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Gestion des terres

Le travail de conservation du sol et le semis direct de plus en plus populaires
Fumier : nutriment naturel renouvelable

Le travail de conservation du sol et le semis direct de plus en plus populaires

Les agriculteurs et agricultrices canadiens cherchent des façons de maintenir leurs coûts au plus bas et les nouvelles pratiques de gestion des terres, ainsi que des pratiques qu'on redécouvre, se révèlent être une des solutions. Les chiffres démontrent que les agriculteurs et agricultrices utilisent des pratiques de plus en plus respectueuses de l'environnement pour réduire l'érosion due au vent et à l'eau ainsi que le compactage du sol. Les agriculteurs et agricultrices profitent autant de cette situation que l'environnement lui-même. Les pratiques comme le travail de conservation du sol minimisent le nombre de passes que l'agriculteur ou l'agricultrice doit faire dans ses champs, ce qui réduit le nombre d'heures passées dans les champs et, par le fait même, les dépenses en carburant et les émissions de dioxyde de carbone. Le temps épargné permet à l'agriculteur et l'agricultrice de cultiver davantage de terres au cours d'une même période, avec le même équipement.

Les techniques de conservation du sol et de semis direct remplacent les méthodes classiques
1991 2001

Davantage d'agriculteurs et d'agricultrices canadiens préparent leur terres pour l'ensemencement en utilisant la méthode du semis direct et le travail de conservation du sol, laissant ainsi du chaume à la surface, ce qui permet de protéger le sol contre l'érosion due au vent et à l'eau, et retient l'humidité. Cette capacité de retenir l'humidité permet aux agriculteurs et agricultrices de convertir des terres en jachère en terres cultivées et est particulièrement importante lors des années de sécheresse. Le degré d'utilisation de ces méthodes dépend du type de sol et des cultures.

L'utilisation du travail de conservation du sol et du semis direct est apparue de façon significative pour la première fois en 1991. La tendance a été confirmée en 1996 et en 2001, 44,4 % des fermes ayant déclaré des pratiques de préparation du sol utilisaient ces méthodes. Plus important encore, la superficie des terres où l'une de ces méthodes étaient utilisées représentait 59,5 % de toutes les superficies cultivées. On peut parler de longue tradition dans les Prairies pour ce qui est de ces méthodes, mais en 2001, les provinces de l'Atlantique, l'Ontario et le Québec ont toutes déclaré des hausses notables en ce domaine, à l'exception de l'Île-du-Prince-Édouard. Les pommes de terre ne peuvent en effet être cultivées en utilisant les techniques actuelles du semis direct.

Fumier : nutriment naturel renouvelable

La croissance du nombre d'animaux a fait en sorte que les agriculteurs et agricultrices sont à la recherche de méthodes plus respectueuses de l'environnement et pour le voisinage afin de disposer du fumier. Le fumier constitue une alternative naturelle aux engrais commerciaux. Le fait qu'il soit ou non un substitut pratique aux engrais chimiques dépend de la quantité à transporter et de la distance à franchir. En 2000, le fumier a été épandu sur plus de 6,7 millions d'acres, ce qui équivaut à une hausse de 5,5 % par rapport à cinq ans plus tôt.

Dans plusieurs régions du Canada, des règles plus sévères sont adoptées pour les fermes d'élevage à la suite des pressions croissantes du public visant l'amélioration de la qualité de l'eau. Le Québec et certaines parties de la Colombie-Britannique ont déjà adopté des règlements environnementaux pour la disposition du fumier, lesquels équivalent à la réglementation en vigueur en Europe, où les restrictions sont sévères.

Depuis le dernier recensement, la superficie où l'on a épandu de l'engrais a diminué, ce qui laisse sous-entendre que le fumier remplace peu à peu les engrais. Les agriculteurs et agricultrices peuvent utiliser une méthode ou une combinaison de méthodes pour épandre le fumier. L'épandage solide a été la méthode la plus répandue en 2000, tout comme en 1995. Cette méthode a été utilisée sur 67,2 % de la superficie où du fumier a été épandu, comparativement à 73,0 % de la superficie totale en 1995.

Parmi les deux méthodes d'épandage liquide —en surface et injecté — l'épandage de surface a été utilisé sur 85 % de la superficie. L'injection de fumier directement dans le sol est considérée comme étant la méthode la plus respectueuse de l'environnement; sa superficie d'épandage a augmenté de 145,2 %.

Le fumier séché ou de compost préparé à l'intention des jardiniers urbains et des pépinières constitue également un produit des fermes d'élevage.

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Date de modification : 2014-03-24 Avis importants