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La population agricole du Nouveau-Brunswick : évolution au fil du temps

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La population agricole du Nouveau-Brunswick a continué de diminuer constamment en nombre, puisqu'elle a baissé de 6,2 % depuis 2001 pour s'établir à 7 650 personnes.

En 1931, lorsque le dénombrement de la population agricole a été fait pour la première fois, il y avait 180 214 personnes qui vivaient sur une ferme, ce qui représentait 44,1 % de la population du Nouveau-Brunswick. En 2006, la population agricole ne représentait que 1,0 % de la population de la province. En 75 ans, la province est passée d'une proportion de 1 habitant sur 2 vivant sur une ferme à 1 sur 95. Dans la même période, la population totale de la province est passée de 408 219 en 1931 à 730 000 en 2006.

Au début du siècle dernier, les agriculteurs du Nouveau-Brunswick travaillaient dans un grand nombre de petites fermes. En 1931, il y avait 34 025 fermes, d'une superficie moyenne de 122 acres. En 2006, il n'y avait plus que 2 776 fermes d'une superficie moyenne de 352 acres. Toutefois, la superficie agricole totale au Nouveau-Brunswick a diminué, passant de 4,2 millions d'acres en 1931 à 976 629 acres en 2006.

Âge de la population agricole du Nouveau-Brunswick

La population du Nouveau-Brunswick vieillit, et la situation n'est pas différente pour la population agricole de la province. En 2006, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 12,5 % de la population agricole de la province, en hausse comparativement à 8,8 % en 1971. Les personnes de 65 ans et plus en 2006 représentaient une proportion légèrement plus élevée de la population générale, soit 14,7 %.

Profil linguistique de la population agricole du Nouveau-Brunswick

Sur l'ensemble de la population agricole du Nouveau-Brunswick en 2006, 75,3 % ont déclaré que l'anglais était leur langue maternelle, 21,9 % le français et le reste (2,8 %), une langue maternelle autre que le français ou l'anglais. Parmi ceux qui ont déclaré une autre langue, l'allemand était la langue la plus fréquemment parlée. Le profil pour la population générale de la province en 2006 était différent, puisque 65,1 % ont déclaré avoir comme langue maternelle l'anglais, 33,0 % le français et les 1,9 % restants, une autre langue. Parmi les autres langues parlées par la population générale de la province, la langue micmac constituait le plus grand groupe, suivie par les langues chinoises, puis l'allemand.

Lieu de naissance de la population agricole du Nouveau-Brunswick

Dans le Recensement de la population de 2006, on a dénombré 250 immigrants dans la population agricole de la province, ce qui correspond à 3,3 % de la population agricole totale de la province. En 1971, les immigrants constituaient 3,7 % de la population agricole de la province. En revanche, les immigrants représentaient 3,7 % de la population générale en 2006, ce qui est demeuré inchangé comparativement à 1971 (3,7 %).

Les Allemands constituaient une bonne proportion (37,4 %) de la population agricole immigrante de la province, mais représentaient seulement 6,7 % des immigrants de la population générale de la province. Environ 26 % de la population agricole immigrante de la province provenaient des États-Unis, comparativement à environ 33 % des immigrants dans la population générale du Nouveau-Brunswick. Le troisième lieu de naissance en importance pour la population agricole immigrante de la province était les Pays-Bas. Cette proportion était de 18,2 % comparativement à 3,8 % de la population générale de la province.

Situation financière des familles agricoles du Nouveau-Brunswick

Le revenu total d'une famille de recensement est la somme de tous les revenus touchés au cours de l'année civile précédant le recensement par tous les membres de cette famille âgés de 15 ans et plus. On entend par revenu les salaires et les traitements, le revenu agricole net, le revenu net provenant d'un travail autonome non agricole, les transferts gouvernementaux, le revenu de placement, le revenu de retraite et d'autres revenus monétaires.

En 2006, 635 familles agricoles du Nouveau-Brunswick vivaient sur une ferme constituée en société. Ceci est considérablement inférieur aux 2 145 familles agricoles du Nouveau-Brunswick vivant sur une ferme non constituée en société en 2006, comparativement à 2 395 familles en 2001, ce qui représente une baisse de 10,5 %.

Le revenu total médian des familles agricoles de la province vivant sur les fermes non constituées en société en 2005 était de 49 943 $, comparativement au montant de 52 859 $ touché par les familles de recensement de la population générale de la province.

Scolarité des exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick

En 2006, 12,7 % des exploitants agricoles de la province avaient un grade universitaire (baccalauréat ou niveau supérieur), en hausse par rapport à 9,8 % en 2001. Par comparaison, environ 16 % de la population active totale de la province étaient dans cette catégorie.

Proportionnellement, plus d'exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick ont déclaré avoir un certificat ou un diplôme d'apprenti ou de travailleur spécialisé que la population active (12,7 % comparativement à 11,7 %). Cette préférence peut très bien découler d'un certain nombre de facteurs, notamment le temps pendant lequel il faut s'absenter de la ferme, et la préférence pour une approche plus pratique, c'est-à-dire des cours collégiaux sur le soin des animaux et les techniques des grandes cultures.

Ce que font les exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick

Dans le Recensement de 2006, environ 54 % des exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick ont déclaré que leur profession principale était autre que l'agriculture. Il s'agit d'une augmentation comparativement à 45,7 % depuis 2001, de sorte que plus d'exploitants travaillent à l'extérieur de la ferme. Une plus forte proportion de femmes exploitantes agricoles de la province ont déclaré avoir une profession autre que l'agriculture, comparativement aux hommes (70,1 % par rapport à 49,6 %).

Parmi les professions autres qu'agricole, la première profession pour les hommes exploitants du Nouveau-Brunswick était les professions liées à l'exploitation forestière, minière, pétrolière et gazéifère et à la pêche, sauf les manœuvres, tandis que pour les femmes exploitantes, employée de bureau surtout.