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La population agricole de l’Île-du-Prince-Édouard : évolution au fil du temps

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La population agricole de l’Île-du-Prince-Édouard a continué de diminuer constamment en nombre, puisqu’elle a baissé de 12,8 % depuis 2001 pour s’établir à 5 295 personnes.

En 1931, lorsque le dénombrement de la population agricole a été fait pour la première fois, il y avait 55 478 personnes qui vivaient sur une ferme, ce qui représentait 63,0 % de la population de la province. En 2006, la population agricole ne représentait que 3,9 % de la population de la province. En 75 ans, la province est passée d’une proportion de 2 habitant sur 3 vivant sur une ferme à 1 sur 26. Dans la même période, la population totale de l’Île-du-Prince-Édouard est passée de 88 038 en 1931 à 135 855 en 2006.

Au début du siècle dernier, les agriculteurs de la province travaillaient dans un grand nombre de petites fermes. En 1931, il y avait 12 865 fermes, d’une superficie moyenne de 93 acres. En 2006, il n’y avait plus que 1 700 fermes d’une superficie moyenne de 365 acres. Toutefois, la superficie agricole totale à l’Île-du-Prince-Édouard a diminué, passant de 1,2 millions d’acres en 1931 à 619 885 acres en 2006.

Âge de la population agricole de l’Île-du-Prince-Édouard

La population de l’Île-du-Prince-Édouard vieillit, et la situation n’est pas différente pour la population agricole de la province. En 2006, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 10,6 % de la population agricole de la province, en hausse comparativement à 9,4 % en 1971. Les personnes de 65 ans et plus en 2006 représentaient une proportion plus élevée de la population générale, soit 14,9 %.

Profil linguistique de la population agricole de l’Île-du-Prince-Édouard

Sur l’ensemble de la population agricole de la province en 2006, 92,4 % ont déclaré que l’anglais était leur langue maternelle, 2,0 % le français et le reste (5,6 %), une langue maternelle autre que le français ou l’anglais. Parmi ceux qui ont déclaré une autre langue, le néerlandais était la langue la plus courante. Le profil pour la population générale de la province en 2006 était différent, puisque 93,8 % ont déclaré avoir comme langue maternelle l’anglais, 4,4 % le français et les 1,8 % restants, une autre langue. Parmi les autres langues parlées par la population générale de la province, le néerlandais constituait le plus grand groupe, suivi par l’allemand, puis l’espagnol.

Lieu de naissance de la population agricole de l’Île-du-Prince-Édouard

Dans le Recensement de la population de 2006, on a dénombré 315 immigrants dans la population agricole de la province, ce qui correspond à 5,9 % de la population agricole totale de la province. En 1971, les immigrants constituaient 2,7 % de la population agricole de la province. En revanche, les immigrants représentaient 3,6 % de la population générale en 2006, en hausse comparativement à 3,3 % en 1971.

Les Néerlandais constituaient une bonne proportion (53,8 %) de la population agricole immigrante de la province, mais représentaient 10,4 % des immigrants de la population générale de la province. Environ 14 % de la population agricole immigrante de la province provenaient de la Belgique, comparativement à environ 2 % des immigrants dans la population générale de l’Île-du-Prince-Édouard. Le troisième lieu de naissance en importance pour la population agricole immigrante de la province était les Etats-Unis. Cette proportion était de 9,9 % comparativement à 26,2 % de la population générale de la province.

Situation financière des familles agricoles à l’Île-du-Prince-Édouard

Le revenu total d’une famille de recensement est la somme de tous les revenus touchés au cours de l’année civile précédant le recensement par tous les membres de cette famille âgés de 15 ans et plus. On entend par revenu les salaires et les traitements, le revenu agricole net, le revenu net provenant d’un travail autonome non agricole, les transferts gouvernementaux, le revenu de placement, le revenu de retraite et d’autres revenus monétaires.

En 2006, 405 familles agricoles de la province vivaient sur une ferme constituée en société. Ceci est considérablement inférieur aux 1 335 familles agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard vivant sur une ferme non constituée en société en 2006, comparativement à 1 540 familles en 2001, ce qui représente une baisse de 13,2 %.

Le revenu total médian des familles agricoles de la province vivant sur les fermes non constituées en société en 2005 était de 52 655 $, comparativement au montant de 54 825 $ touché par les familles de recensement de la population générale de la province.

Scolarité des exploitants agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard

En 2006, 15,1 % des exploitants agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard avaient un grade universitaire (baccalauréat ou niveau supérieur), en hausse par rapport à 12,3 % en 2001. Par comparaison, environ 17 % de la population active totale de la province étaient dans cette catégorie.

Proportionnellement, plus d’exploitants agricoles de la province ont déclaré avoir un certificat ou un diplôme d’apprenti ou de travailleur spécialisé que la population active (11,0 % comparativement à 10,6 %). Cette préférence peut très bien découler d’un certain nombre de facteurs, notamment le temps pendant lequel il faut s’absenter de la ferme, et la préférence pour une approche plus pratique, c’est-à-dire des cours collégiaux sur le soin des animaux et les techniques des grandes cultures.

Ce que font les exploitants agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard

Dans le Recensement de 2006, environ 39 % des exploitants agricoles de l’Île-du-Prince-Édouard ont déclaré que leur profession principale était autre que l’agriculture. Il s’agit d’une augmentation comparativement à 34,4 % depuis 2001, de sorte que plus d’exploitants travaillent à l’extérieur de la ferme. Une plus forte proportion de femmes exploitantes agricoles de la province ont déclaré avoir une profession autre que l’agriculture, comparativement aux hommes (54,8 % par rapport à 35,8 %).

Parmi les professions autres qu’agricole, la première profession pour les hommes exploitants de la province était conducteurs de matériel de transport et personnel assimilé, sauf les manœuvres, tandis que pour les femmes exploitantes, employée de bureau administration des finances et de l’assurance surtout.