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La population agricole de la province de Québec : évolution au fil du temps

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La population agricole de la province de Québec a continué de diminuer constamment en nombre, puisqu'elle a baissé de 6,2 % depuis 2001 pour s'établir à 90 940 personnes.

En 1931, lorsque le dénombrement de la population agricole a été fait pour la première fois, il y avait 777 017 personnes qui vivaient sur une ferme, ce qui représentait 27,0 % de la population de la province. En 2006, la population agricole ne représentait que 1,2 % de la population de la province. En 75 ans, la province de Québec est passée d'une proportion de 1 habitant sur 4 vivant sur une ferme à 1 sur 83. Dans la même période, la population totale de la province est passée de 2 874 662 en 1931 à 7 546 130 en 2006.

Au début du siècle dernier, les agriculteurs de la province de Québec travaillaient dans un grand nombre de petites fermes. En 1931, il y avait 135 957 fermes, d'une superficie moyenne de 127 acres. En 2006, il n'y avait plus que 30 675 fermes d'une superficie moyenne de 279 acres. Toutefois, la superficie agricole totale au Québec a diminué, passant de 17,3 millions d'acres en 1931 à 8,6 million d'acres en 2006.

Âge de la population agricole du Québec

La population de la province de Québec vieillit, et la situation n'est pas différente pour la population agricole de la province. En 2006, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 7,2 % de la population agricole de la province, en hausse comparativement à 4,8 % en 1971. Les personnes de 65 ans et plus en 2006 représentaient une proportion plus élevée de la population générale, soit 14,3 %.

Profil linguistique de la population agricole de la province de Québec

Sur l'ensemble de la population agricole de la province de Québec en 2006, 90,8 % ont déclaré que le français était leur langue maternelle, 6,3 % l'anglais et le reste (2,9 %), une langue maternelle autre que le français ou l'anglais. Parmi ceux qui ont déclaré une autre langue, l'allemand était la langue la plus fréquemment parlée. Le profil pour la population générale de la province en 2006 était différent, puisque 80,1 % ont déclaré avoir comme langue maternelle le français, 8,6 % l'anglais et les 11,3 % restants, une autre langue. Parmi les autres langues parlées par la population générale de la province, l'italien constituait le plus grand groupe, suivi par l'arabe, puis l'espagnol.

Lieu de naissance de la population agricole de la province de Québec

Dans le Recensement de la population de 2006, on a dénombré 2 680 immigrants au Canada dans la population agricole de la province, c'est-à-dire 2,9 % de la population agricole totale de la province. En 1971, les immigrants constituaient 1,2 % de la population agricole de la province. En revanche, les immigrants représentaient 11,5 % de la population générale en 2006, en hausse comparativement à 7,8 % en 1971.

Les Suisses constituaient une bonne proportion (32,0 %) de la population agricole immigrante de la province, mais représentaient moins de 1 % des immigrants de la population générale de la province. Environ 14 % de la population agricole immigrante de la province provenaient de France, comparativement à environ 7 % des immigrants dans la population générale de la province de Québec. Le troisième lieu de naissance en importance pour la population agricole immigrante de la province était la Belgique. Cette proportion était de 9,0 % comparativement à 1,1 % de la population générale de la province.

Situation financière des familles agricoles au Québec

Le revenu total d'une famille de recensement est la somme de tous les revenus touchés au cours de l'année civile précédant le recensement par tous les membres de cette famille âgés de 15 ans et plus. On entend par revenu les salaires et les traitements, le revenu agricole net, le revenu net provenant d'un travail autonome non agricole, les transferts gouvernementaux, le revenu de placements, le revenu de retraite et d'autres revenus monétaires.

En 2006, 9 020 familles agricoles de la province de Québec vivaient sur une ferme constituée en société. Ceci est considérablement inférieur aux 21 915 familles agricoles de la province vivant sur une ferme non constituée en société en 2006, comparativement à 24 240 familles en 2001, ce qui représente une baisse de 9,6 %.

Le revenu total médian des familles agricoles de la province de Québec vivant sur les fermes non constituées en société en 2005 était de 51 204 $, comparativement au montant de 58 675 $ touché par les familles de recensement de la population générale de la province.

Scolarité des exploitants agricoles de la province de Québec

En 2006, 7,2 % des exploitants agricoles de la province de Québec avaient un grade universitaire (baccalauréat ou niveau supérieur), en hausse par rapport à 6,4 % en 2001. Par comparaison, environ 20 % de la population active totale de la province étaient dans cette catégorie.

Proportionnellement, plus d'exploitants agricoles de la province de Québec ont déclaré avoir un certificat ou un diplôme d'apprenti ou de travailleur spécialisé que la population active (22,2 % comparativement à 18,1 %). Cette préférence peut très bien découler d'un certain nombre de facteurs, notamment le temps pendant lequel il faut s'absenter de la ferme, et la préférence pour une approche plus pratique, c'est-à-dire des cours collégiaux sur le soin des animaux et les techniques des grandes cultures.

Ce que font les exploitants agricoles de la province de Québec

Dans le Recensement de 2006, environ 39 % des exploitants agricoles de la province de Québec ont déclaré que leur profession principale était autre que l'agriculture. Il s'agit d'une augmentation comparativement à 32,6 % en 2001, de sorte que plus d'exploitants travaillent à l'extérieur de la ferme. Une plus forte proportion de femmes exploitantes agricoles du Québec ont déclaré avoir une profession autre que l'agriculture, comparativement aux hommes (48,7 % par rapport à 35,4 %).

Parmi les professions autres qu'agricole, la première profession pour les hommes exploitants de la province de Québec était conducteurs de matériel de transport et personnel assimilé, sauf les manœuvres, tandis que pour les femmes exploitantes, employée de secrétariat surtout.