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Le 16 mai 2006, le Recensement de l’agriculture a dénombré 19 844 fermes en Colombie-Britannique, une baisse de 2,2 % au cours des cinq dernières années. Cette diminution était inférieure à celle de 7,1 % à l’échelon national. Le jour du recensement, la Colombie-Britannique comptait 1 991 fermes de moins qu’en 1996. Une ferme de recensement est une exploitation agricole dont les produits sont destinés à la vente.
En 2006, la Colombie-Britannique comptait 8,7 % des 229 373 fermes au Canada, part légèrement supérieure à celle de 2001. La Colombie-Britannique se classait au cinquième rang canadien pour le nombre de fermes.
En même temps, la Colombie-Britannique déclarait 29 870 exploitants agricoles, 1,5 % de moins qu’en 2001.
La superficie moyenne des fermes en Colombie-Britannique était de 353 acres en 2006, comparativement à 315 acres cinq ans plus tôt.
La superficie totale des terres agricoles en Colombie-Britannique a augmenté de 9,6 % depuis 2001 et atteint 7,0 millions d’acres en 2006. La province comptait environs 4,2 % de la superficie agricole totale au Canada.
Les agriculteurs ont déclaré 1,4 millions d’acres de terres en culture en Colombie-Britannique en 2006, légèrement moins qu'en de 2001. La province détenait près de 1,6 % des terres agricoles au Canada. Les terres en culture représentent la superficie totale en grandes cultures, en fruits, en légumes, en gazon et en produits de pépinière.
En 2005, en Colombie-Britannique, les recettes agricoles brutes totales s’élevaient à 2,7 milliards de dollars, tandis que les dépenses d’exploitation se chiffraient à 2,4 milliards de dollars.
Les paiements de programme subventionnés par l’État ont grandement contribué aux recettes agricoles brutes. Les agriculteurs eux-mêmes cotisent à bon nombre de ces programmes sous forme de primes, comme pour tout régime d’assurance. Selon les données de Statistique Canada sur les paiements de programme directs versés aux producteurs agricoles, 1,7 % des recettes des producteurs en Colombie-Britannique provenaient de paiements de programme en 2000; en 2005, cette proportion atteignait 4,5 %. La valeur réelle de ces paiements est passée de 38,5 millions de dollars à 120,2 millions de dollars (en dollars courants) au cours de cette période.
D’après l’Indice des prix des entrées dans l’agriculture (IPEA) et l’Indice des prix des produits agricoles (IPPA), l’inflation des prix que les agriculteurs ont dû payer pour les entrées achetées au cours de cette période a été supérieure à l’inflation des prix qu’ils ont reçus pour les produits vendus—9,6 % pour les entrées comparativement à 4,2 % pour les produits vendus. À l’échelon du Canada, les prix des entrées dans l’agriculture ont augmenté de 8,6 %, tandis que les prix des produits agricoles n’ont progressé que de 1,7 %.
Dans l’ensemble, une plus grande efficacité, des paiements de programme accrus et une production supérieure ont contribué à la stabilité relative des ratios entre les dépenses et les recettes malgré un déséquilibre inflationniste entre les deux. En 2005, les exploitants de la Colombie-Britannique dépensaient en moyenne 90 cents (sans compter l’amortissement) par dollar de recettes, environ un cent de moins qu’en 2000.
Le nombre de fermes ayant des recettes agricoles brutes de moins de 250 000 $ (en prix constants de 2005) a diminué de 2,9 % entre les recensements, alors que le nombre de fermes dont les recettes agricoles brutes étaient égales ou supérieures à 250 000 $ (en prix constants de 2005) a augmenté de 4,5%. On dénombrait 2 019 de ces grandes exploitations en Colombie-Britannique en 2006 et, même si elles ne représentaient que 10,2 % des fermes de la province, elles ont déclaré 80,8 % des recettes agricoles brutes totales de la province pour 2005.
Selon le recensement, il y avait 3 232 fermes de production biologique en Colombie-Britannique le jour du recensement, ce qui représentait 16,3 % de l’ensemble des fermes de la province. À l’échelon national, 6,8 % des fermes avaient une production biologique.
Pour la première fois, les agriculteurs ont pu déclarer au recensement le statut des produits biologiques qu’ils cultivaient. Parmi les 3 232 fermes ayant déclaré produire des produits biologiques en Colombie-Britannique, 14,0 % produisaient des produits certifiés biologiques, 2,3 % étaient en voie d’obtenir la certification biologique, alors que pour 85,6 % des fermes, les produits biologiques n’étaient pas certifiés par un organisme de certification. Les fermes peuvent déclarer plus d’un statut biologique.
Le groupe prédominant de produits biologiques cultivés en Colombie-Britannique était les animaux ou les produits d'origine animale. Au total, 56,2 % des fermes biologiques de la province ont dit en produire.
Parmi les 29 870 exploitants agricoles de la Colombie-Britannique en 2006, 36,5 % étaient des femmes, pratiquement inchangé depuis cinq ans. À l’échelon national, 27,8 % des exploitants agricoles en 2006 étaient des femmes.
En 2005, environ 31,1 % des agriculteurs consacraient plus de 40 heures par semaine à leur exploitation agricole, proportion relativement stable à celle observée cinq ans plus tôt (31,5 %). À l’échelon national, 46,7 % des agriculteurs de la province travaillaient plus de 40 heures par semaine dans leur ferme.
Près de la moitié (54,9 %) de tous les exploitants agricoles avaient un emploi ou une entreprise hors ferme en 2005, comparativement à 52,8 % en 2000. À l’échelon national, 48,4 % des exploitants agricoles avaient un emploi ou une entreprise hors ferme.
Au printemps 2006, au moment de la collecte des données du Recensement de l’agriculture de 2006, les agriculteurs venaient de subir une succession d’épreuves : l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la grippe aviaire, le circovirus porcin, la chute des prix des produits de base et le coût croissant des engrais, des carburants et d’autres intrants. Depuis, les prix de certains produits de base se sont améliorés, en particulier ceux qui sont associés aux carburants de remplacement, et même l’industrie bovine montre des signes de relance après quatre années de tourments causés par l’ESB. C’est un rappel important du fait que le Recensement de l’agriculture peint un portrait instantané du secteur canadien de l’agriculture aux cinq ans et qu’il ne peut mesurer les changements rapides qui vont et viennent entre les années de recensement.
Statistique Canada remercie la collectivité agricole de la Colombie-Britannique de sa participation et de l’aide apportée au Recensement de l’agriculture de 2006.
Pour plus de renseignements, communiquez avec Marie-Josée Robichaud au (613) 951-7695, Recensement de l’agriculture, ou avec les Relations avec les médias au (613) 951-4636.
Les paiements de programme aux producteurs représentent les montants versés dans le cadre de divers programmes agricoles gouvernementaux aux producteurs agricoles. Les agriculteurs eux-mêmes ont contribué à bon nombre de ces programmes en versant des primes, comme pour n'importe quel régime d'assurance.