Travailler plus? Travailler moins? Que préfèrent les travailleurs canadiens? - ARCHIVÉ

Articles et rapports : 11F0019M1997104

Description :

Aux prises avec des taux de chômage élevés, une répartition inégale des heures de travail et un virage vers des emplois temporaires, à temps partiel et contractuels, les travailleurs canadiens préféreraient peut-être modifier leur horaire de travail. À partir des données de l'Enquête sur les horaires et les conditions de travail de1995, nous avons constaté que les deux tiers des travailleurs canadiens sont satisfaits de leurs heures de travail. La majorité des personnes insatisfaites préféreraienttravailler un plus grand nombre d'heures contre une rémunération plus élevée plutôt qu'un plus petit nombre d'heures contre une rémunération plus faible. Cette conclusion s'impose pour chaque groupe d'âge, niveau de scolarité, niveau d'ancienneté, secteur d'activité et groupe professionnel. Les personnes les plus susceptibles de vouloir travailler un plus grand nombre d'heures sont généralement jeunes, ont un niveau de scolarité peu élevé, ont peu d'années d'ancienneté, occupent des postes temporaires, travaillent un petit nombre d'heures, et occupent des postes peu spécialisés. D'autre part, les personnes les plus susceptibles de vouloir diminuer leur semaine de travail sont des professionnels et des gestionnaires, travaillent dans les secteurs des sciences naturelles et sociales, ont des salaires horaires et des niveaux de scolarité élevés, ont beaucoup d'ancienneté, occupent des postes permanents et travaillent déjà un grand nombre d'heures. Les calculs fondés sur les résultats de l'Enquête sur la réduction des heures de travail de 1985 laissent supposer que si les travailleurs canadiens devaient volontairement réduire leur semaine de travail, le nombre d'heures de travail qui pourraient être redistribuées serait probablement insuffisant pour éliminer le sous-emploi et réduire le chômage. Les possibilités de réaménager le temps de travail, mesurées par la tendance à vouloir travailler un nombre d'heures moins élevé,semblent être les meilleures (plus faibles) chez les groupes d'âge-niveau de scolarité affectés par des taux de chômage relativement faibles (élevés). Cela signifie que la diminution du chômage et du sous-emploi pourrait être plus prononcée chez les groupes où les travailleurs sont déjà relativement prospères.

Numéro d'exemplaire : 1997104
Auteur(s) : Drolet, Marie; Morissette, René
FormatDate de sortieInformations supplémentaires
PDF13 mai 1997

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