Comptes nationaux du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses

Information détaillée pour le quatrième trimestre de 2023

Statut :

Active

Fréquence :

Trimestrielle

Numéro d'enregistrement :

1901

Les comptes nationaux du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses donnent une image statistique complète des développements de l'économie canadienne. Le PIB national en termes de revenus et de dépenses est au centre de l'analyse macroéconomique et de l'élaboration de politiques au Canada.

Date de la parution - 29 février 2024

Aperçu

Les comptes du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses servent à consigner la production de biens et de services au sein de l'économie, les revenus générés par cette production, les dépenses consacrées à la production ainsi que l'épargne (ou la désépargne) et l'investissement qui en découlent. La consignation de ces renseignements dans un ensemble de comptes interreliés entre eux permet aux analystes de formuler des interprétations cohérentes des activités, des revenus, des dépenses, de l'épargne, de l'investissement, du financement et du patrimoine liés à la production. Les renseignements sont présentés sous forme de comptes économiques qui, dans une certaine mesure, correspondent aux états utilisés pour la comptabilité d'entreprise. Les estimations des séries économiques qui figurent dans un certain nombre de comptes sont identiques ou cohérentes, parce que les définitions, les classifications et les évaluations utilisées sont les mêmes pour l'ensemble des comptes.

Le PIB est au coeur des comptes économiques nationaux. Il s'agit de la valeur, sans double compte, des biens et des services produits au cours d'une période donnée et qui sont disponibles pour la consommation intérieure finale, l'investissement ou l'exportation. Les comptes économiques nationaux font état de la valeur du PIB selon deux approches, l'une fondée sur les revenus tirés de la production, et l'autre fondée sur les dépenses finales au titre des biens et services produits. Exprimé en termes réels (c'est-à-dire après un ajustement pour tenir compte des changements de prix), le PIB est représentatif du volume d'activité économique pour une période donnée. Le compte de production nationale fournit une mesure de la valeur ajoutée brute par industrie, soit la production totale (ou les ventes totales) moins la consommation intermédiaire.

Les comptes des revenus et dépenses enregistrent la répartition des revenus parmi les six grands secteurs institutionnels — les ménages, les institutions sans but lucratif au service des ménages, les administrations publiques, les sociétés non financières, les sociétés financières et les non-résidents —, et l'utilisation qui est faite de ces revenus. Ces comptes mettent en rapport les revenus des secteurs (y compris les transferts courants provenant d'autres secteurs, comme l'assurance-emploi reçue) et leurs dépenses courantes (y compris les transferts à d'autres secteurs, comme les impôts sur le revenu versés aux administrations publiques). La différence entre les revenus et les dépenses d'un secteur représente son épargne nette.

L'accumulation de capital est un autre élément central des comptes sectoriels. Le compte de capital (ou d'investissement) est axé sur les décisions des agents économiques en matière d'investissements dans des actifs non financiers. Il permet de déterminer si l'épargne d'un secteur au cours d'une période donnée suffit à combler sa demande de fonds (aux fins d'investissement). Le solde du compte de capital fournit une estimation de la capacité de financement (épargne supérieure aux investissements) ou du besoin de financement (épargne inférieure aux investissements) de chaque secteur.

Activité statistique

Le Système canadien des comptes macroéconomiques fournit un cadre conceptuel intégré de statistiques pour l'étude de l'état et du comportement de l'économie canadienne. Les comptes sont axés sur la mesure des activités liées à la production de biens et de services, à la vente de biens et de services sur les marchés finaux, aux transactions financières qui les sous-tendent et aux situations financières qui en découlent.

Période de collecte : En général, les comptes du produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses sont compilés à partir de diverses sources de données et publiés 60 jours après la période de référence.

Sujets

  • Comptes des revenus et dépenses
  • Comptes économiques
  • Produit intérieur brut

Sources de données et méthodologie

Population cible

Les comptes du produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses respectent le domaine de la production défini par le Système de comptabilité nationale de 2008. Ce domaine englobe les activités économiques de tous les établissements, entreprises, ménages, institutions sans but lucratif au service des ménages, administrations publiques, sociétés financières et sociétés non financières dont les activités ont lieu sur le territoire économique du Canada. Il englobe aussi toutes les interactions (p. ex., les importations, les exportations, la répartition et la perception des revenus) avec les non-résidents.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Les comptes du produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses sont compilés à partir d'un vaste éventail de sources de données d'enquête et de données administratives, notamment le Relevé trimestriel des états financiers, l'Enquête mensuelle sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, l'Enquête trimestrielle sur les marchandises vendues au détail, les enquêtes annuelles auprès des entreprises, les renseignements bancaires, les Statistiques de finances publiques, les statistiques de la balance des paiements et le fichier T4 (État de la rémunération payée) de l'Agence du revenu du Canada. Les données tirées de toutes ces sources sont rajustées afin d'assurer la conformité aux concepts et aux définitions du Système de comptabilité nationale de 2008, puis elles sont intégrées au cadre comptable macroéconomique du Système de comptabilité nationale de 2008.

La combinaison de données de plusieurs sources s'inscrit dans le cadre de la création de statistiques intégrées, comme les comptes nationaux.

Détection des erreurs

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Les comptes du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses sont estimés en utilisant les sources de données les plus exhaustives et de la plus haute qualité possible pour établir des estimations repères annuelles. Cela signifie habituellement l'intégration de données d'enquêtes annuelles auprès des entreprises, de fichiers de données administratives de l'Agence du revenu du Canada et d'enquêtes auprès des ménages au cadre du Système de comptabilité nationale de 2008 en vue d'établir les estimations annuelles. Les estimations repères annuelles du PIB selon l'approche fondée sur les revenus et selon l'approche fondée sur les dépenses sont générées par la production de tableaux annuels des ressources et des emplois qui montrent les ressources de chaque produit dans l'économie parallèlement aux emplois correspondants. Ces tableaux offrent la représentation la plus complète et la plus précise de l'activité économique au Canada.

Les estimations infra-annuelles sont générées en appliquant aux estimations les mouvements des données tirées des enquêtes infra-annuelles, comme le Relevé trimestriel des états financiers, l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières, et l'Enquête mensuelle sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail.

La majorité des composantes des comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses infra-annuels sont présentées sur une base désaisonnalisée et non désaisonnalisée. La désaisonnalisation est exécutée au moyen de la méthode de désaisonnalisation X-12-ARIMA. Aussi, certaines séries (principalement des séries de données sur les dépenses) sont corrigées (présentées en termes réels) pour estimer le volume de l'activité économique au cours d'une période comptable. L'approche du PIB fondée sur les dépenses est présentée à la fois en termes nominaux et en termes réels.

Évaluation de la qualité

Comme les comptes du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses sont compilés à partir de différentes sources de données diversifiées, il n'est pas possible de produire les indicateurs de la qualité habituels fondés sur des données d'enquête, comme des coefficients de variation ou des taux de réponse aux enquêtes. Les données sont plutôt analysées afin de vérifier l'uniformité des séries chronologiques, d'établir des liens avec les événements économiques courants et d'assurer la cohérence des données sources.

Puisque les comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses mesurent le PIB selon deux perspectives distinctes (les revenus et les dépenses), le processus de compilation représente en lui-même un important contrôle de la qualité des données. Les différences entre le PIB mesuré en fonction des revenus et le PIB mesuré en fonction des dépenses mettent en lumière les incohérences dans les données sources, qui permettent l'ajustement de la cohérence, donc l'amélioration de la qualité générale des estimations. Aussi, les comptes nationaux des revenus et dépenses intègrent plusieurs identités comptables importantes, par exemple le fait que les transferts multisectoriels reçus doivent être égaux aux transferts multisectoriels payés. Le respect de ces identités et l'évaluation et la résolution des déséquilibres lorsqu'ils surviennent sont des facteurs d'assurance de la qualité dans le système.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Révisions - Des révisions statistiques sont effectuées afin d'intégrer l'information la plus récente tirée, entre autres, d'enquêtes trimestrielles et annuelles, de statistiques sur l'impôt, de comptes publics, de recensements ainsi que du processus annuel d'étalonnage des tableaux des ressources et des emplois.

Les données sont diffusées dans les 60 à 75 jours suivant la période de référence. Les estimations produites pour chaque trimestre sont révisées lorsque celles des trimestres subséquents de la même année sont publiées. Au troisième trimestre de chaque année, des révisions sont apportées habituellement pour les trois années précédentes. Les estimations ne sont pas normalement révisées de nouveau, sauf lorsque des révisions exhaustives sont menées de temps à autre pour incorporer les plus récents concepts, classifications et méthodes d'estimation mis en oeuvre à l'échelle internationale.

Désaisonnalisation - En général, la désaisonnalisation est exécutée au plus petit niveau d'agrégation, et les agrégats désaisonnalisés sont obtenus par sommation. Les séries chronologiques sont désaisonnalisées selon la méthode X-12-ARIMA de Statistique Canada.

RÉVISION HISTORIQUE

Le Système de comptabilité nationale (SCN) international est périodiquement mis à jour. Au cours des 60 dernières années, trois révisions majeures ont été apportées à la norme internationale du SCN : en 1968, en 1993, puis en 2008. Chaque fois que le système international est mis à jour, le Canada doit actualiser ses estimations des comptes du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses. Par conséquent, le public peut consulter plusieurs versions antérieures des bases de données du PIB et des comptes des revenus et dépenses, chacune étant liée à une période précise et comportant des données compilées selon la norme internationale du SCN qui était en vigueur au moment de la première compilation des comptes. Pour chaque nouvelle version du SCN international, Statistique Canada a publié un guide méthodologique correspondant pour les comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses. On trouvera ci-dessous des liens vers les différents guides méthodologiques des comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses publiés par Statistique Canada. Ces guides doivent être utilisés pour interpréter les différentes bases de données des comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses auxquels le public a accès.

Exactitude des données

Les comptes sont conçus comme un système à double entrée dans lequel les valeurs totales du PIB en termes de revenus et de dépenses devraient, en principe, être identiques. En fait, il existe presque toujours un écart entre les deux à cause de la présence d'erreurs dans les données de référence, de l'imperfection des techniques d'estimation, de différences entre les méthodes de désaisonnalisation et de différences entre les moments où les revenus et les dépenses sont enregistrés.

L'ampleur de la divergence, qui découle de la procédure d'estimation, est un indicateur de la fiabilité globale du système. Cependant, il ne s'agit que d'une mesure partielle.

Aucune mesure directe de la marge d'erreur dans les estimations ne peut être calculée. Il est toutefois possible d'inférer la qualité des estimations d'après l'analyse des révisions et d'après une évaluation subjective des sources de données et de la méthodologie utilisées pour produire les estimations.

Documentation

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