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Le Quotidien

Le Quotidien. Le mardi 25 juillet 2000

Violence familiale

1999

  

Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur l'édition 2000 de La violence familiale au Canada: un profil statistique qui fournit des estimations sur la nature et l'étendue de la violence familiale et ses tendances au fil du temps. Ce rapport met l'accent sur les incidents de violence conjugale déclarés et par les femmes et par les hommes lors de l'Enquête sociale générale (ESG) de 1999 portant sur le module sur la violence conjugale. Il présente également les données les plus récentes déclarées par la police sur la violence conjugale, la violence à l'endroit des personnes âgées, la violence contre les enfants et les homicides dans la famille.

L'ESG de 1999 représentait la première fois que Statistique Canada tentait de mesurer la violence conjugale au moyen de questions détaillées posées dans le cadre d'une enquête traditionnelle sur les victimes d'actes criminels. On a pris des mesures pour améliorer le libellé des questions et pour donner une formation spéciale aux intervieweurs afin qu'ils fassent montre de délicatesse tout en recueillant les données les plus exactes possible. Cette enquête suit l'Enquête de 1993 sur la violence envers les femmes qui portait tout particulièrement sur la violence physique et sexuelle à l'endroit des femmes. Contrairement à cette enquête, l'ESG mesure également la violence contre les hommes.

L'ESG est une enquête téléphonique annuelle par échantillon qui vise la population hors établissement de 15 ans et plus dans les dix provinces. En 1999, l'accent portait sur la nature et l'étendue de la victimisation, y compris les attitudes à l'endroit des diverses composantes du système de justice, la connaissance des services aux victimes, les perceptions de sécurité personnelle et la violence conjugale. L'enquête a été réalisée de février à décembre 1999. Au total, 25 874 personnes ont été interviewées, soit plus du double de l'échantillon habituel de 10 000. Ce rapport présente les résultats du module spécial sur la violence conjugale. Les résultats des autres aspects de l'ESG paraîtront en octobre.

Mesure de la violence

La «violence conjugale» a été définie comme les agressions physiques ou sexuelles qui répondent aux définitions juridiques de ces types d'infraction et qui peuvent, lorsqu'elles sont signalées, faire l'objet d'une intervention policière.

La violence conjugale de la part des conjoints a été mesurée par un module de dix questions:

Au cours des cinq dernières années, votre mari/femme/conjoint(e):

A-t-il(elle) menacé de vous frapper avec son poing ou tout autre objet qui aurait pu vous blesser; vous a-t-il(elle) lancé quelque chose qui aurait pu vous blesser; vous a-t-il(elle) poussé(e), empoigné(e) ou bousculé(e) d'une façon qui aurait pu vous blesser; vous a-t-il(elle) giflé(e); vous a-t-il(elle) donné des coups de pied, mordu(e) ou donné un coup de poing; vous a-t-il(elle) frappé(e) avec un objet qui aurait pu vous blesser; vous a-t-il(elle) battu(e); a-t-il(elle) tenté de vous étrangler; a-t-il(elle) utilisé ou menacé d'utiliser une arme à feu ou un couteau contre vous; vous a-t-il(elle) forcé(e) à vous livrer à une activité sexuelle non désirée, en vous menaçant, en vous immobilisant ou en vous brutalisant d'une façon quelconque.

Ces questions sont très semblables aux questions correspondantes utilisées dans l'Enquête de 1993 sur la violence envers les femmes, avec seulement des modifications mineures, afin de garantir des mesures fiables de la violence conjugale pour les hommes et pour les femmes.

  

On estime que 1,2 million d'hommes et de femmes ont été victimes d'une forme quelconque de violence dans leur mariage ou leur union libre au cours des cinq dernières années, selon une nouvelle enquête sur la victimisation et la violence conjugale.

Les données de l'Enquête sociale générale de 1999 révèlent qu'environ 8 % des femmes et 7 % des hommes qui étaient mariés ou qui vivaient en union libre au cours des cinq années précédentes ont été victimes au moins une fois d'une forme quelconque de violence de la part de leur partenaire. Ces chiffres représentent à peu près 690 000 femmes et 549 000 hommes.

Même si les hommes ont signalé beaucoup de violence, l'enquête a révélé que la nature et les conséquences de la violence conjugale étaient plus graves pour les femmes.

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Les femmes se trouvant dans une union marquée par la violence étaient plus susceptibles que les hommes de signaler des formes de violence que l'on pourrait considérer comme plus graves. Par exemple, les femmes étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles avaient été battues, et cinq fois plus susceptibles de dire que leur conjoint avait tenté de les étrangler. Par contre, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de mentionner que leur conjointe les avait giflés, qu'elle leur avait lancé quelque chose, qu'elle leur avait donné des coups de pied, qu'elle les avait mordus ou qu'elle leur avait donné des coups de poing.

En outre, les femmes faisant partie d'une union violente étaient presque cinq fois plus susceptibles que les hommes de craindre pour leur vie, trois fois plus susceptibles que les hommes d'avoir été physiquement blessées par l'agression et cinq fois plus susceptibles de nécessiter des soins médicaux.

Les femmes et les hommes plus jeunes et les couples vivant en union libre étaient les plus à risque d'être agressés par leur partenaire. De plus, les femmes et les hommes dont le partenaire avait recours à la violence psychologique ou buvait beaucoup risquaient davantage d'être victimes de violence conjugale que celles et ceux dont le partenaire ne commettait pas d'actes de violence psychologique ou buvait modérément ou ne buvait pas du tout.

Les femmes sont plus susceptibles de déclarer des actes de violence graves

Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de déclarer des formes de violence que l'on pourrait considérer comme plus graves.

Le quart (25 %) des femmes qui ont été victimes de violence ont dit avoir été battues au moins une fois pendant la période de cinq ans précédant l'enquête, soit plus de deux fois la proportion des hommes (10 %).

De même, 20 % des femmes victimes de violence conjugale ont dit avoir été agressées sexuellement, ce qui est près de sept fois le taux de 3 % des hommes. Environ 13 % des femmes qui ont vécu des expériences de violence conjugale ont déclaré qu'on avait utilisé ou menacé d'utiliser contre elles une arme à feu ou un couteau, comparativement à environ 7 % des hommes.

Par ailleurs, 57 % des hommes victimes de violence conjugale ont déclaré avoir été giflés, contre 40 % des femmes. Environ 51 % des hommes qui ont vécu des expériences de violence conjugale ont dit avoir reçu des coups de pied, avoir été mordus ou avoir reçu des coups de poing, comparativement à 33 % des femmes.

Environ 40 % des femmes vivant dans une union marquée par la violence ont déclaré avoir subi une forme quelconque de blessure physique, comparativement à 13 % des hommes. Aussi, 15 % des femmes ont affirmé avoir eu besoin de soins médicaux par suite d'un acte de violence, contre 3 % des hommes. Une proportion de 38 % des femmes vivant dans une union marquée par la violence ont dit que la violence ou la menace de violence était grave au point de leur faire craindre pour leur vie, comparativement à 7 % des hommes dans ce type d'union.

Gravité de la violence conjugale selon le sexe de la victime, derniers cinq ans

Gravité de la violence conjugale selon le sexe de la victime, derniers cinq ans


  Victimes
  Total Femmes Hommes
             
  en milliers % en milliers % en milliers %
Total des conjoints violents 1 239 100 690 100 549 100
             
Gravité de la violence            
             
Blessures physiques 351 28 279 40 72 13
Aucune blessure physique 858 69 396 57 462 84
Non indiqué/ne sait pas 30 2(1) 15 2(1) 15 3
             
A reçu des soins médicaux 119 10 104 15 15 3(1)
N'a pas reçu de soins médicaux 231 19 174 25 57 10
Aucune blessure physique 858 69 396 57 462 84
Non indiqué/ne sait pas 31 3(1) 16 2(1) 15 3
             
A craint pour sa vie 300 24 259 38 41 7(1)
N'a pas craint pour sa vie 904 73 414 60 490 89
Non indiqué/ne sait pas 35 3(1) 16 2(1) 19 3(1)
1Le coefficient de variation est élevé (de 16,6 % à 33,3 %).
Nota:En raison de l'arrondissement, il se peut que le total des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.

La violence aux mains d'un ex-partenaire était plus grave

Les répondants ont déclaré des formes de violence plus graves aux mains d'un ex-partenaire qu'aux mains de leur partenaire actuel. Il se peut que ce soit parce que certaines personnes sont peut-être plus susceptibles de laisser des mariages violents, ou encore, que les personnes qui se trouvaient dans une relation marquée par la violence n'étaient peut-être pas aussi disposées à parler de violence que celles dont la relation avait pris fin.

Les femmes et les hommes qui avaient été en contact avec un ex-partenaire dans les cinq années précédant l'enquête étaient plus susceptibles de déclarer des incidents plus fréquents et des formes de violence plus graves. Environ 26 % ont dit avoir été battus, 19 %, agressés sexuellement, 19 %, victimes d'une tentative d'étranglement et 17 % ont dit qu'on avait utilisé ou menacé d'utiliser une arme à feu ou un couteau contre eux.

Les hommes qui ont parlé de violence de la part d'un ex-partenaire étaient plus susceptibles que les femmes de dire qu'ils avaient été giflés, qu'on leur avait donné des coups de pied, qu'on les avait mordus ou qu'on leur avait donné des coups de poing, ou encore qu'on leur avait lancé quelque chose. Les femmes qui ont parlé de violence de la part d'un ex-partenaire étaient plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles avaient été battues, qu'on avait tenté de les étrangler et qu'elles avaient été agressées sexuellement.

Taux provinciaux de violence conjugale

Les taux provinciaux de violence conjugale pour les femmes variaient grandement, de 4 % à Terre-Neuve à 12 % à l'Île-du-Prince-Édouard. Parmi les hommes, les taux de violence conjugale variaient de 5 % à Terre-Neuve et en Ontario à 9 % en Alberta et en Colombie-Britannique. Les différences des taux provinciaux de violence conjugale entre les femmes et les hommes, ailleurs qu'en Ontario, n'étaient pas statistiquement significatives.

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La violence conjugale n'est pas un incident isolé

Dans la majorité des cas, la violence conjugale n'était pas un incident isolé. La fréquence de la violence dont étaient victimes les femmes aux mains de leurs partenaires était nettement plus élevée que la fréquence de la violence infligée aux hommes par leurs partenaires.

Dans l'ensemble, 61 % des personnes qui ont déclaré des incidents de violence conjugale en avaient été victimes plus d'une fois pendant la période de cinq ans précédant l'enquête.

Les femmes se trouvant dans une union violente étaient non seulement victimes de formes de violence plus graves, mais aussi plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles en avaient été victimes à plusieurs reprises. Ainsi, 65 % des femmes qui ont dit avoir été agressées par un partenaire l'ont été plus d'une fois. Plus du quart (26 %) ont dit l'avoir été plus de dix fois au cours des cinq dernières années précédant l'enquête.

À l'opposé, 54 % des hommes qui ont vécu des incidents de violence conjugale au cours de la période de cinq ans précédant l'enquête avaient été la cible de plus d'un incident de ce genre, et 13 % ont dit l'avoir été plus de dix fois.

Les jeunes, femmes ou hommes, ainsi que ceux vivant en union libre sont les plus à risque de subir de la violence conjugale

Les jeunes femmes et les jeunes hommes risquent davantage d'être victimes de violence conjugale que les personnes plus âgées. Environ 5 % des femmes de moins de 25 ans ont déclaré au moins un incident de violence dans une union en cours pendant la période de 12 mois précédant l'enquête, comparativement à 1 % des femmes de 45 ans et plus. De même, les hommes de 25 à 34 ans étaient quatre fois plus susceptibles de déclarer un incident de violence que leurs homologues plus âgés.

Le risque d'être victime de violence conjugale est aussi nettement plus élevé pour les femmes et les hommes vivant en union libre. Environ 4 % des personnes vivant en union libre ont déclaré des incidents de violence conjugale au cours des 12 mois précédents, comparativement à 1 % de celles qui étaient mariées.

Deux autres facteurs de risque associés aux taux plus élevés de violence conjugale sont la forte consommation d'alcool et la violence psychologique. Les taux annuels de violence étaient de six fois plus élevés chez les personnes dont le partenaire buvait beaucoup (cinq consommations ou plus à cinq occasions ou plus pendant le mois précédent) que chez celles dont le partenaire buvait modérément ou ne buvait pas du tout.

Aussi, les taux quinquennaux de violence dans les mariages en cours étaient de dix fois plus élevés pour les femmes et les hommes victimes de violence psychologique que pour les autres. La différence était plus marquée dans les relations qui avaient pris fin. Les taux quinquennaux de violence étaient de 15 fois plus élevés pour les femmes et de 13 fois plus élevés pour les hommes qui avaient déclaré des incidents de violence psychologique de la part d'un ex-partenaire.

La violence psychologique consistait, entre autres, à dire des mots blessants, à rabaisser, à limiter les contacts avec la famille et les amis, à faire ou à menacer de faire du tort à quelqu'un d'autre, à endommager ou à détruire des biens et à empêcher l'accès au revenu familial.

Continuité des comportements violents d'une génération à l'autre

Les données ont révélé qu'un grand nombre d'enfants sont témoins de violence entre leurs parents. Dans les cinq années précédant l'enquête, 37 % des victimes de violence conjugale ont déclaré que les enfants avaient entendu ou vu au moins un incident de violence. Cela représente au moins un demi-million d'enfants.

Dans bon nombre de cas, des enfants ont vécu dans des ménages où des actes de violence très graves se sont produits. Dans les ménages où l'on a déclaré qu'un enfant avait été témoin de violence, 41 % des victimes avaient craint pour leur vie à un moment donné au cours des derniers cinq ans et 45 % avaient subi des blessures physiques.

Les enfants étaient près de deux fois plus susceptibles d'être témoins d'actes de violence contre leur mère que contre leur père. De plus, ils étaient les plus susceptibles de voir ou d'entendre des agressions graves contre leur mère. Dans 53 % des cas où un enfant avait vu ou entendu un incident de violence contre sa mère, la femme avait, à un moment donné, fait l'objet d'une menace ou d'une attaque suffisamment grave pour qu'elle craigne pour sa vie. Également dans 53 % des cas, la mère avait subi des blessures physiques.

Baisse récente des actes de violence conjugale contre les femmes

Il ressort de comparaisons entre l'ESG de 1999 et l'Enquête de 1993 sur la violence envers les femmes que le taux de violence conjugale contre les femmes a régressé au fil du temps.

Environ 12 % des femmes ont déclaré avoir été agressées par un conjoint au cours de la période de cinq ans précédant l'enquête de 1993, comparativement à 8 % qui ont mentionné des actes de violence au cours d'une période semblable en 1999, une baisse qui est statistiquement significative. On notait aussi une légère, mais statistiquement significative, diminution de la gravité des agressions au cours de ces deux périodes.

Violence contre d'autres membres de la famille

Le rapport La violence familiale au Canada: un profil statistique renferme également des données sur la violence contre d'autres membres de la famille, surtout les personnes âgées et les enfants.

Les personnes âgées de 65 ans et plus qui habitaient dans un logement privé ont déclaré peu de violence physique. En fait, seulement 1 % de ces personnes qui avaient été en contact avec un conjoint, un enfant adulte ou un soignant au cours des cinq années précédant l'enquête ont indiqué avoir été agressées physiquement. Toutefois, 7 % ont affirmé avoir été victimes d'une forme quelconque de violence psychologique ou d'exploitation financière, la vaste majorité de ces actes ayant été commis par un conjoint.

En 1999, selon les données déclarées par la police, les enfants et les jeunes de moins de 18 ans avaient été victimes de 24 % des agressions signalées par un échantillon de 164 services de police. Ils représentaient une majorité disproportionnée de toutes les victimes d'agressions sexuelles (60 %) et 20 % des victimes de voies de fait. Toutefois, en nombres réels, on comptait près de trois fois plus de voies de fait contre les enfants et les jeunes que d'agressions sexuelles, en raison du nombre plus élevé, dans l'ensemble, de voies de fait.

Homicide entre conjoints: trois fois plus d'épouses que d'époux tués depuis deux décennies

Au cours des deux dernières décennies, les homicides entre conjoints représentaient 15 % de l'ensemble des homicides au Canada, selon les données provenant de l'Enquête sur l'homicide réalisée par le Centre canadien de la statistique juridique. Trois fois plus de femmes ont été tuées par leur mari que de maris par leur femme.

De 1979 à 1998, 1 901 personnes ont été tuées par leur mari ou leur femme - 1 468 femmes et 433 hommes. Malgré les fluctuations annuelles, le taux d'homicides entre conjoints a reculé graduellement pendant ces 20 ans. C'était particulièrement le cas pour les victimes de sexe féminin.

Les taux d'homicides entre conjoints pour les victimes de sexe masculin et de sexe féminin variaient dans les diverses régions du pays. Les taux les plus faibles ont été observés à Terre-Neuve et à l'Île-du-Prince-Édouard, tandis que les taux les plus élevés étaient affichés dans les territoires, suivis des provinces de l'Ouest.

Sur la période de 20 ans, il y a eu 3,4 femmes (y compris celles qui étaient mariées, en union libre, divorcées ou séparées) tuées pour chaque mari tué. Ce ratio était le plus élevé au Nouveau-Brunswick, où 7,6 femmes ont été tuées pour chaque mari tué, suivi du Québec où le ratio était de 5,5 femmes par mari. Les ratios les plus faibles ont été observés dans les Territoires du Nord-Ouest, en Saskatchewan et en Nouvelle-Écosse.

L'alcool était un facteur dans les homicides entre conjoints. De 1979 à 1998, l'abus de l'alcool ou des drogues, ou des deux, a été un facteur dans 39 % des homicides entre conjoints.

Les femmes de moins de 25 ans sont considérées comme les plus à risque d'homicide entre conjoints. Les jeunes femmes sont tuées au taux de 22 pour un million de couples, tandis que les maris de moins de 25 ans sont tués au taux de 10 pour un million de couples. Les maris ont utilisé une arme à feu dans quatre homicides sur dix contre leur femme, tandis que les femmes ont utilisé un couteau dans 60 % des cas pour tuer leur mari.

La publication La violence familiale au Canada: un profil statistique, 2000 (85-224-XIF) est maintenant disponible sans frais dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous les rubriques Produits et services, puis Publications téléchargeables (gratuites).

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services d'information à la clientèle au (613) 951-9023 ou en composant sans frais le 1 800 387-2231.


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