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Le lundi 16 juin 2003

Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes : défis de la fin de l'adolescence

2000-2001

Une écrasante majorité (95 %) des jeunes de 16 et 17 ans se disent en bonne santé, et optimistes quant à leur avenir, selon l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ).

Les changements survenus dans la structure familiale entre 1994 et 1999 n'ont rien changé à la façon dont les enfants ont parlé de leur état de santé en 2000-2001. Cela est resté vrai, que la structure familiale des enfants ait changée ou non dans les six années précédentes, c'est-à-dire qu'ils soient passés d'une famille biparentale à une famille monoparentale, ou l'inverse.

En avançant en âge, certains jeunes commencent à adopter des comportements à risque. Alors que 26 % des jeunes de 16 et 17 ans ont déclaré être restés à l'extérieur toute une nuit sans permission, 29 % ont avoué avoir pris de l'argent à leurs parents sans permission.

Les jeunes ont aussi fait état de symptômes de dépression plus nombreux en vieillissant, puisque 24 % des jeunes de 16 et 17 ans ont déclaré avoir subi des symptômes de dépression, par opposition à 9 % au moment où ils avaient 12 et 13 ans.

Lorsque interrogés sur leurs aspirations scolaires, 88 % des jeunes de 16 et 17 ans ont dit prévoir poursuivre leurs études au-delà du diplôme d'études secondaires. Plus de la moitié de ces jeunes ont affirmé souhaiter décrocher un diplôme universitaire. Toutefois, certains de ces adolescents pourraient changer leurs plans au moins durant les premières années suivant le secondaire. En effet, selon les données du Recensement de 2001, seulement 30 % des jeunes adultes de 20 à 24 ans sont allés à l'université.


Note aux lecteurs

L'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), élaborée conjointement par Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada, est une enquête exhaustive qui suit le développement des enfants au Canada et trace un profil de leur vie. L'enquête sert à observer le développement des enfants et à mesurer l'incidence de divers facteurs, tant positifs que négatifs, sur celui-ci.

Cet article met en lumière les faits saillants qu'a fait ressortir une analyse préliminaire des renseignements qui ont été recueillis auprès de jeunes de 16 et 17 ans en 2000-2001 qui avaient été suivis depuis qu'ils avaient 10 et 11 ans en 1994-1995.

Comme toutes les enquêtes longitudinales, l'ELNEJ ne présente pas un taux de réponse parfait. Le niveau de non-réponse a augmenté graduellement au fil des ans, en particulier pour le questionnaire rempli par les jeunes eux-mêmes. En 2000-2001, le taux de réponse à la plupart des questions traitées dans cet article se situait entre 75 % et 80 % de ceux qui ont répondu aux autres volets de l'enquête. L'analyse présentée ici porte sur les répondants seulement. Elle risque donc d'être entachée d'un certain biais de non-réponse. On peut se procurer sur demande un rapport sur la qualité des données, qui donne les coefficients de variation des variables à l'étude et les taux de réponse aux questions clés dont il est fait état ici.

Le premier cycle de l'ELNEJ, mené à la fin de 1994 et au début de 1995, avait permis d'interviewer les parents d'environ 23 000 enfants âgés de 11 ans ou moins. Les parents avaient fourni des renseignements, non seulement sur leurs enfants, leur école et leur quartier, mais également au sujet d'eux-mêmes et de leur famille. Environ 3 400 enfants de 10 et 11 ans à l'époque ont été invités à répondre à des questions qui leur ont été posées directement sur eux-mêmes. Ces données ont ceci de particulier qu'elles sont venues directement de l'enfant. Le présent communiqué met l'accent sur les données recueillies directement auprès de ces mêmes jeunes à compter du quatrième cycle de l'ELNEJ, mené en 2000-2001. Les jeunes ont donné leur propre évaluation de leurs expériences, de leur état de santé et de leurs comportements à risque, comme le fait de prendre de l'argent à leurs parents et de sortir une nuit complète sans permission.

On a demandé à des jeunes de 16 et 17 ans d'indiquer à quelle fréquence ils ont éprouvé une série de problèmes affectifs définis comme les suivants : perte d'appétit, sommeil agité, pessimisme au sujet de l'avenir, solitude, sentiment que tout exige un effort, ou difficulté de vaincre la déprime. Si, selon ses réponses, une personne avait dépassé un certain nombre et une certaine intensité de sentiments, elle était réputée avoir des symptômes de dépression. Dans cet article, les jeunes sont considérés avoir des symptômes de dépression s'ils se situent dans les premiers 10 % de la distribution de l'échelle de dépression.

L'enquête continuera de recueillir des renseignements au sujet de ces mêmes jeunes, tous les deux ans, jusqu'à l'âge adulte.


En avançant en âge, plus de jeunes déclarent passer la nuit hors du foyer familial et prendre de l'argent à leurs parents

La persistance des comportements comme le fait de prendre de l'argent à leurs parents sans permission et de se livrer à des combats causant des blessures physiques a été évaluée en comparant les réponses fournies par les mêmes jeunes lorsqu'ils avaient 12 et 13 ans (en 1996-1997) avec leurs réponses quand ils avaient 16 et 17 ans (en 2000-2001).

Cette comparaison révèle que certains comportements se sont intensifiés, alors que d'autres ont eu tendance à demeurer stables dans le temps. Ainsi, 9 % des jeunes qui avaient 12 et 13 ans en 1996-1997 ont dit être sortis une nuit complète sans la permission de leurs parents au moins une fois. En 2000-2001, 27 % de ces jeunes, désormais âgés de 16 et 17 ans, ont dit être sortis une nuit complète sans permission au moins une fois, et environ un tiers d'entre eux ont dit l'avoir fait trois fois ou plus l'année précédente.

Si l'on considère un autre type de comportement à risque, on apprend que 15 % des jeunes âgés de 12 et 13 ans en 1996-1997 avaient dit avoir pris de l'argent à leurs parents au moins une fois. Quatre ans plus tard, parmi le même groupe de jeunes, désormais âgés de 16 et 17 ans, environ 29 % ont admis avoir pris de l'argent à leurs parents sans permission une fois ou deux, et environ un quart d'entre eux ont dit l'avoir fait trois fois ou plus au cours des 12 mois précédents.

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Par ailleurs, les proportions des mêmes jeunes qui se livrent à d'autres comportements pouvant être considérés de nature plus délinquante, comme des combats causant des blessures physiques (5 %) ou des dommages matériels aux biens d'autrui (12 %), sont demeurées relativement stables au cours de cette période de quatre ans.

Certains de ces comportements à risque sont aussi associés à la consommation de marijuana. Interrogés sur la consommation de drogues qu'ils auraient faite dans les 12 mois précédant l'enquête en 2000-2001, 44 % des jeunes de 16 et 17 ans ont dit avoir fumé de la marijuana. La fréquence de consommation de marijuana était de 1,8 à 2,6 fois plus élevée chez les jeunes qui ont participé à d'autres comportements à risque, tels le fait de passer la nuit hors du foyer sans permission, de prendre de l'argent aux parents ou de causer des dommages matériels aux biens d'autrui.

Chez les jeunes de 16 et 17 ans qui ont dit être sortis une nuit complète sans permission, 72 % ont dit avoir fait l'essai de la marijuana, tandis que 28 % ont dit ne pas avoir fumé de marijuana. En outre, pour les 16 et 17 ans qui ont dit avoir pris de l'argent à leurs parents, 64 % ont déclaré avoir fumé de la marijuana. Pour les jeunes de 16 et 17 ans qui ont déclaré avoir endommagé la propriété d'autrui, 69 % ont dit avoir fumé de la marijuana.

Les symptômes de dépression augmentent avec l'âge

L'ELNEJ a demandé aux jeunes de 16 et 17 ans d'indiquer à quelle fréquence ils avaient une série de problèmes affectifs particuliers. Selon les données recueillies, les symptômes de dépression, d'anxiété et de détresse déclarés par les adolescents ont été plus nombreux alors qu'ils avançaient en âge entre 1996-1997 et 2000-2001.

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En 1996-1997, 9 % des jeunes de 12 et 13 ans ont dit présenter des symptômes de dépression. En 2000-2001, soit lorsque les mêmes jeunes avaient 16 et 17 ans, la proportion de ceux qui ont déclaré afficher des symptômes de dépression avait plus que doublé, atteignant 24 %.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4450.

Le présent rapport fait état de certaines constatations préliminaires basées sur les données du quatrième cycle de l'ELNEJ. Un document analytique plus en profondeur sur la fin de l'adolescence sera offert à l'automne de 2003. On y étudiera la relation entre les comportements à risque, de même que la dépression et la réussite scolaire, l'attitude des parents, les antécédents socio-économiques et la structure familiale.

Pour plus de renseignements sur les données recueillies au cours des quatre premiers cycles de l'ELNEJ ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 1 800 461-9050 ou au (613) 951-3321 (des@statcan.gc.ca), avec Ruth Martin au (613) 951-5700 (ruth.martin@statcan.gc.ca), Statistique Canada, ou encore avec Satya Brink au (613) 953-6622 (satya.brink@hrdc-drhc.gc.ca), Développement des ressources humaines Canada.



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Date de modification : 2003-06-16 Avis importants