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Le mercredi 3 septembre 2003

Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : santé mentale et bien-être

2002

Les Canadiens souffrent dans des proportions somme toute équivalentes tant d'un trouble dépressif majeur que de l'un des principaux problèmes de santé chroniques, notamment la maladie cardiaque, le diabète ou un problème thyroïdien, selon de nouvelles données sur la santé mentale et le bien-être tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Quelque 4 % des personnes interviewées durant l'enquête ont dit avoir éprouvé des symptômes ou des sentiments associés à un trouble dépressif majeur. Les proportions correspondantes sont de 5 % pour le diabète, 5 % pour la maladie cardiaque et 6 % pour un problème thyroïdien.

Troubles mentaux ou problèmes de dépendance à une substance étudiés au cours des 12 mois qui ont précédé l'enquête
  Total Hommes Femmes
  Nombre % Nombre % Nombre %
Trouble dépressif majeur 1 120 000 4,5 420 000 3,4 700 000 5,5
Trouble de la manie 190 000 0,8 90 000 0,7 100 000 0,8
Tout trouble de l'humeur 1 210 000 4,9 460 000 3,8 750 000 5,9
Trouble de panique 400 000 1,6 130 000 1,1 270 000 2,1
Agoraphobie 180 000 0,7 40 000 0,4 140 000 1,1
Trouble d'anxiété sociale (phobie sociale) 750 000 3,0 310 000 2,6 430 000 3,4
Tout trouble anxieux 1 180 000 4,7 440 000 3,6 740 000 5,8
Dépendance à l'alcool 640 000 2,6 470 000 3,8 170 000 1,3
Dépendance aux drogues illicites 170 000 0,7 120 000 1,0 50 000 0,4
Toute dépendance à une substance 740 000 3,0 540 000 4,4 200 000 1,6
Total, tout trouble mental ou problème de dépendance à une substance étudié 2 600 000 10,4 1 190 000 9,7 1 410 000 11,1

Il aurait certainement été impossible de couvrir l'ensemble de tous les troubles mentaux. Le trouble dépressif majeur compte parmi les cinq troubles mentaux qui ont été évalués dans le cadre de l'enquête. Les autres troubles sont le trouble de la manie, le trouble de panique, la phobie sociale et l'agoraphobie, de même que la dépendance à l'alcool et aux drogues illicites.


Note aux lecteurs

Ce communiqué est fondé sur des données recueillies de mai à décembre 2002, lors du deuxième cycle de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC). L'enquête a été menée auprès d'environ 37 000 personnes de 15 ans et plus dans toutes les provinces. Des renseignements et des définitions relatifs au présent communiqué sont maintenant disponibles.

Chaque cycle de collecte de deux ans de l'ESCC comprend deux volets distincts, soit une enquête à l'échelon de la région sociosanitaire la première année et une enquête à l'échelon provincial portant sur un thème particulier la deuxième année.

Ce cycle particulier est conçu pour fournir des données fiables, complètes et comparables sur certains problèmes de santé mentale.

La population cible du deuxième cycle de l'ESCC comprend les membres de la population à domicile de 15 ans et plus de toutes les provinces, sauf les personnes qui résident dans les réserves indiennes, les membres à temps plein des Forces armées canadiennes, les établissements de soins de santé et certaines régions éloignées.

Le présent article porte sur la santé mentale et l'utilisation des services de santé. Une foule de renseignements supplémentaires sont également disponibles.

Les Forces canadiennes ont mandaté Statistique Canada afin de mener une enquête sur la santé mentale et le bien-être au sein de ses effectifs. Les résultats du supplément à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes sur la santé mentale et le bien-être - Forces canadiennes 2002 seront diffusés le 5 septembre 2003.


En tout, 1 Canadien sur 10 âgé de 15 ans et plus, ce qui représente environ 2,6 millions de personnes, a déclaré avoir éprouvé des symptômes correspondant à des problèmes de dépendance à une substance, c'est-à-dire l'alcool ou une drogue illicite, ou à un des cinq troubles mentaux couverts par l'enquête à un moment donné au cours des 12 mois qui ont précédé l'interview.

D'après l'Organisation mondiale de la santé, 5 des 10 causes principales d'incapacité sont liées à des troubles mentaux. L'organisme prévoit que, dans moins de 20 ans, la dépression sera la deuxième cause d'incapacité en importance dans le monde. Santé Canada estime qu'en 1998, la maladie mentale représentait le troisième plus important poste de dépenses au chapitre des soins de santé directs, plus de 4,7 milliards de dollars ayant été dépensés à cet égard.

La prévalence globale des troubles de santé mentale et de la dépendance à une substance mesurés lors de l'enquête est à peu près la même chez les femmes que chez les hommes. Environ 1,4 million de femmes, soit 11 % de la population féminine, ont éprouvé des symptômes correspondant à ces problèmes comparativement à 1,2 million, soit 10 %, des hommes.

Bien que les taux d'ensemble pour les hommes et les femmes soient semblables, l'analyse révèle toutefois des différences selon le type de trouble. Les troubles de l'humeur et les troubles anxieux étudiés sont plus courants chez les femmes que chez les hommes. En ce qui concerne les troubles de l'humeur étudiés, 6 % des femmes ont déclaré avoir éprouvé des sentiments et des symptômes correspondant à un trouble dépressif majeur ou à un trouble de la manie, alors que 4 % des hommes ont déclaré avoir vécu une situation comparable au cours de la même période.

Dans le cas des troubles anxieux étudiés, 6 % des femmes et 4 % des hommes ont déclaré avoir éprouvé des sentiments et des symptômes correspondant au trouble panique, à l'agoraphobie ou à la phobie sociale.

La prévalence liée à la dépendance à une substance comme l'alcool ou les drogues illicites est nettement plus marquée chez les hommes (4 %) que chez les femmes (2 %).

Les jeunes de 15 à 24 ans sont plus susceptibles de souffrir de certains troubles mentaux ou de problèmes liés à la dépendance à une substance

Bien que les troubles mentaux se manifestent à toutes les étapes de la vie, les résultats de l'enquête révèlent certaines variations de la répartition selon le groupe d'âge.

Les adolescents, les adolescentes et les jeunes adultes de 15 à 24 ans sont plus susceptibles que le reste de la population de présenter les troubles mentaux et les problèmes de dépendance à une substance étudiés.

Près de 18 % des participants à l'enquête de 15 à 24 ans ont déclaré avoir éprouvé des sentiments et des symptômes concordant avec un des troubles mentaux ou un des problèmes de dépendance à une substance étudiés. Parmi les participants de 25 à 44 ans, près de 12 % ont dit avoir éprouvé de tels sentiments et symptômes, tandis qu'il en était ainsi de 8 % des personnes de 45 à 64 ans et de moins de 3 % des personnes âgées de 65 ans et plus.

La dépendance à l'alcool et aux drogues illicites touche un nombre nettement plus grand d'adolescents et de jeunes adultes de 15 à 24 ans. Près de 8 % d'entre eux ont fait état d'une dépendance à de telles substances, tandis qu'environ 3 % des personnes de 25 à 44 ans avaient des problèmes de cet ordre.

La majorité des personnes souffrant d'un trouble mental ou d'une dépendance à une substance étudiés n'ont pas recherché l'aide d'un professionnel

Malgré la détresse qui est souvent associée à la maladie mentale, seulement 32 % des personnes qui ont dit avoir éprouvé des sentiments ou des symptômes correspondant aux troubles mentaux ou aux problèmes de dépendance à une substance étudiés ont consulté, en personne ou par téléphone, un professionnel de la santé, comme un psychiatre, un médecin de famille, un médecin spécialisé, un psychologue ou une infirmière, et ce, au cours des 12 mois qui ont précédé l'enquête.

Les personnes qui ont déclaré avoir consulté, en personne ou par téléphone, un professionnel de la santé pour des problèmes liés à leurs émotions ou à la consommation d'alcool ou de drogue se sont adressées le plus souvent à un médecin de famille. Près de 26 % des personnes présentant un trouble mental étudié ont consulté cette catégorie de professionnels de la santé au moins une fois au cours de l'année qui a précédé l'interview. Viennent ensuite les psychiatres, qui ont été consultés par près de 12 % de ces personnes et les psychologues, consultés par tout juste un peu plus de 8 % d'entre elles.

Les personnes qui ont dit avoir éprouvé des sentiments ou des symptômes concordant avec un trouble mental ou un problème de dépendance à une substance étudiés ont également déclaré s'être adressées à d'autres catégories de professionnels. Environ 10 % ont consulté en personne ou par téléphone un travailleur social au cours des 12 mois qui ont précédé l'enquête. Enfin, près de 4 % d'entre elles ont parlé à un conseiller religieux ou spirituel, comme un prêtre, un aumônier ou un rabbin.

Outre les consultations et les services professionnels susmentionnés, les Canadiens souffrant des troubles mentaux ou des problèmes de dépendance à une substance étudiés ont eu recours à des méthodes comme les groupes d'entraide (5 %), les lignes d'aide téléphonique (2 %) et les groupes de soutien sur Internet (2 %).

Dans l'ensemble, près d'un million de Canadiens, soit 37 % de ceux souffrant de tout trouble mental ou de problème de dépendance à une substance étudié, ont utilisé une certaine forme de soins de santé ou de ressources communautaires en raison de leurs émotions, de leur santé mentale ou de problèmes liés à la consommation d'alcool ou de drogue.

Les adolescents et les jeunes adultes sont moins susceptibles d'utiliser les ressources de santé mentale malgré la plus forte prévalence des troubles

Selon les nouvelles données de l'enquête, les adolescents et les jeunes adultes sont plus nombreux que les autres groupes d'âge à souffrir des troubles mentaux ou des problèmes de dépendance à l'alcool ou aux drogues illicites étudiés, mais ils sont les moins susceptibles d'utiliser toute forme de ressources. Le quart des personnes de 15 à 24 ans ont déclaré avoir eu recours à certaines catégories de ressources durant l'année qui a précédé l'enquête. Elles ont ainsi pu consulter en personne ou au téléphone tout type de professionnel de la santé, un conseiller religieux, un groupe d'entraide ou une ligne d'aide téléphonique.

Pour leur part, les adultes de 25 à 64 ans étaient plus susceptibles d'avoir recours aux ressources de santé mentale, bien qu'environ seulement 45 % d'entre eux aient déclaré avoir utilisé ce genre de ressources, comparativement au tiers des personnes âgées de 65 ans et plus.

Une personne sur cinq souffrant d'un trouble mental ou d'un problème de dépendance à une substance a déclaré des besoins de soins de santé perçus comme étant non satisfaits

Environ 21 % des personnes présentant un des troubles mentaux ou des problèmes de dépendance à une substance étudiés ont déclaré avoir eu le sentiment qu'elles avaient besoin d'aide à cause de leurs émotions, de leur santé mentale ou de leur consommation d'alcool ou de drogue, mais ne pas l'avoir reçue au cours des 12 mois qui ont précédé l'enquête.

L'enquête a permis de recueillir des renseignements sur les raisons pour lesquelles des personnes n'ont pas obtenu l'aide dont elles avaient besoin en ce qui a trait à leurs émotions, leur santé mentale ou leur consommation d'alcool ou de drogue. Les participants pouvaient indiquer plus d'une raison parmi lesquelles trois ont été citées plus fréquemment : 31 % ont dit qu'ils préféraient s'en occuper eux-mêmes, 19 % ne s'en sont pas occupés ou étaient indifférents, et 18 % ont déclaré avoir peur de demander de l'aide ou de ce que les autres auraient pensé.

Une proportion un peu plus importante de femmes que d'hommes ont fait état de tels besoins de soins de santé perçus comme étant non satisfaits. Plus de 22 % d'entre elles ont déclaré avoir eu besoin d'aide pour des problèmes reliés à leurs émotions, leur santé mentale ou leur consommation d'alcool ou de drogue, mais ne l'ont pas reçue, tandis que moins de 20 % des hommes ont fait la même déclaration.

Les personnes de 65 ans et plus ont déclaré nettement moins fréquemment des besoins non satisfaits. Près de 9 % d'entre elles estimaient avoir eu besoin d'aide, mais ne pas l'avoir reçue.

Lorsqu'on considère les besoins non satisfaits selon le groupe d'âge, la plus forte proportion de tels besoins a été observée parmi les personnes de 15 à 24 ans (24 %) et parmi celles de 25 à 44 ans (22 %). Quant aux personnes de 45 à 64 ans aux prises avec l'un des problèmes de santé mentale ou de dépendance à des substances étudiés, 17 % d'entre elles ont fait état de besoins non satisfaits en matière de soins de santé mentale.

La grande majorité des utilisateurs de soins de santé mentale sont satisfaits de l'aide reçue

Si les taux d'utilisation des services de soins liés à la santé mentale sont faibles, le degré de satisfaction déclaré par les personnes qui ont consulté des professionnels de la santé pour des problèmes reliés à leurs émotions, leur santé mentale ou leur consommation d'alcool ou de drogue est élevé.

Plus de 82 % des personnes ayant éprouvé des sentiments ou des symptômes correspondant aux troubles mentaux ou aux problèmes de dépendance à une substance étudiés, qui ont consulté un professionnel de la santé, se sont dit satisfaites ou très satisfaites des traitements et services prodigués.

L'aide offerte par ces professionnels est également perçue comme étant positive. Dans l'ensemble, 60 % des personnes qui souffraient de tout trouble mental ou problème de dépendance à une substance étudiés ont dit que la consultation d'un professionnel pour des problèmes liés à leurs émotions, leur santé mentale ou la consommation d'alcool ou de drogue les avait « beaucoup » aidées.

Les femmes déclarent un plus grand nombre de journées perdues à cause d'un trouble mental

Au cours des deux semaines qui ont précédé l'enquête, la grande majorité des Canadiens qui ont déclaré être aux prises avec l'un des problèmes mentaux étudiés n'ont toutefois mentionné aucune forme d'incapacité découlant de ces problèmes. Cependant, 6 % des Canadiens présentant l'un des troubles mentaux ou problèmes de dépendance à une substance étudiés ont déclaré avoir connu au moins une journée d'incapacité. À cette occasion, ils ont dû garder le lit ou réduire leurs activités à cause de leur état émotionnel, de leur santé mentale ou de leur consommation d'alcool ou de drogue.

En moyenne, les hommes autant que les femmes ont déclaré un nombre sensiblement équivalent de journées d'incapacité à cause de leurs émotions, de leur santé mentale ou de leur consommation d'alcool ou de drogue. Plus de 6 % des femmes et 5 % des hommes souffrant d'un trouble mental ou d'un problème de dépendance à une substance étudié ont déclaré au moins une journée d'incapacité au cours de la période de 14 jours qui a précédé l'interview.

Les personnes qui ont éprouvé des sentiments et des symptômes correspondant à l'un des troubles mentaux ou problèmes de dépendance à une substance étudiés ont déclaré une prévalence accrue d'incapacité attribuable à une cause physique. Plus de 20 % des personnes manifestant au moins un trouble mental ou un problème de dépendance à une substance étudiés ont déclaré avoir dû garder le lit ou réduire leurs activités pour une raison de nature physique. Par contre, 12 % seulement des Canadiens n'ayant pas éprouvé ce genre de problème de santé mentale ont fait état d'une telle incapacité.

La publication Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - santé mentale et bien-être, 2002 (82-617-XIF, gratuite) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (). À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Santé.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 5015.

Pour plus de renseignements sur l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : santé mentale et bien-être ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Lorna Bailie au (613) 951-0837 (lorna.bailie@statcan.gc.ca), Division de la statistique de la santé.



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Date de modification : 2003-09-03 Avis importants