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Le mercredi 16 février 2005

Étude : Participation aux études postsecondaires

1993 à 2001

Malgré la croissance des obstacles financiers au cours des années 1990, les jeunes de familles à revenu moyen ou faible n'étaient pas moins susceptibles de fréquenter l'université en 2001 qu'ils ne l'étaient en 1993, selon une nouvelle étude.

L'étude a pour but d'examiner la relation entre le niveau de scolarité et le revenu des parents, d'une part, et la participation aux études postsecondaires des enfants, d'autre part, au Canada entre 1993 et 2001.

Prolongeant une tendance de longue date, les jeunes âgés de 18 à 24 ans dont les parents avaient un haut niveau de scolarité et un revenu élevé (supérieur à 100 000 $ par an) demeuraient les plus susceptibles de faire des études universitaires.

Cependant, alors que les frais de scolarité et l'endettement des étudiants ont augmenté de façon spectaculaire, l'écart entre les taux de participation aux études universitaires des jeunes de familles à revenu élevé et de ceux provenant de familles à revenu moyen ou faible ne s'est pas accentué entre 1993 et 2001.

De 1993 à 2001, les frais moyens d'inscription à un programme universitaire de premier cycle sont passés de 2 023 $ à 3 577 $, soit une augmentation de 77 %.

Pour ce qui est de l'endettement des étudiants, le montant dû par les diplômés universitaires et collégiaux était 76 % plus élevé en 2000 qu'en 1990. En 2000, la dette des titulaires d'un baccalauréat était, en moyenne, de 20 000 $ et celle des titulaires d'un diplôme collégial, de près de 13 000 $.

En général, le taux de participation aux études universitaires est d'autant plus élevé que le revenu familial est élevé. Cependant, d'après l'étude, les taux de participation ont peu varié au cours des années 1990 chez les jeunes provenant d'une famille à revenu moyen, c'est-à-dire de 25 000 $ à 75 000 $ par an, ou d'une famille à faible revenu, c'est-à-dire inférieur à 25 000 $ par an.

Si l'on tient compte de l'effet du niveau de scolarité et du revenu des parents, l'étude indique que les taux de participation aux études universitaires sont plus fortement associés au niveau de scolarité des parents qu'à leur revenu. Par contre, aucune association importante ne se dégage entre la participation aux études collégiales et le niveau de scolarité des parents.

La relation entre le revenu des parents et la participation aux études postsecondaires persiste

Corroborant les résultats de travaux antérieurs, l'étude indique que les jeunes provenant de familles à revenu élevé étaient, toutes proportions gardées, nettement plus nombreux à fréquenter l'université que ceux provenant de familles à faible revenu.


Note aux lecteurs

La présente étude est fondée sur des données tirées de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), une enquête par panel longitudinale réalisée auprès des particuliers.

L'étude porte sur deux échantillons. Le premier comprend tous les participants à l'EDTR âgés de 18 à 24 ans qui ne fréquentaient plus l'école primaire ou secondaire durant l'année de référence.

Le deuxième échantillon comprend les participants à l'EDTR âgés de 18 à 24 ans qui ne fréquentaient plus l'école primaire ou secondaire et qui vivaient avec au moins un parent (biologique, par alliance, adoptif ou de famille d'accueil) durant l'année de référence.


Le taux d'inscription à l'université était environ deux fois plus élevé chez les jeunes vivant dans une famille dont le revenu annuel était égal ou supérieur à 100 000 $ que chez ceux appartenant à une famille gagnant moins de 25 000 $.

En 2001, environ 46 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans venant de familles à revenu élevé avaient terminé des études universitaires ou étaient inscrits à l'université, comparativement à 20 % des jeunes de familles à faible revenu.

Bien que le taux de participation aux études universitaires augmente généralement à mesure qu'augmente le revenu familial, l'écart entre les taux observés pour les familles à faible revenu et les familles à revenu moyen-inférieur est peu important. En 2001, environ 24 % des jeunes provenant de familles dont le revenu annuel variait de 25 000 $ à 50 000 $ fréquentaient l'université. Pour les jeunes provenant de familles dont le revenu était compris entre 50 000 $ et 75 000 $, la proportion était de 25 %.

L'écart entre les taux de participation aux études universitaires observés pour les familles à revenu élevé et à faible revenu a persisté entre 1993 et 2001, sans toutefois varier de façon significative.

En ce qui concerne la participation aux études collégiales, l'écart entre les taux en fonction du revenu familial était nettement plus faible que pour la participation aux études universitaires. Toutefois, si l'on ne tient compte que des jeunes âgés de 18 à 24 ans qui ne fréquentaient pas l'université, l'écart s'était agrandi.

Parmi les jeunes âgés de 18 à 24 ans qui ne fréquentaient pas l'université, 40 % de ceux provenant d'une famille à faible revenu participaient à des études collégiales. Par comparaison, 60 % des jeunes ne fréquentant pas l'université et appartenant à une famille à revenu élevé participaient à des études collégiales. Cet écart est demeuré constant au cours des années 1990.

La participation aux études universitaires était d'autant plus probable que le niveau de scolarité des parents était élevé

Alors que la participation aux études universitaires était fortement corrélée au niveau de scolarité des parents, il n'en était pas de même de la participation aux études collégiales.

Les chances de participer à des études universitaires étaient plus nombreuses chez les enfants d'universitaires que chez ceux de personnes ayant fait moins d'études.

En 2001, 17 % seulement des jeunes dont les parents possédaient un diplôme d'études secondaires ou n'avaient pas terminé leurs études secondaires fréquentaient l'université. Pour les jeunes dont les parents avaient fait des études collégiales, le taux de participation était de 28 %. Enfin, la moitié des jeunes dont les parents avaient fait des études universitaires fréquentaient eux-mêmes l'université.

L'écart entre les taux de participation des jeunes dont les parents ont fait beaucoup d'études et de ceux dont les parents en ont fait peu est demeuré constant de 1993 à 2001, soit les années couvertes par cette portion de l'étude.

De surcroît, si l'on tient compte à la fois du niveau de scolarité et du revenu des parents, la participation aux études universitaires est plus fortement corrélée au niveau de scolarité qu'au revenu des parents.

Par ailleurs, les enfants dont les parents ne possédaient qu'un diplôme d'études secondaires ou n'avaient pas terminé leurs études secondaires étaient tout aussi susceptibles de participer à des études collégiales que ceux dont les parents possédaient un diplôme universitaire. Cette tendance est également demeurée constante de 1996 à 2001.

La différence de participation selon le sexe était en faveur des femmes au niveau universitaire

De 1993 à 2001, environ trois Canadiens âgés de 18 à 24 ans sur cinq qui ne fréquentaient plus l'école primaire ou secondaire ont participé à une forme d'études postsecondaires.

De ces jeunes, environ un sur trois faisaient des études collégiales. Une proportion plus faible, un sur quatre, fréquentaient l'université. Une proportion un peu plus forte, presque deux sur cinq, s'étaient inscrits à l'université à un moment donné de leur vie étudiante.

Le taux de participation aux études postsecondaires était plus élevé chez les filles que chez les garçons, principalement en raison de leur taux plus élevé de fréquentation de l'université. Cependant, la différence selon le sexe entre les taux de participation aux études universitaires ne s'est pas accentuée au cours des années 1990.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3889.

L'étude intitulée Participation aux études postsecondaires au Canada : le rôle du revenu et du niveau de scolarité des parents a-t-il évolué au cours des années 1990?, no 243 (11F0019MIF2005243, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À partir de la page d'accueil, sélectionnez Études, sous Parcourir les périodiques et les séries analytiques, choisissez Gratuits et payants, puis, sous Séries, sélectionnez Direction des études analytiques.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marc Frenette au (613) 951-4228 ou avec René Morissette au (613) 951-3608, Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail.



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Date de modification : 2008-11-16 Avis importants