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Le lundi 21 mars 2005

Étude : Les industries du textile et du vêtement

1992 à 2004

Les industries du textile et du vêtement se sont contractées depuis le début du millénaire alors que les importations de ces produits accaparaient une part majoritaire et grandissante du marché canadien, selon une nouvelle étude.

En 1992, les textiles importés représentaient 43 % du marché canadien et les vêtements importés, 35 %. En 2004, plus de 60 % de ces marchés étaient approvisionnés en biens importés.

C'est à la Chine que reviennent les gains les plus importants sur le marché canadien des importations de textiles et de vêtements. Cependant, l'Inde et le Mexique ont aussi fait des percées sur le marché canadien.

Dans les années 1990, la forte demande en provenance des États-Unis a retardé l'effet de la pénétration accrue des importations. Toutefois, la production et l'emploi sont maintenant à la baisse dans les industries canadiennes du textile et du vêtement. En fait, nos industries nationales sont en train de se contracter.

Les pertes d'emplois dans les industries canadiennes ont grimpé. La croissance de l'emploi dans l'industrie canadienne du textile s'est poursuivie jusqu'en 2003. Cette année-là, il y avait 54 800 travailleurs du textile, comparativement à 53 500 en 2002. Toutefois, en 2004, leur nombre est descendu à 50 400, ce qui se rapprochait davantage des niveaux observés en 1999.

La situation était pire dans l'industrie du vêtement, où l'emploi s'est replié graduellement, étant passé de 94 000 en 2002 à 84 000 en 2003, puis à 71 000 en 2004.

Le démantèlement des obstacles commerciaux a joué un rôle important

L'élimination des obstacles au commerce multilatéral est un facteur important qui explique cette évolution. Des années 1970 jusqu'au milieu des années 1990, le commerce des textiles et des vêtements était régi par un système de quotas d'importation, qui avait été négocié entre les principaux importateurs et les principaux exportateurs de textiles et de vêtements. En tant que grand importateur, le Canada a négocié de nombreuses ententes avec des pays comme la Chine et l'Inde.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur une étude intitulée Extension ou contraction? Les industries du textile et du vêtement au Canada qui paraît aujourd'hui dans Analyse en bref, une publication électronique.

Cette étude examine l'évolution du commerce international, de la production et de l'emploi dans les industries du textile et du vêtement de 1992 à 2004. Il étudie aussi les partenaires commerciaux en ce qui concerne les textiles et les vêtements.

Elle complémente l'étude spéciale intitulée «Industries canadiennes du textile et du vêtement» et publiée dans L'observateur économique canadien de mars 2005. Cette dernière présente une analyse du commerce mondial des produits de textiles et de vêtements ainsi que de la productivité dans les industries du textile et du vêtement.

Le textile et le vêtement sont deux industries canadiennes distinctes. L'industrie du textile fabrique une vaste gamme de fils, de filaments et de tissus. Elle produit aussi des feutres, des tapis, des couvertures, des couches, des produits hygiéniques, des tuyaux d'incendie, des cordes et des parachutes.

L'industrie du vêtement produit des vêtements pour hommes, pour dames et pour enfants, ainsi que des fourrures, des vêtements de base, des bas et des chaussettes, des gants, des chandails et des vêtements de travail.


Le système de quotas s'appelait l'Arrangement multifibre. À la suite des négociations du Cycle d'Uruguay, les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce se sont engagés à éliminer tous ces quotas en quatre étapes entre le 1er janvier 1995 et le 1er janvier 2005.

Un engagement de réduction des tarifs sur le commerce des produits textiles et vestimentaires était un autre résultat du Cycle d'Uruguay.

Devant la diminution des tarifs et la levée des quotas depuis 1995, les entreprises canadiennes se sont mises à la recherche de fournisseurs étrangers.

Les importations accaparent une part croissante du marché canadien

Avant l'instauration de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis en 1989, les produits de fabrication canadienne satisfaisaient à environ 70 % de la demande intérieure de textiles et de vêtements.

Par la suite, entre 1989 et 1992, les importations en provenance des États-Unis ont monté en flèche, et les produits importés formaient une part beaucoup plus importante du marché canadien. En 1998, les textiles et les vêtements importés avaient ravi plus de la moitié du marché canadien aux produits de fabrication canadienne.

En 1992, les produits importés représentaient 43 % du marché canadien des textiles. En 2004, cette proportion était passée à pas moins de 60 %. De même, les vêtements importés accaparaient 35 % du marché canadien en 1992. En 2004, cette part avait atteint 62 %.

Le commerce des textiles et des vêtements entre le Canada et les États-Unis était en plein essor dans les années 1990 sous l'effet de l'Accord de libre-échange, dans le cadre duquel les deux pays se sont engagés à éliminer graduellement les tarifs sur presque tous les biens.

À mesure que les obstacles au commerce des textiles et des vêtements étaient éliminés pour les autres pays, on constate que ce partenaire commercial a perdu beaucoup de terrain en faveur de la Chine et, dans une moindre mesure, de l'Inde.

Entre 1992 et 1999, la part américaine des importations totales de textiles au Canada est passée de 53 % à 62 %. Toutefois, entre 1999 et 2004, cette proportion est retombée à 53 %.

On observe le même phénomène du côté des vêtements. De 1992 à 1998, la valeur des produits vestimentaires importés des États-Unis a plus que doublé, étant passée de 343,9 millions de dollars à 883,6 millions de dollars.

Toutefois, au cours des six années qui ont suivi, la valeur des importations en provenance des États-Unis est descendue à 583,4 millions de dollars. Ainsi, la part américaine des importations totales de vêtements au Canada est tombée de 20 % à seulement 9 %.

La Chine a enregistré les gains les plus importants

C'est à la Chine que reviennent les gains les plus importants sur le marché canadien des importations de textiles et de vêtements.

La part chinoise des importations de textiles était relativement stable (6 %) entre 1992 et 1999. En 2002, les importations en provenance de la Chine avaient doublé et leur part des importations au Canada était passée à 11 %.

En 2004, la Chine expédiait au Canada des produits textiles d'une valeur d'environ 800 millions de dollars, ce qui représentait 15 % de l'ensemble des importations canadiennes de textiles et 9,2 % de l'ensemble de la demande canadienne pour ces produits, en hausse par rapport à 2,7 % en 1992.

La pénétration du marché des vêtements par la Chine a été encore plus marquée. En 1992, les importations de vêtements venant de la Chine s'établissaient à 571,3 millions de dollars. En 2004, elles avaient quadruplé et atteignaient 2,3 milliards de dollars. Du coup, la part des importations revenant à la Chine passait de 20 % à 36 % et la part de la Chine dans la demande totale canadienne pour les vêtements de 7 % à 22 %.

Une combinaison de facteurs peut expliquer la pénétration des marchés étrangers par la Chine. Mentionnons sa main-d'oeuvre à faible coût, l'importance des textiles qu'elle produit (comme la soie) et sa capacité de tirer parti des compétences bien établies de Hong Kong en matière de finances et de marketing.

L'Inde et le Mexique font aussi des percées

Tant l'Inde que le Mexique ont fait des percées sur le marché canadien. Entre 1992 et 2004, les importations de produits textiles venant de l'Inde ont plus que triplé et sont passées de 52,8 millions de dollars à 213,8 millions de dollars. Ainsi, l'Inde représentait 4 % des importations totales de textiles du Canada en 2004, soit le double de la proportion de 1992.

Les importations de vêtements en provenance de l'Inde ont également plus que triplé de 1992 (111,8 millions de dollars) à 2004 (plus de 400 millions de dollars), ce qui lui a permis cette année-là d'accaparer 7 % des importations canadiennes de vêtements.

En 2004, les importations de textiles venant du Mexique avaient quintuplé, ce qui a fait passer à 3 % la part mexicaine des importations de ces produits au Canada.

Les importations canadiennes de vêtements du Mexique ont progressé à un taux annuel moyen de 40 % entre 1992 et 2001. Par conséquent, la part mexicaine du marché canadien des importations de vêtements est passée de seulement 1 % à 5 %. Bien que la croissance des importations canadiennes en provenance du Mexique ait ralenti ces dernières années, elle demeure plutôt forte.

Le 1er janvier 2003, le gouvernement canadien a annoncé que les produits textiles et vestimentaires des pays les moins développés du monde pourraient entrer au Canada en franchise de droits et de quotas.

Les importations canadiennes en provenance du Bangladesh, le seul des pays les moins développés qui participe actuellement à un important commerce de textiles et de vêtements avec le Canada, s'établissaient à 34,7 millions de dollars en 1992. En l'an 2000, ces importations avaient presque quintuplé et atteignaient 165,2 millions de dollars.

En 2004, la valeur des importations combinées de textiles et de vêtements du Bangladesh s'élevait à environ 480 millions de dollars, la vaste majorité d'entre elles étant des vêtements. Ce pays est ainsi devenu le troisième exportateur de vêtements au Canada, après les États-unis et la Chine.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 2101, 2201 et 2612.

L'étude intitulée Extension ou contraction? Les industries du textile et du vêtement au Canada, no 22 (11-621-MIF2005022, gratuite) est maintenant offerte en ligne dans la série Analyse en bref (11-621-MIF). Pour accéder à cette série analytique, à la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Commerce.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Yvan Gervais au (613) 951-2893, Secteur de la statistique du commerce et des entreprises.



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Date de modification : 2005-03-21 Avis importants