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Le mardi 22 mars 2005

Étude : Population des groupes de minorités visibles au Canada en 2017

Selon de nouvelles projections de la composition ethnoculturelle de la population, environ un Canadien sur cinq, soit entre 19 % et 23 % de la population du pays, pourrait appartenir à un groupe de minorités visibles d'ici 2017, au moment où le Canada célèbrera son 150e anniversaire.

Selon les scénarios considérés pour ces projections, le Canada pourrait compter entre 6,3 millions et 8,5 millions de personnes de minorités visibles d'ici 12 ans.

Selon le scénario de croissance utilisé, il s'agirait d'une augmentation allant de 56 % à 111 % par rapport à 2001, où le nombre de ces personnes était estimé à environ 4,0 millions. De son côté, l'augmentation projetée pour le reste de la population varierait de 1 % à 7 % seulement entre 2001 et 2017.

En 2001, 13 % de la population s'identifiait à un groupe de minorités visibles selon la définition de la Loi sur l'équité en matière d'emploi.

Les données des derniers recensements montrent que la population de minorités visibles augmente beaucoup plus rapidement que la population totale. Entre 1996 et 2001, la population totale a augmenté de 4 %, tandis que la population de minorités visibles s'est accrue de 25 %, soit six fois plus.


Note aux lecteurs

Ce rapport est le résultat d'un projet lancé en 2004 par les responsables de la Direction générale du Multiculturalisme et des droits de la personne du ministère du Patrimoine canadien. Il vise à dresser un portrait de la diversité ethnoculturelle de la population canadienne en 2017, année qui marquera le 150e anniversaire de la Confédération.

L'un des volets de ce projet consistait à produire des projections de la population devant servir à établir le profil démographique du Canada sur la base de variables comme le statut de minorité visible, le statut d'immigrant, la confession religieuse et la langue maternelle. En vertu de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, «font partie des minorités visibles les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche». Les dix groupes visés comprennent les Chinois, les Sud-Asiatiques, les Noirs, les Philippins, les Latino-Américains, les Asiatiques du Sud-Est, les Arabes, les Asiatiques occidentaux, les Japonais et les Coréens.

Ce rapport établit des projections de la diversité ethnoculturelle de la population canadienne selon cinq scénarios. Le scénario de faible croissance retient les hypothèses d'une immigration et d'une fécondité relativement faibles, tout en appliquant une migration interne conforme à celle observée dans le cadre du Recensement de 2001. Un scénario de forte croissance repose quant à lui sur des hypothèses de fécondité et d'immigration relativement fortes.

Un troisième scénario, le scénario de référence, reflète l'effet sur la population projetée des tendances récentes relatives aux composantes du changement démographique, tandis qu'un quatrième utilise des hypothèses légèrement différentes quant à la migration interne.

Un cinquième met en lumière l'effet que pourrait avoir un niveau d'immigration plus élevé (équivalant à 1 % de la population totale) sur l'effectif, la structure par âge et la composition ethnoculturelle de la population canadienne.


L'étude montre que, peu importe le scénario utilisé (faible croissance ou croissance élevée), la population de minorités visibles continuerait d'augmenter à un rythme plus rapide que le reste de la population d'ici 2017.

Il en irait de même pour les populations des immigrants, des allophones et des personnes de confessions religieuses autres que chrétiennes.

Par ailleurs, la diversité ethnoculturelle demeurerait concentrée dans un certain nombre de régions urbaines. Comme c'était le cas en 2001, près des trois quarts des personnes de minorités visibles vivraient, en 2017, dans l'une des trois plus grandes régions métropolitaines du Canada, soit Toronto, Vancouver et Montréal. Environ la moitié de la population de Toronto et de Vancouver pourrait appartenir à un groupe de minorités visibles.

L'immigration constitue le facteur le plus important

Parmi les facteurs qui expliquent la plus forte croissance de la population de minorités visibles, les plus importants sont sans conteste l'immigration soutenue et le fort pourcentage de personnes de minorités visibles parmi les nouveaux arrivants.

Les autres facteurs comprennent une plus forte fécondité et une structure par âge plus «jeune» qui entraînent un nombre moindre de décès et des taux de natalité plus élevés chez les personnes de minorités visibles que dans le reste de la population.

En 2001, la population de minorités visibles comptait environ 70 % de personnes nées à l'étranger. En dépit de l'augmentation rapide du nombre de personnes de minorités visibles nées au Canada, la proportion de personnes de minorités visibles nées à l'étranger se maintiendrait au-dessus des deux tiers d'ici 2017, selon l'étude.

Sur la base de la composition de l'immigration et des niveaux établis dans le cadre des divers scénarios de projection, la population immigrante du Canada atteindrait entre 7,0 millions et 9,3 millions de personnes en 2017.

Il s'agirait d'une hausse de l'ordre de 24 % à 65 % par rapport aux niveaux de 2001. Au cours de la même période, la population non immigrante connaîtrait une croissance beaucoup plus modeste de l'ordre de 4 % à 12 %.

Selon le scénario fondé sur la situation récente en matière d'immigration, de fécondité et de mortalité, les immigrants représenteraient 22 % de la population en 2017, soit l'équivalent de la proportion la plus élevée observée au cours du XXe siècle. En 2001, les immigrants représentaient environ 18 % de la population du Canada. Les projections fournies dans le reste du présent communiqué seront fondées sur ce scénario.

La population des Sud-Asiatiques pourrait rattraper celle des Chinois

Selon l'étude, la croissance de la population ne sera probablement pas répartie également entre les divers groupes de minorités visibles. Ainsi, la plus forte croissance du groupe des Sud-Asiatiques, d'ici 2017, pourrait lui permettre de voir ses effectifs devenir aussi importants que ceux des Chinois, le groupe de minorités visibles le plus populeux en 2001. Le groupe des Sud-Asiatiques a un taux de fécondité plus grand que celui des Chinois et représente une part presque aussi importante de l'immigration.

Peu importe le scénario utilisé, environ la moitié de toutes les minorités visibles au Canada appartiendraient à deux groupes en 2017 : les Sud-Asiatiques ou les Chinois. Les projections montrent que la population de chaque groupe pourrait se situer autour de 1,8 million.

En 2001, les Chinois et les Sud-Asiatiques constituaient déjà les groupes de minorités visibles les plus importants au Canada, mais l'importance relative de leur population était différente.

Au Recensement de 2001, 1 029 000 personnes s'identifiaient comme Chinois, et elles représentaient 26 % de la population de minorités visibles. En comparaison, les 917 000 Sud-Asiatiques représentaient 23 % de la population de minorités visibles.

Les projections montrent que la population de personnes noires pourrait continuer de former le troisième groupe de minorités visibles en importance. Elle atteindrait environ 1,0 million de personnes en 2017, comparativement à environ 662 000 au Recensement de 2001.

Les groupes de minorités visibles qui pourraient croître le plus rapidement d'ici 2017 sont ceux des Asiatiques occidentaux, des Coréens et des Arabes. Selon la plupart des scénarios de projection, la population de chacun de ces groupes pourrait plus que doubler.

Selon le scénario de référence, la population des Philippins, estimée à 309 000 au Recensement de 2001, pourrait atteindre 540 000 d'ici 2017. Elle dépasserait le demi-million dans quatre des cinq scénarios.

Toujours selon le scénario de référence, le nombre de personnes n'ayant ni l'anglais ni le français comme langue maternelle atteindrait 7,6 millions d'ici 2017, ou 22 % de la population totale. Ce nombre était estimé à environ 5,2 millions au Recensement de 2001, soit 18 % de la population.

La grande majorité devrait vivre dans des régions métropolitaines

Selon tous les scénarios élaborés pour ces projections, près de 95 % des personnes de minorités visibles habiteraient dans les régions métropolitaines de recensement du Canada d'ici 12 ans.

Comme c'était le cas en 2001, près de 75 % des personnes de minorités visibles résideraient dans l'une des trois plus importantes régions métropolitaines de recensement au Canada en 2017, soit Toronto, Vancouver et Montréal. On retrouverait 45 % de toutes les personnes de minorités visibles à Toronto, 18 %, à Vancouver et 11 %, à Montréal.

Selon quatre des cinq scénarios, plus de la moitié de la population de Toronto appartiendrait à un groupe de minorités visibles. La population de minorités visibles de Toronto se situerait entre 2,8 millions et près de 3,9 millions en 2017.

Parmi les personnes de minorités visibles vivant à Toronto, plus d'un million seraient des Sud-Asiatiques, et plus de 735 000, des Chinois. Cela signifie que plus de la moitié des Sud-Asiatiques du Canada, et environ 40 % des Chinois du Canada vivraient à Toronto en 2017.

À Vancouver, la majorité de la population pourrait elle aussi être constituée de personnes de minorités visibles en 2017, selon trois des cinq scénarios utilisés pour ces projections. Près de la moitié de sa population de minorités visibles pourrait appartenir au groupe des Chinois.

La population de minorités visibles de Montréal pourrait être assez différente de celle de Toronto ou de Vancouver, du fait de la proportion élevée de personnes noires et arabes. En 2017, les Noirs pourraient représenter 27 % de la population de minorités visibles de Montréal, et les Arabes, 19 %.

À l'échelon provincial, la population de minorités visibles serait surreprésentée dans deux provinces, l'Ontario et la Colombie-Britannique, en 2017, comme c'était déjà le cas en 2001, comparativement à la moyenne nationale.

L'Ontario compterait une population de minorités visibles de près de 4,1 millions de personnes, soit 57 % du total, tandis que la Colombie-Britannique compterait 1,4 million de personnes de minorités visibles, soit 20 % du total. Près d'une personne sur trois vivant en Colombie-Britannique appartiendrait à une minorité visible en 2017.

La population de minorités visibles demeurerait plus jeune

Dans 12 ans, la population de minorités visibles continuerait d'être plus jeune que le reste de la population. Toutefois, il s'agirait aussi d'une population vieillissante comptant proportionnellement moins de jeunes et davantage de personnes âgées.

Les projections montrent que l'âge médian de la population de minorités visibles devrait se situer autour de 35,5 ans en 2017, soit environ quatre ans de plus qu'en 2001. En comparaison, l'âge médian du reste de la population serait de 43,4 ans, soit plus de six ans de plus qu'en 2001.

La structure par âge différente pourrait avoir des répercussions sur la population en âge de travailler.

En 2017, pour chaque tranche de 100 personnes de minorités visibles en âge de quitter la population active, c'est-à-dire des personnes âgées de 55 à 64 ans, on en trouverait 142 en âge d'y entrer. Il s'agit du groupe des personnes âgées de 15 à 24 ans.

Dans le reste de la population, le nombre d'entrants potentiels se situerait à seulement 75 pour chaque tranche de 100 sortants potentiels.

La publication Projections de la population des groupes de minorités visibles, Canada, provinces et régions, 2001-2017 (91-541-XIF, gratuite) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Population et démographie.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec notre ligne info-médias au (613) 951-4636 (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@canada.ca).



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Date de modification : 2005-03-22 Avis importants