Statistique Canada - Statistics Canada
Sauter la barre de navigation principaleSauter la barre de navigation secondaireAccueilEnglishContactez-nousAideRecherche site webSite du Canada
Le quotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautésNos produits et servicesAutres liens

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Archives du Quotidien Recherche dans le Quotidien Information à propos du Quotidien Voir ou imprimer Le Quotidien en format PDF. On doit utiliser Adobe Acrobat Reader. Calendrier de diffusion Derniers indicateurs économiques Produits récemment diffusés Dernier communiqué de l´Indice des prix à la consommation Dernier communiqué de l´Enquête sur la population active Abonnement gratuit au Quotidien électronique Salle des médias Le Quotidien
Le mercredi 20 avril 2005

Les enfants et les jeunes victimes de crimes avec violence

2003

Les enfants et les jeunes sont surreprésentés parmi les victimes d'agression sexuelle déclarées à la police. En effet, 6 agressions sexuelles sur 10 visent un enfant ou un jeune, alors que ces derniers ne représentent que 21 % de la population.

En 2003, les enfants et les jeunes ont également été victimes de 21 % des voies de fait et de 17 % des autres crimes avec violence ou menace de violence déclarés à la police.

D'après un nouveau rapport sur les jeunes victimes de crimes avec violence, le cinquième de tous les crimes avec violence déclarés à 122 services de police en 2003 ont été commis à l'endroit d'enfants et de jeunes de 17 ans et moins.

Les crimes avec violence comprennent les voies de fait et l'agression sexuelle, ainsi que les autres crimes comportant des actes de violence ou des menaces de violence comme le vol, les menaces et l'extorsion.

Le rapport révèle que le risque d'être victime d'un crime avec violence augmente en fonction de l'âge et que le type d'auteur des crimes avec violence commis à l'endroit d'enfants et de jeunes varie selon l'âge des enfants. Ainsi, la majorité des voies de fait et des agressions sexuelles contre des enfants de moins de 6 ans ont été perpétrées par un membre de la famille, un parent dans la plupart des cas.

Par contre, les jeunes de 14 à 17 ans étaient plus susceptibles d'être agressés par un pair ou un étranger.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur le Juristat : Les enfants et les jeunes victimes de crimes avec violence, qui paraît aujourd'hui. Ce rapport fait appel aux données déclarées par la police pour examiner les voies de fait, les agressions sexuelles et les autres crimes avec violence commis à l'endroit d'enfants et de jeunes.

Aux fins du présent communiqué, les données sur les caractéristiques des victimes et des accusés, ainsi que l'endroit et l'heure des agressions, proviennent du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire (DUC 2), auquel participent 122 services de police ayant déclaré 61 % des infractions au Code criminel.

L'analyse des tendances est effectuée à partir de la base de données DUC 2 sur les tendances, qui fait état des données recueillies entre 1998 et 2003 auprès de 71 services de police, qui ont déclaré 46 % du volume national de la criminalité. Ces données proviennent principalement des services de police en milieu urbain et ne sont pas représentatives des données nationales.

Les données nationales de l'Enquête sur les homicides sont également incluses pour la période se situant entre 1998 et 2003.


Les données recueillies par la police montrent que, durant l'année scolaire 2003, les enfants de 6 à 13 ans étaient ceux qui couraient le plus de risque de subir des voies de fait durant la période de quatre heures se situant entre 15 h et 19 h. En effet, environ 4 voies de fait sur 10 sont survenues durant cette période.

En 2003, un peu moins de 28 000 voies de fait et plus de 9 000 agressions sexuelles commises à l'endroit d'enfants et de jeunes âgés de 17 ans et moins ont été déclarés aux 122 services de police dont les données ont fait l'objet de l'étude. La majorité de ces agressions ont été classées dans les voies de fait simples, qui ne comprennent pas l'utilisation d'une arme et n'entraînent pas de blessures graves.

Il convient de signaler que les 122 services de police dont les données figurent dans l'étude ont déclaré 61 % du volume national de la criminalité. Ces données ne sont donc pas représentatives à l'échelle nationale.

Les taux de victimisation sont plus élevés chez les enfants plus âgés

D'après les données déclarées par la police, le risque d'être victime d'un crime avec violence contre les enfants et les jeunes était plus élevé pour les enfants plus âgés en 2003. Ainsi, un peu moins de 500 enfants (garçons et filles) pour 100 000 enfants de moins de 8 ans ont été victimes d'une agression. Or, ce taux était quatre fois plus élevé dans le cas des enfants de 14 ans, soit 2 000 enfants (garçons et filles) pour 100 000.

Ces variations des taux peuvent aussi indiquer des différences pour ce qui est des comportements de déclaration. Les recherches ont laissé entendre que les jeunes enfants sont moins portés à informer la police de l'infraction parce qu'ils ne comprennent pas ce qu'est un mauvais traitement, qu'ils sont à la charge du délinquant ou qu'ils ne savent pas comment ou à qui signaler le crime.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Les enfants plus âgés sont plus souvent victimes de voies de fait commises par une personne autre qu'un membre de la famille

Lorsque les enfants vieillissent, ils ont de plus en plus de contacts avec des personnes de toutes sortes. Le lieu et les auteurs des agressions dont ils sont victimes deviennent donc de plus en plus variés.

Ainsi, 63 % des voies de fait commises à l'endroit d'enfants de moins de 6 ans ont été commises par un membre de la famille (dans la plupart des cas, il s'agissait d'un parent). Seulement 18 % de ces jeunes victimes ont été agressées par un ami de la famille ou une connaissance et 8 % ont été agressés par un étranger, alors que le lien entre la victime et l'agresseur était inconnu dans 11 % des cas.

Par contre, les adolescents sont plus souvent victimes de voies de fait commises par des personnes n'ayant rien à voir avec la famille. Dans plus de la moitié des cas de jeunes de 14 à 17 ans victimes de voies de fait, l'agression a été commise par un ami intime, une connaissance ou un collègue de travail, dans plus du cinquième des cas, les voies de fait ont été commises par un étranger et, dans 16 % des cas, elles ont été perpétrées par un membre de la famille.

De même, les enfants de moins de 11 ans étaient plus susceptibles de subir des voies de fait dans un logement privé (75 % des victimes de moins de 6 ans et 45 % des victimes de 6 à 10 ans). Cependant, à mesure qu'ils vieillissent, la proportion des voies de fait commises ailleurs qu'à la maison augmente.

Près d'un tiers des victimes âgées de 11 à 13 ans et de 14 à 17 ans ont subi des voies de fait dans la rue, dans un terrain de stationnement ou dans une zone découverte. Le quart des victimes de 11 à 13 ans et le cinquième des victimes de 14 à 17 ans ont fait l'objet de voies de fait à l'école. Moins du tiers des victimes de 11 à 17 ans ont subi des voies de fait dans un logement privé.

Les données recueillies par la police montrent que, durant l'année scolaire 2003, les enfants de 6 à 13 ans étaient ceux qui couraient le plus grand risque d'être victimes de voies de fait durant la période de quatre heures entre 15 h et 19 h. En effet, 4 voies de fait sur 10 ont été commises durant cette période.

Pour ce qui est des jeunes de 14 à 17 ans, ils étaient plus susceptibles d'être victimes de voies de fait durant l'après-midi, soit de 12 h à 16 h.

La période présentant le plus de risque en ce qui a trait aux voies de fait pour les enfants et les jeunes d'âge scolaire (6 à 17 ans) durant l'année scolaire se situait entre 15 h et 16 h, soit au moment où bon nombre d'entre eux retournent à la maison et sont sans supervision.

Les filles de 11 à 17 ans courent plus de risque d'être victimes d'agression sexuelle

Les agressions sexuelles sont essentiellement des crimes commis à l'endroit d'enfants et de jeunes.

Au total, 15 000 agressions sexuelles ont été déclarées aux 122 services de police, dont 61 % des victimes étaient âgées de 17 ans et moins. Environ quatre cinquièmes de ces victimes étaient des filles et plus des deux tiers d'entre elles étaient âgées de 11 à 17 ans.

Les victimes plus jeunes sont plus susceptibles d'être agressées sexuellement par un membre de la famille. La moitié des victimes de moins de 6 ans, 44 % environ des victimes de 6 à 10 ans, 28 % des victimes de 11 à 13 ans et 20 % des victimes de 14 à 17 ans ont été agressées sexuellement par un membre de la famille. Seulement 4 % des victimes de moins de 6 ans et environ 10 % des victimes de 6 à 13 ans ont été agressées sexuellement par un étranger, alors que près du cinquième des victimes de 14 à 17 ans ont été agressées par un étranger.

Les jeunes plus âgés courent plus de risque d'être victimes de vol qualifié, d'extorsion et de menaces

Les jeunes plus âgés courent plus de risque d'être victimes d'autres crimes avec violence ou menace de violence, notamment de vol qualifié, d'extorsion et de menaces.

Les jeunes de 14 à 17 ans ont été victimes de 17 % des vols qualifiés déclarés, de 14 % des cas d'extorsion et de 9 % des cas de menaces. Pourtant, ce groupe d'âge ne représentait que 5 % de la population.

En 2003, ces crimes visaient un membre de la famille dans 5 % des cas de crimes avec violence ou menace de violence à l'endroit de jeunes de 14 à 17 ans. Dans la majorité des cas, les délinquants étaient des amis intimes, des connaissances ou des collègues de travail, et des étrangers.

Homicides : les enfants de moins d'un an sont ceux qui courent le plus de risque

D'après les données nationales sur les homicides recueillies entre 1998 et 2003, les enfants de moins d'un an sont ceux qui courent le plus de risque d'être victimes d'un homicide.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Durant cette période de six ans, le taux moyen d'homicides sur des enfants de moins d'un an était de 25 pour 1 million d'habitants, soit environ le double du taux le deuxième en importance (14 dans le cas des garçons de 14 à 17 ans).

Durant cette même période, 401 enfants et jeunes de 17 ans et moins ont été victimes d'homicide. Les deux tiers des 350 homicides résolus contre des enfants et des jeunes ont été commis par un membre de la famille. Plus de la moitié de ces crimes ont été perpétrés par le père, 32 % l'ont été par la mère et 9 %, par un autre membre de la famille.

Les données recueillies par la police montrent que les victimes les plus jeunes, c'est-à-dire celles de moins de 6 ans, étaient généralement victimes d'une forme quelconque de violence physique (par exemple, elles ont été étranglées, suffoquées, battues ou secouées).

Le motif invoqué le plus souvent dans le cas des homicides de jeunes enfants était la frustration. Inversement, les adolescents de 14 à 17 ans victimes d'homicide ont été tués le plus souvent par suite d'une dispute.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3302 et 3315.

Le Juristat : Les enfants et les jeunes victimes de crimes avec violence, vol. 25, no 1 (85-002-XIF20050018064, 9 $ / 75 $; 85-002-XPF20050018064, 11 $ / 100 $) est maintenant en vente.

Pour plus de renseignements, communiquez avec la Sous-section de l'information et des services à la clientèle au (613) 951-9023 ou au 1 800 387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.



Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English Haut de la page
Date de modification : 2005-07-19 Avis importants