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Le mardi 21 février 2006 Enquête sur le financement des petites et moyennes entreprises2004 Le financement par emprunt est devenu apparemment moins recherché par les entreprises canadiennes depuis le début du millénaire, mais les entreprises de taille moyenne sont encore plus susceptibles d'y avoir recours que les petites.
Seulement un cinquième (19 %) de toutes les entreprises au Canada ont cherché à obtenir une certaine forme de financement externe par emprunt en 2004, selon les résultats de l'Enquête sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME), contre 24 % il y a quatre ans. Le nombre des demandes de financement a été légèrement inférieur, mais le taux d'approbation global est resté inchangé. En 2000 et en 2004, un peu plus de 80 % des entreprises qui avaient demandé un prêt l'ont obtenu. Parmi les plus petites entreprises incluses dans l'enquête, c'est-à-dire celles qui sont dirigées par un entrepreneur sans employé, seulement 15 % ont eu recours au financement par emprunt en 2004, contre 19 % en 2000. En revanche, un tiers (33 %) des grandes entreprises comptant de 20 à 99 employés ont eu recours au financement extérieur, soit la proportion la plus élevée, ce qui est légèrement inférieur à celle de 36 % il y a quatre ans.
Les entreprises du secteur de la fabrication ont eu un taux d'approbation beaucoup plus bas (64 %) qu'en 2000 (78 %). Il semble que les fournisseurs de crédit aient été plus prudents dans leurs prêts aux fabricants, peut-être parce que les profits des PME dans ce secteur ont chuté parallèlement avec ceux des grandes entreprises entre 2000 et 2004. Si on supprime dans l'économie le secteur de l'énergie en plein essor, de même que les effets de l'inflation, les grandes sociétés canadiennes ont augmenté leurs profits de 8,6 % au cours de cette période de quatre ans, tandis que les fabricants ont reculé de 13,4 %, comme le montre les statistiques financières trimestrielles de Statistique Canada. Un plus grand nombre de demandes de financement par les entreprises à forte intensité de capitalComparativement à la moyenne de l'ensemble des industries, l'enquête indique qu'il y a eu un plus grand nombre de demandes de financement par les entreprises du secteur de la fabrication, où 21 % ont eu recours au financement par emprunt en 2004, et des secteurs des industries primaires et de l'agriculture, où près du tiers (32 %) ont demandé du financement. Il s'agit d'industries à forte intensité de capital qui doivent souvent faire des décaissements importants dès le départ avant de commencer la production. En revanche, du financement a été demandé par seulement 10 % des entreprises oeuvrant dans les industries de services professionnels à forte intensité de capital humain, comme les comptables, et 13 % dans les industries axées sur le savoir, comme les entreprises offrant des services de systèmes informatiques. Sur le plan régional, les petites et moyennes entreprises dans les provinces des Prairies ont été plus susceptibles de demander du financement externe, mais celles de la région de l'Atlantique et de la Colombie-Britannique les suivaient de près. Les entreprises qui ont été les moins susceptibles d'avoir recours au financement par emprunt étaient situées en Ontario où seulement 15 % l'ont fait en 2004, contre 21 % en 2000. Les exportateurs et les fabricants sont les plus susceptibles de mentionner que les contraintes financières sont un obstacle à leur croissanceLes fabricants et les exportateurs ont été les plus susceptibles parmi les petites et moyennes entreprises de mentionner qu'ils n'ont pu obtenir du financement externe en 2004 de sorte que leur croissance a été freinée. Trois exportateurs sur dix (29 %) ont déclaré que leurs difficultés à obtenir du financement ont freiné leur croissance, contre seulement 19 % des non-exportateurs. La situation est semblable dans le secteur de la fabrication, où les exportateurs sont concentrés. En effet, environ 27 % des fabricants ont déclaré que les contraintes financières ont fait obstacle à leur croissance. Les exigences de capitaux au départ sont généralement plus importantes dans le secteur de la fabrication que dans celui des services. Il n'est donc pas étonnant que les contraintes financières restreignent la croissance des entreprises. Par ailleurs, les industries de services professionnels, qui ont moins de possibilités d'exportation, sont aussi des entreprises ayant moins besoin de capitaux. Seulement 13 % des répondants dans les industries de services professionnels ont indiqué que la pénurie de possibilités de financement a posé un obstacle à leur croissance. En outre, les données révèlent que deux fois plus de jeunes entreprises (celles qui sont en exploitation depuis 2002) que d'entreprises établies (celles qui étaient en exploitation avant 1999) ont dit que les difficultés à obtenir du financement ont posé un obstacle à leur croissance. Un tiers (34 %) des jeunes entreprises ont éprouvé des problèmes, soit le double de la proportion de 17 % parmi les entreprises établies. Les entreprises innovatrices, soit celles qui consacrent plus de 20 % de leurs dépenses en investissement à la recherche et au développement, ont été particulièrement touchées par les difficultés à obtenir du financement. Une proportion de 40 % de ces entreprises ont mentionné que le financement a été un obstacle à leur croissance, comparativement à 19 % des entreprises non innovatrices.
La plupart des entreprises sont satisfaites de leur fournisseur de créditOn a demandé aux entreprises qui ont fait des demandes de prêts d'indiquer leur niveau de satisfaction à l'égard de leur fournisseur de crédit. Quelque 62 % des petites et moyennes entreprises qui ont demandé un prêt en 2004 ont été satisfaites de la qualité générale du service de leurs fournisseurs de crédit, tandis que seulement 8 % ont été insatisfaites. Les autres ont dit avoir été ni satisfaites ni insatisfaites, ou n'ont pas exprimé d'opinion.
Interrogées au sujet de leur satisfaction à diverses étapes du traitement de leur demande de prêt, environ 8 % des entreprises ont indiqué qu'elles n'ont pas été satisfaites en raison de la quantité de documents exigés, des taux d'intérêt et de la qualité générale du service. Environ 7 % ont dit qu'elles ont été insatisfaites parce que le traitement de leur demande a pris trop de temps. On a aussi demandé aux entreprises quel était leur niveau de satisfaction au sujet des services offerts par leur institution financière principale. Près de six sur dix (57 %) ont dit qu'elles ont été satisfaites de la qualité générale du service, tandis que seulement 5 % ont dit qu'elles ont été insatisfaites. Les autres ont dit avoir été ni satisfaites ni insatisfaites, ou n'ont pas exprimé d'opinion. Le niveau de satisfaction le plus faible a porté sur le montant des frais de service. Environ 16 % des petites et moyennes entreprises ont dit qu'elles ont été insatisfaites et seulement 29 % ont dit avoir été satisfaites. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2941. Pour plus de renseignements, pour obtenir les ensembles de données ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Klaus Kostenbauer au (613) 951-2904, Division des petites entreprises et des enquêtes spéciales ou composez sans frais 1 877 679-2746. Consultez le site Web d'Industrie Canada pour plus d'information sur les sujets de recherche et les ensembles de données relatifs aux PME. |
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