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Le vendredi 31 mars 2006 Écoute de la télévision
À l'automne 2004, les Canadiens ont consacré moins d'heures à écouter des émissions de sports et des programmes d'origine canadienne, possiblement en raison de l'annulation de la saison de la Ligue nationale de hockey. À l'automne 2004, les Canadiens ont consacré 6,5 % de leur temps d'écoute aux sports, en baisse par rapport à 8,2 % en 2003, et 37,2 % de leur temps d'écoute aux programmes d'origine canadienne, comparativement à 40,2 % en 2003. Parmi tous les groupes d'âge/sexe, ce sont les hommes âgés de 18 ans et plus qui regardaient le plus les programmes de sports. Ils ont consacré 11,3 % de leur temps d'écoute à ce genre d'émissions, en baisse par rapport à 14,3 % en 2003. Les téléspectateurs anglophones et francophones ont regardé moins de sports. Chez les francophones, la proportion du temps d'écoute des programmes de sports a fléchi pour atteindre 3,2 % en 2004 par rapport à 5,5 % en 2003. Chez les anglophones, cette proportion était de 7,7 % par rapport à 9,3 % en 2003. Baisse significative du contenu canadienL'annulation de la saison 2004-2005 de la Ligue nationale de hockey a aussi réduit de façon significative l'écoute des programmes d'origine canadienne. En automne 2004, 45 % de l'écoute des programmes de sports était d'origine canadienne, une baisse significative par rapport à 62 % en 2003. Au cours des années précédentes, l'écoute des programmes de sports d'origine canadienne était relativement stable.
Par conséquent, cela a eu un effet sur la proportion totale de l'écoute de la télévision des programmes d'origine canadienne. Sur les stations de la télévision conventionnelle canadienne, le contenu canadien a baissé pour passer de 56,5 % en 2003 à 54,1 % en 2004. Sur les stations de la télévision payante et les services spécialisés canadiens, seulement 36,8 % des programmes regardés étaient d'origine canadienne, en baisse par rapport à 44 % en 2003. Les émissions de variétés et de jeux ont contribué à la stabilité de l'écouteMalgré ces baisses, en automne 2004 les Canadiens ont écouté la télévision presque le même nombre d'heures par semaine qu'en 2003. Les amateurs de hockey se sont peut-être tournés vers les émissions de variétés et de jeux (y compris les émissions de télé-réalité), qui ont gagné en popularité. En 2004, ces dernières ont accaparé 15,2 % du temps d'écoute total par rapport à 12,9 % en 2003. Cela a été le cas pour les téléspectateurs anglophones et francophones, ainsi que pour les groupes d'âge/sexe. Les drames et les comédies combinés ont continué d'accaparer la plus grande partie (37,3 %) du temps d'écoute des Canadiens. Près de 82 % du temps d'écoute à ce type de programmes était d'origine étrangère. Viennent ensuite les émissions d'actualité et d'affaires publiques (24,4 %). À l'opposé des drames et des comédies, ce sont les émissions d'actualités et d'affaires publiques d'origine canadienne qui sont les plus regardées (75 %). Les adolescents continuent de diminuer leur temps d'écoute de la télévisionEn 2004, les adolescents (12 à 17 ans) ont passé 12,9 heures par semaine devant le petit écran, soit deux heures de moins qu'en 2003 et près de trois heures de moins qu'il y a cinq ans. Cette baisse peut être en partie attribuable à Internet. D'après les données de l'Enquête sur les dépenses des ménages, l'utilisation d'Internet dans les ménages ayant des enfants âgés de moins de 18 ans a substantiellement augmenté, passant de 50 % en 1999 à 82 % en 2004. Le type de programmes ayant connu la plus forte baisse de l'écoute de la part des adolescents a été celui des émissions d'actualités et d'affaires publiques. En 2004, ils ont consacré seulement 9,4 % de leur écoute totale à ce genre d'émissions, en chute par rapport à 17,4 % en 2003. La totalité de cette perte d'écoute était d'origine canadienne. Les plus fortes baisses de l'écoute de la part des adolescents ont été enregistrées en Ontario et au Nouveau-Brunswick (près de quatre heures de moins que l'année précédente), suivis de l'Île-du-Prince-Édouard (trois heures de moins) et de Terre-Neuve-et-Labrador (près de deux heures de moins). Les hommes âgés de 18 à 24 ans ont représenté le groupe d'âge ayant écouté le moins la télévision (12,3 heures par semaine), et les femmes âgées de 60 ans et plus, le groupe d'âge ayant écouté le plus la télévision (35,6 heures par semaine). À l'échelon provincial, c'est au Nouveau-Brunswick que l'on a écouté le plus la télévision, celle-ci enregistrant une moyenne de 23,7 heures par semaine, suivie de très près du Québec (23,3 heures par semaine). À l'autre extrême, les habitants de l'Alberta ont continué d'écouter le moins la télévision au pays (19,4 heures par semaine). Données stockées dans CANSIM : tableaux 502-0001 à 502-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3114. Certaines données de l'Enquête sur l'écoute de la télévision de l'automne 2004 sont offertes en ligne dans L'écoute de la télévision : tableaux de données (87F0006XIF, gratuites). Les données de cette enquête sont également offertes selon la province. Les chercheurs peuvent obtenir des totalisations spéciales contre recouvrement des coûts. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec le Service à la clientèle du Programme de la statistique culturelle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (cult.tourstats@statcan.gc.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-7608.
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