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Le mardi 13 juin 2006 Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : de nouvelles données sur l'usage du tabac et le diabète2005 L'interdiction de plus en plus généralisée de l'usage du tabac dans les lieux publics au Canada semble avoir réduit considérablement le risque lié à l'exposition à la fumée secondaire. Toutefois, des millions de Canadiens étaient encore régulièrement exposés à la fumée secondaire l'an dernier, selon l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC). Dans l'enquête, qui a été réalisée auprès de 130 000 personnes, on a également observé une baisse importante du taux de tabagisme, en particulier chez les adolescents. Dans l'ensemble, on estimait l'an dernier le nombre de fumeurs à 5,9 millions de personnes, soit 22 % de la population de 12 ans et plus, en légère baisse par rapport au taux de 23 % observé en 2003 et à celui de 26 % en 2000-2001. La baisse la plus marquée a été enregistrée chez les jeunes de 12 à 17 ans. Par ailleurs, d'après l'enquête de 2005, environ 15 % des non-fumeurs de 12 ans et plus ont déclaré qu'ils étaient régulièrement exposés à la fumée secondaire dans un lieu public, et ce, tous les jours ou presque tous les jours. Il s'agit donc d'une baisse par rapport au taux de 20 % de non-fumeurs observé en 2003, mais cela représente néanmoins un Canadien sur sept, ou environ 3,1 millions de personnes. C'est au Québec que les taux étaient les plus élevés, 23 % des non-fumeurs ayant indiqué avoir régulièrement inhalé de la fumée secondaire dans un lieu public. Dans la région sociosanitaire de l'Abitibi–Témiscamingue, cette proportion atteignait 31 %. Suivait l'Alberta, province où 18 % des non-fumeurs ont déclaré avoir été régulièrement en contact avec ce type de fumée. Dans la région sociosanitaire de Northern Lights, le taux a atteint 25 %. Depuis la réalisation de l'enquête, plusieurs provinces ont adopté une loi anti-tabac. Le 1er janvier dernier, l'Alberta a promulgué l'interdiction de fumer dans les lieux publics auxquels les moins de 18 ans avaient accès. Plus récemment, le 31 mai dernier, l'Ontario et le Québec ont tous deux interdit l'usage du tabac dans les lieux publics. L'ESCC fournit la plus récente information sur les taux de tabagisme, l'exposition à la fumée secondaire et la proportion de ménages et de lieux de travail dans lesquels il est interdit de fumer. L'ESCC fournit, en plus, une mine de renseignements sur un large éventail de questions relatives à la santé. L'exposition à la fumée secondaire est en baisseAu fur et à mesure que l'interdiction de l'usage du tabac dans les lieux publics se généralise, les non-fumeurs sont moins exposés à la fumée secondaire. Il se pourrait que ces interdictions de l'usage du tabac dans les lieux publics se soient répandues dans des endroits là où le degré d'exposition à la fumée secondaire aurait diminué, tels que dans les maisons ou dans les automobiles. En 2005, 15 % des non-fumeurs ont déclaré que les lieux publics constituaient un type d'endroit où ils étaient le plus souvent exposés à la fumée secondaire. Toutefois, cette proportion est en baisse par rapport au taux de 20 % enregistré en 2003, soit la plus forte diminution observée parmi les trois types de lieux examinés par l'enquête (c'est-à-dire les maisons, les voitures personnelles et les endroits publics). Parmi les non-fumeurs, 9 % ont déclaré avoir été régulièrement exposés à la fumée secondaire à la maison, en baisse comparativement au taux de 11 % affiché en 2003. Au cours de la même période, le taux d'exposition régulière à la fumée secondaire dans les véhicules privés a diminué pour passer de 10 % à 8 %. Tout compte fait, en 2005, 23 % des non-fumeurs ont indiqué avoir été régulièrement exposés à la fumée secondaire dans au moins un des trois lieux, en baisse par rapport au taux de 29 % constaté deux ans auparavant. On a observé que le risque d'être exposé à la fumée secondaire était le plus élevé chez les jeunes. En 2005, environ 40 % des non-fumeurs de 12 à 17 ans ont déclaré avoir été régulièrement exposés à cette fumée dans au moins un type d'endroit. Par comparaison, le taux était de 31 % chez les personnes de 18 à 34 ans, de 19 % chez les 35 à 64 ans et de 11 % chez les 65 ans et plus. La diminution de l'usage du tabac est plus marquée chez les jeunesLa diminution de la prévalence de l'usage du tabac est observable tant chez les hommes que chez les femmes ainsi que dans l'ensemble des groupes d'âge. La baisse la plus marquée a été enregistrée chez les jeunes de 12 à 17 ans. Le taux, qui était de 14 % en 2000-2001, a chuté pour passer à 10 % en 2003, puis à 8 % en 2005. Le taux de tabagisme chez les jeunes a fléchi parce qu'un nombre croissant de jeunes n'ont jamais commencé à fumer. En 2000-2001, 73 % des jeunes ont déclaré n'avoir jamais fumé la cigarette. En 2005, cette proportion a atteint 82 %. Cette constatation est particulièrement pertinente car, en général, les gens commencent à fumer avant 18 ans, tandis qu'il est relativement rare que l'on commence à fumer à l'âge adulte. Ainsi, il se pourrait que la diminution des taux de tabagisme se poursuive dans les années à venir chez les groupes plus âgés, à mesure que les jeunes d'aujourd'hui atteindront l'âge adulte. C'est encore chez les hommes et les femmes du groupe des 18 à 34 ans que l'on observe les taux de tabagisme les plus élevés, quoiqu'ils aient reculé. L'an dernier, un tiers (33 %) des hommes et 26 % des femmes de ce groupe étaient des fumeurs actuels. Taux de tabagisme : Le plus bas taux est enregistré en Colombie-BritanniqueEn 2005, seulement deux provinces ont affiché un taux de tabagisme considérablement inférieur à la moyenne nationale (22 %), soit la Colombie-Britannique (18 %) et l'Ontario (21 %). Le Manitoba (21 %) a également présenté un taux inférieur à la moyenne nationale, mais la différence n'était pas significative. C'est au Nunavut (53 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (36 %) et au Yukon (30 %) que les taux de tabagisme étaient les plus élevés. Entre 2003 et 2005, les taux de tabagisme ont diminué de façon significative au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario, au Manitoba et au Nunavut. À l'échelon régional, c'est la région sociosanitaire de Richmond, en Colombie-Britannique, qui a enregistré le plus faible taux de tabagisme, soit 12,6 %. Par contre, deux régions sociosanitaires (Burntwood/Churchill, au Manitoba, et Mamawetan/Keewatin/Athabasca, en Saskatchewan) ont enregistré les taux les plus élevés. Dans ces deux régions, les fumeurs actuels représentaient 35 % de la population. L'interdiction de fumer dans les ménages et au travail est à la hausseLes Canadiens sont plus nombreux à vivre dans des ménages où il est entièrement interdit de fumer, et la proportion de travailleurs ayant fait état d'une interdiction totale de fumer à leur lieu de travail a également augmenté. En 2005, près des deux tiers (64 %) des personnes de 12 ans et plus habitaient dans des ménages où l'usage du tabac était proscrit, en hausse par rapport au taux de 57 % observé deux ans auparavant. Entre 2003 et 2005, cette proportion a augmenté considérablement dans les 10 provinces, ainsi que dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Au Yukon, elle est demeurée stable. Plus des trois quarts (77 %) de la population de la Colombie-Britannique vivait dans un foyer où il était interdit de fumer. De fait, 14 des 16 régions sociosanitaires de cette province ont enregistré des taux supérieurs à la moyenne nationale. Par contre, au Québec, seulement 43 % de la population vivait dans un foyer où il était interdit de fumer. Les taux observés dans l'ensemble des 16 régions sociosanitaires du Québec étaient bien en deçà de la moyenne nationale de 64 %, variant entre 28 % (région du Nord du Québec) et 52 % (région de l'Outaouais). De même, en 2005, à l'échelle nationale, deux tiers (68 %) des travailleurs oeuvraient dans un milieu où il était strictement interdit de fumer. Environ 71 % des personnes ayant un emploi en Ontario et 76 % des travailleurs du Manitoba ont fait état d'une interdiction de fumer à leur lieu de travail, ce qui représente des taux nettement supérieurs à la moyenne nationale. On a constaté que c'est aussi dans le Nord que les répondants ont le plus souvent fait état de l'interdiction de fumer dans les lieux de travail. En effet, alors que le Yukon affichait un taux de 79 %, il était de 83 % dans les Territoires du Nord-Ouest et de 92 % au Nunavut. Le diabète : Les taux sont plus élevés que la moyenne dans les provinces de l'EstIl existe un autre rapport émanant de l'ESCC qui renseigne sur les pratiques en matière de santé des personnes chez lesquelles on a diagnostiqué le diabète ainsi que sur les facteurs ayant une incidence sur les soins appropriés prodigués aux personnes diabétiques. À l'heure actuelle, le diabète représente la septième cause principale de décès au Canada. Selon les données nationales de l'ESCC, environ 1,3 million de Canadiens âgés de 12 ans et plus, ou 5 % de la population, ont déclaré être atteints de diabète. Dans les provinces de l'Est, les taux étaient nettement supérieurs à la moyenne nationale. Dans cinq provinces, soit à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick, en Ontario et au Manitoba, on a posé aux personnes atteintes de diabète une série de questions visant à déterminer dans quelle mesure étaient observées les recommandations de l'Association canadienne du diabète au sujet de l'évaluation du taux de glycémie et de l'examen des yeux et des pieds.
Par exemple, selon ces recommandations, les personnes diabétiques devraient faire mesurer leur taux d'hémoglobine glycosylée (A1C) environ tous les trois mois à des fins de contrôle glycémique (taux de sucre dans le sang). Trois quarts (74 %) des personnes atteintes de diabète ont indiqué qu'au moins une fois dans l'année précédant l'enquête un professionnel de la santé avait mesuré leur taux d'hémoglobine A1C. En moyenne, ces personnes respectaient assez bien la fréquence recommandée, soit tous les trois mois. Néanmoins, dans les cinq provinces ayant participé à l'enquête, une personne diabétique sur cinq n'avait pas subi d'examen l'année précédant l'enquête. La possibilité de consulter de manière périodique un médecin de famille constitue un facteur clé associé à la mesure régulière du taux de glycémie, ce qui illustre encore davantage le rôle important que jouent les professionnels de la santé dans la prestation des soins aux personnes diabétiques. En outre, la majorité des personnes atteintes de diabète qui résidaient dans les cinq provinces ont répondu aux exigences recommandées quant à l'examen de dilatation des yeux fait par un professionnel de la santé. Toutefois, seulement la moitié d'entre elles avaient suivi les recommandations formulées relativement à l'examen annuel des pieds. Les résultats révèlent clairement que comparativement aux individus diabétiques n'utilisant pas d'insuline, les individus diabétiques qui en utilisaient étaient plus susceptibles de recevoir des soins pour le diabète. Dans certains cas, l'utilisation d'insuline pouvait signifier une maladie plus avancée ou refléter une maîtrise plus faible du taux de glycémie. Le présent communiqué est coordonnée avec la publication Indicateurs sur la santé, no 1 (82-221-XIF, gratuite), diffusée aujourd'hui, Cet projet vise la production d'indicateurs de base sur la santé, notamment l'utilisation des services de santé, l'usage du tabac et l'auto-évaluation de la santé, pour chaque région sociosanitaire et pour les groupes de régions sociosanitaires homologues. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3226. La publication Votre collectivité, votre santé : Résultats de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) : Usage du tabac et soins pour le diabète : résultats tirés du cycle 3.1 de l'ESCC, 2005 (82-621-XWF2006002, gratuite) est également accessible sur notre site Web à partir de la page Nos produits et services. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec les Relations avec les médias au (613) 951-4636, Division des communications et des services de bibliothèques.
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