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Le jeudi 13 juillet 2006 Étude : L'emploi dans les sièges sociaux1999 à 2005 Selon une nouvelle étude, les prises de contrôle par des intérêts étrangers ont eu peu de répercussions sur l'emploi dans les sièges sociaux au Canada. Les entreprises canadiennes qui sont passées sous le contrôle d'entreprises étrangères ont créé à peu près autant de sièges sociaux qu'elles n'en ont fermés. En moyenne, les sièges sociaux qui ont continué d'exister après la prise de contrôle d'une entreprise canadienne ont maintenu la taille de leur effectif. Les entreprises sous contrôle étranger étaient le principal facteur à l'origine de la croissance du nombre de sièges sociaux au Canada et de l'emploi dans les sièges sociaux entre 1999 et 2005. Elles ont représenté les deux tiers environ de la hausse nette de l'emploi dans les sièges sociaux et la totalité de l'augmentation du nombre de sièges sociaux.
L'étude montre également qu'au cours des six dernières années, Toronto a raffermi sa position de plus important centre de sièges sociaux dans le secteur des entreprises au pays, tandis que Calgary a connu la plus forte croissance de l'emploi dans les sièges sociaux des quatre principaux centres de sièges sociaux au Canada. Calgary a maintenant largement dépassé Vancouver comme principal centre de sièges sociaux de l'ouest du Canada.
Montréal demeure au deuxième rang des principaux centres de sièges sociaux du Canada, mais elle perd du terrain au profit de Toronto et de Calgary. L'emploi dans les sièges sociaux au Canada a progressé de 10,7 % pour passer à 174 882 entre 1999 et 2005, taux légèrement inférieur au taux de croissance de 14 % pour le secteur des entreprises dans son ensemble. Le nombre de sièges sociaux au Canada a augmenté de 4,2 % pour s'établir à 4,161. Les prises de contrôle par des intérêts étrangers ont peu d'incidence sur l'emploi dans les sièges sociauxLes analystes continuent de se pencher sur la question de savoir si le contrôle étranger est lié à l'exode des sociétés canadiennes. Notamment, certains craignent que, lorsque des entreprises canadiennes passent sous le contrôle d'entreprises étrangères, elles délaissent les emplois dans les sièges sociaux, qui sont par la suite transférées à l'étranger. Dans l'ensemble, selon l'étude, les prises de contrôle par des intérêts étrangers ont peu de répercussions sur l'emploi dans les sièges sociaux canadiens. Quelque 164 des 4 061 sièges sociaux au Canada en 1999 étaient passés sous contrôle étranger en 2005. Parmi ces 164 sièges sociaux qui sont passés sous contrôle étranger, 34, soit environ un cinquième, ont été fermés, entraînant la perte de 1 709 emplois. Alors que certaines entreprises étrangères ont fermé des sièges sociaux, d'autres en ont ouverts. De nombreuses entreprises canadiennes qui n'avaient pas de siège social en 1999 sont passées sous contrôle étranger. Ces entreprises avaient généralement des sièges sociaux trop petits pour que leurs fonctions soient recensées séparément de leurs autres activités. Elles ont établi 38 nouveaux sièges sociaux, créant ainsi 2 346 emplois en 2005. L'emploi dans les sièges sociaux qui ont continué d'exister, après une prise de contrôle par des intérêts étrangers, a augmenté légèrement. Ces sièges sociaux comptaient 3 487 effectifs en 1999 (lorsqu'ils étaient sous contrôle canadien) et 3 547 en 2005 (lorsqu'ils étaient sous contrôle étranger). Les entreprises étrangères sont le principal facteur à l'origine de la croissance des sièges sociauxLes entreprises sous contrôle étranger étaient le principal facteur à l'origine de la croissance du nombre de sièges sociaux et de l'emploi dans les sièges sociaux entre 1999 et 2005. Les entreprises étrangères représentaient la totalité de l'augmentation du nombre de sièges sociaux et près des deux tiers, ou environ 10 693, de l'augmentation nette de 16 888 emplois au cours de la période. En 1999, les entreprises sous contrôle étranger représentaient 17 % des sièges sociaux et 32 % de l'emploi dans les sièges sociaux canadiens. En 2005, elles constituaient 22 % des sièges sociaux et 35 % de l'emploi dans les sièges sociaux. L'ensemble des augmentations dans le nombre d'emplois attribuable aux sièges sociaux sous contrôle étranger était imputable à la création du nombre d'emplois dans les nouveaux sièges sociaux étrangers, qui était supérieur au nombre d'emplois perdus dans les sièges sociaux fermés par les entreprises étrangères. Aucun des emplois créés par les sièges sociaux étrangers ne découlait de la reclassification des sièges sociaux sous contrôle canadien étant passés sous contrôle étranger. Durant la période de six ans étudiée, le nombre de sièges sociaux au Canada a augmenté, passant de 4 061 à 4 161. Cette hausse correspond à une augmentation nette de 191 sièges sociaux sous contrôle étranger, la plus grande partie étant imputable au fait que plus de sièges sociaux ont été créés que fermés, et à une baisse nette de 91 du nombre de sièges sociaux canadiens. Quelque 419 sièges sociaux étrangers ont été créés, tandis que 281 sièges sociaux étrangers ont été fermés, ce qui représente une croissance nette de 138 sièges sociaux. Le reste de l'augmentation du nombre de sièges sociaux étrangers est attribuable aux sièges sociaux sous contrôle canadien qui sont passés sous contrôle étranger. La fermeture d'un siège social est un phénomène courantMême si les fermetures de sièges sociaux ont souvent lieu, au Canada dans son ensemble, elles sont contrebalancées par la création de nouveaux sièges sociaux. Plus de 37 % des sièges sociaux existant en 1999, n'existaient plus en 2005. Ces sièges sociaux disparus représentaient 27 % de l'emploi dans les sièges sociaux en 1999. Toutefois, les pertes ne brossent qu'une partie du tableau. De nouveaux sièges sociaux sont constamment créés. De ceux existant en 2005, 38 % n'existaient plus en 1999. Les nouveaux sièges sociaux représentaient 36 % de l'emploi dans les sièges sociaux en 2005. L'effectif des sièges sociaux est concentré dans quatre régions métropolitainesL'effectif des sièges sociaux au Canada est concentré dans quatre régions métropolitaines, soit Toronto, Montréal, Calgary et Vancouver. Elles représentaient 38 % de la population du Canada en 2005, mais 73 % de l'effectif des sièges sociaux du pays. Toronto compte le plus grand nombre d'emplois dans les sièges sociaux, mais la croissance survenue à Calgary a été beaucoup plus rapide. Entre 1999 et 2005, l'effectif des sièges sociaux à Calgary a crû de 64,4 %, soit le triple du taux de croissance de 19,2 % enregistré par Toronto. Néanmoins, la part de l'effectif des sièges sociaux de Toronto a légèrement progressé durant cette période, passant de 31 % à 34 %, tandis que la part de Calgary a augmenté, passant de 7 % à 11 %. L'emploi dans les sièges sociaux à Montréal est demeuré stable au cours de la période, tandis que le nombre d'emplois dans les sièges sociaux a augmenté. Par conséquent, la part de Montréal a chuté de 23 % en 1999 à 21 % en 2005. À Vancouver, malgré une économie vigoureuse, l'emploi dans les sièges sociaux a baissé, sa part de l'emploi total de 11 % ayant diminué à 7 %. Vancouver était le principal centre de sièges sociaux du Canada en 1999, et le niveau de l'emploi y était nettement supérieur qu'à Calgary. Depuis, les positions de ces deux villes se sont inversées. Le document analytique de la série Aperçus sur l'économie canadienne intitulé «L'emploi dans les sièges sociaux au Canada, de 1999 à 2005», (11-624-MIF2006014, gratuit) est maintenant accessible sur notre site Web à partir de la page Nos produits et services. Une version abrégée de cet article paraît aussi dans le numéro en ligne de juillet 2006 de L'observateur économique canadien, vol. 19, no 7 (11-010-XIB, gratuit) qui est maintenant accessible. La publication annuelle L'observateur économique canadien : supplément statistique historique (11-210-XIB, gratuite) est également accessible en ligne. D'autres études sur les multinationales et la géographie économique peuvent être consultées gratuitement dans la série analytique Mise à jour sur l'analyse économique (11-623-XIF) de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Francine Roy au (613) 951-3627, Division de l'analyse économique de conjoncture. |
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