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Étude : Doctorats en sciences et en génie
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En 2001, pour chaque femme titulaire d'un doctorat en sciences ou en génie au Canada, on retrouvait quatre hommes ayant les mêmes qualifications, selon une nouvelle étude qui brosse un portrait des titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie.
Dans cette étude, publiée dans la collection Analyse en bref, on analyse la répartition géographique de cette importante main-d'oeuvre canadienne tout en jetant un regard sur le secteur industriel et la rémunération en se fondant sur les données du Recensement de 2001.
L'étude se concentre sur les personnes titulaires d'un doctorat en sciences agronomiques, biologiques ou vétérinaires, en sciences appliquées ou en génie, en sciences de la santé ou en mathématiques ainsi qu'en informatique ou en sciences physiques.
Parmi les 57 095 détenteurs d'un doctorat dans le domaine des sciences ou du génie en 2001, 45 670 étaient des hommes, soit près de 80 %. En revanche, les femmes représentaient 47 % des Canadiens occupés et 57 % des diplômés universitaires.
L'étude montre que pour chaque groupe d'âge, la rémunération des femmes titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie était considérablement inférieure à celle de leurs homologues masculins. Une femme titulaire d'un doctorat touchait un salaire équivalent à 77 cents pour chaque dollar du salaire de son homologue masculin. Par contre, une femme de la population active en général gagnait 71 cents pour chaque dollar gagné par un homme.
En moyenne, un scientifique ou un ingénieur titulaire d'un doctorat employé à temps plein touchait un salaire annuel de 70 000 $, soit près du double du salaire moyen d'un travailleur à temps plein au Canada, lequel se chiffrait à 36 000 $ en 2000.
Les titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie de Vancouver touchaient le salaire le plus élevé corrigé selon l'âge et le sexe. Quant à ceux d'Edmonton, ils touchaient les salaires les plus bas, venant juste après ceux de Québec et de Montréal.
En 2001, 9 scientifiques et ingénieurs sur 10 travaillaient dans une grande ville. Leurs rares homologues exerçant en région rurale étaient généralement beaucoup plus âgés qu'eux. Si l'on en croit le classement des grandes villes du Canada selon la concentration du marché du travail, la ville de Kingston en Ontario était la capitale canadienne des titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie.
La majorité (60 %) des titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie employés à temps plein travaillait dans le secteur public en 2000. Le secteur de l'enseignement était celui qui en employait le plus grand nombre.
En 2000, le secteur privé offrait un bien meilleur salaire que le secteur public pour les services rendus par les jeunes scientifiques et ingénieurs canadiens titulaires d'un doctorat.
Toutefois, l'écart entre la rémunération offerte par le secteur public et celle offerte par le secteur privé se réduisait à mesure que les titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie vieillissaient. La rémunération moyenne des travailleurs plus âgés du secteur public était même supérieure à celle de leurs homologues du secteur privé.
En 2001, l'âge moyen des titulaires d'un doctorat occupant un emploi était supérieur à l'âge moyen d'un travailleur canadien. L'âge moyen des 100 000 titulaires d'un doctorat occupés atteignait 48 ans, alors que celui des 57 095 titulaires d'un doctorat en sciences ou en génie occupés s'établissait à 46 ans.
En revanche, l'âge moyen des 15 millions de travailleurs canadiens occupés ne dépassait pas 39 ans.
Vous pouvez obtenir une description plus détaillée des données du Recensement de 2001 à partir de la page Recensement du Canada de 2001.
Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901.
L'article analytique intitulé «Doctorats en sciences et génie : un portrait canadien», qui fait partie de la collection Analyse en bref (11-621-MWF2007063, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Christian Houle au 613-951-0377, Secteur de la statistique du commerce et des entreprises.
