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Étude : Le soya, une réussite agricole canadienne

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Le Quotidien


Le vendredi 26 octobre 2007

Grâce à la réussite des travaux d'amélioration génétique dans les années 1970, il est maintenant possible de cultiver du soya au-delà du sud de l'Ontario, de sorte que la superficie cultivée a été multipliée par huit et que cette culture est devenue une réussite économique pour les agriculteurs. Dans le premier article de l'édition de 2006 de la publication Un coup d'oeil sur l'agriculture canadienne, paru aujourd'hui, nous examinons les progrès réalisés par cette culture.

L'article d'analyse diffusé en ligne et intitulé «Le soya, la culture "bonne à tout faire" de l'agriculture, gagne du terrain dans tout le Canada» est le premier d'une série qui paraîtra plus tard dans l'édition imprimée de 2006 de la publication Un coup d'oeil sur l'agriculture canadienne. Statistique Canada publie ce document tous les cinq ans pour présenter les données du Recensement de l'agriculture. Lorsque l'édition imprimée de 2006 sera publiée en 2009, elle contiendra plus de 30 articles d'analyse.

Dans le Recensement de l'agriculture de 2006, les agriculteurs ont déclaré qu'ils ont cultivé du soya sur un peu plus de 1,2 million d'hectares, soit une superficie près de huit fois plus grande qu'en 1976. Il s'agit de l'année où l'on a introduit des variétés qui pouvaient donner un bon rendement dans des zones de croissance où la saison est plus courte au Canada. Jusque-là, en raison du climat, le soya ne pouvait être cultivé que dans le sud de l'Ontario.

Malgré une baisse de 4,1 % de la superficie entre les recensements de l'agriculture de 2001 et de 2006, l'Ontario a encore été de loin le chef de file de la production de soya en 2006, puisqu'on y trouve près des trois quarts (73 %) de la superficie de soya au Canada, soit un peu plus de 872 400 hectares. Le Québec se classe au deuxième rang pour ce qui est de la superficie ensemencée, ayant ensemencé 178 161 hectares.

Toutefois, c'est l'expansion de la superficie de soya entre 2001 et 2006 dans les provinces des Prairies qui a été particulièrement remarquable, selon l'article publié aujourd'hui. La superficie de soya au Manitoba s'est multipliée par sept pour atteindre un peu plus de 141 800 hectares, et celle de la Saskatchewan s'est multipliée par six pour atteindre un peu plus de 2 200 hectares. La superficie en Alberta correspondait à environ la moitié de celle de la Saskatchewan.

Bien que le soya reste loin derrière le canola et le blé en tant que principale grande culture au Canada produisant des recettes monétaires, en Ontario, il a été le plus rentable en 2006, ayant généré des recettes s'élevant à 547 millions de dollars, éclipsant ainsi le maïs (449 millions de dollars) et le blé (275 millions de dollars).

À l'échelle nationale, les recettes monétaires des agriculteurs provenant du canola se sont établies à 2,5 milliards de dollars en 2006, soit environ 3,5 fois celles de la culture de soya (680 millions de dollars). En comparaison, les recettes monétaires agricoles tirées du blé (excluant le blé dur) se sont chiffrées à 1,8 milliard de dollars, celles des pommes de terre se sont établies à 899 millions de dollars, et celles du maïs se sont fixées à 753 millions de dollars.

Le rapport fait état de la multitude d'utilisations qui engendre une demande pour cette culture polyvalente, depuis les aliments pour animaux jusqu'aux huiles de qualité alimentaire et aux aliments de soya comme le lait de soya, le tofu et le natto. Il fait état également des utilisations industrielles de la culture, depuis les plastiques, les fibres, les lubrifiants et les produits chimiques jusqu'au biodiesel. Une partie du programme d'amélioration génétique du soya au Canada a porté principalement sur les fèves de grande valeur destinées principalement au marché de la consommation humaine.

Bien qu'il se classe au septième rang dans le monde pour la production de soya, le Canada est un acteur important dans le commerce de cette denrée. On estime que des 3,5 millions de tonnes de soya cultivées au Canada durant la campagne agricole de 2006, plus de 40 % ou 1,5 million de tonnes ont été exportées.

Le Japon est arrivé en tête de la liste des acheteurs étrangers en 2006, ayant importé du soya canadien pour une valeur de 138 millions de dollars. La Malaisie a suivi de loin (52 millions de dollars), devant les Pays-Bas (49 millions de dollars) et l'Iran (43 millions de dollars).

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3438.

L'article analytique intitulé «Le soya, la culture "bonne à tout faire" de l'agriculture, gagne du terrain dans tout le Canada», qui fait partie de l'édition 2006 de la publication Un coup d'oeil sur l'agriculture canadienne (96-325-XWF, gratuite), est maintenant offert à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Erik Dorff au 613-951-2818, Division de l'agriculture.

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