Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Enquête auprès des jeunes en transition : participation aux études postsecondaires

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Le Quotidien


Le mardi 20 novembre 2007
Décembre 2005

Selon une nouvelle étude, quatre jeunes adultes sur cinq qui ont été suivis dans leur cheminement au cours des six dernières années avaient déjà participé à une forme quelconque d'études postsecondaires lorsqu'ils ont atteint le milieu de la vingtaine.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

En décembre 2005, 79 % des jeunes adultes qui ont participé à l'Enquête auprès des jeunes en transition, 4e cycle, avaient déjà fréquenté un établissement postsecondaire, soit un collège, une université ou un autre type d'établissement.


Note aux lecteurs

Le présent rapport s'appuie sur les données de l'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), une enquête longitudinale menée conjointement par Statistique Canada et Ressources humaines et Développement social Canada. Cette enquête est conçue pour examiner les principales transitions dans la vie des jeunes, notamment entre les études, la formation et le travail.

Dans le cadre de l'EJET, les mêmes répondants sont interviewés à deux années d'intervalle, de sorte que l'enquête permet de recueillir des renseignements sur la configuration des activités éducatives et professionnelles au fil des ans auprès des mêmes personnes.

Le rapport utilise les données des quatre premiers cycles de l'EJET pour analyser les relations entre certaines caractéristiques démographiques, familiales et scolaires et la participation aux études postsecondaires.

Lors de la collecte du premier cycle de l'EJET en 2000, les jeunes étaient âgés de 18 à 20 ans. Leur situation par rapport aux études et au marché du travail a été évaluée en date de décembre 1999.

Deux, quatre et six ans plus tard, soit en 2002, en 2004 et en 2006, les mêmes répondants ont été interviewés de nouveau, et leurs activités ont été mesurées en date de décembre 2001, 2003 et 2005.


Il s'agit d'une amélioration importante par rapport à la situation observée au début de l'enquête en décembre 1999. À ce moment, alors qu'ils étaient âgés entre 18 et 20 ans, un peu plus de la moitié (54 %) des répondants avaient pris part à un programme dans un établissement postsecondaire.

Il semble cependant évident que le taux de participation a plafonné chez ces jeunes adultes lorsqu'ils ont atteint entre 24 et 26 ans.

Le taux de participation de 79 % est seulement 2 points de pourcentage plus élevé que ce qu'il était deux ans auparavant, soit en décembre 2003.

Cette augmentation observée au cours des six dernières années est principalement imputable à la croissance du taux de participation aux études universitaires. En décembre 2005, 40 % de ces jeunes adultes avaient fréquenté l'université, soit un taux deux fois plus élevé que ce qu'il était six ans auparavant (21 %).

Entre-temps, le taux de fréquentation des collèges, des cégeps et des autres établissements d'enseignement postsecondaire ne s'est accru que de 3 points de pourcentage, passant de 23 % à 26 %.

Parmi ceux qui avaient entrepris des études postsecondaires, les trois quarts (75 %) avaient obtenu leur diplôme en décembre 2005 alors qu'ils avaient entre 24 et 26 ans. Parmi ceux-ci, 16 % poursuivaient toujours leurs études.

Environ 9 % n'avaient toujours pas de diplôme, mais persévéraient, tandis qu'un pourcentage estimatif de 15 % avaient abandonné leurs études.

Les jeunes qui ont fréquenté un établissement postsecondaire se distinguent par des caractéristiques diverses

L'étude a permis de noter qu'un ensemble de caractéristiques différencient ceux qui ont entrepris des études postsecondaires de ceux qui n'en ont pas entreprises ou qui les ont abandonnées. Celles-ci englobent les caractéristiques démographiques et familiales, l'engagement à l'école secondaire, le rendement scolaire et l'expérience lors de la première année d'études postsecondaires.

Plus de femmes que d'hommes avaient participé à des études postsecondaires, et leur taux de participation était plus élevé tant au niveau universitaire que collégial. Cet écart existait déjà en décembre 1999 et n'a pas changé au fil des ans.

Les jeunes adultes des minorités visibles étaient plus susceptibles de participer à des études postsecondaires, tout particulièrement à l'université. De plus, le fait que l'étudiant provienne d'un milieu rural plutôt qu'urbain était un facteur déterminant dans la participation aux études postsecondaires, tout particulièrement à l'université. Les étudiants de collectivités rurales étaient également moins susceptibles d'avoir poursuivi leurs études au-delà du diplôme d'études secondaires.

Les étudiants des collectivités rurales étaient plus susceptibles de fréquenter un collège, un cégep ou un autre type d'établissement qu'une université. Cela est peut-être attribuable au fait que les cégeps ou les collèges sont plus susceptibles que les universités d'être à proximité de la maison pour les étudiants des collectivités rurales.

La structure familiale et le niveau de scolarité des parents étaient des facteurs liés à la participation aux études postsecondaires. La proportion de jeunes qui ont fait des études postsecondaires s'accroissait à mesure qu'augmentait le niveau de scolarité des parents.

De plus, la valeur que les parents accordent aux études influence également la décision d'y participer ou non. Près de deux fois plus de jeunes dont les parents estimaient que les études postsecondaires étaient importantes en avaient fait comparativement à ceux dont les parents estimaient qu'elles n'avaient pas d'importance. Chez ceux qui participaient, le choix de l'université était deux fois plus fréquent.

De bons résultats scolaires et des rapports positifs à l'école secondaire, tant au niveau scolaire que social, semblent être un facteur important. Les jeunes qui étaient très engagés au secondaire étaient plus enclins à poursuivre leurs études au-delà du secondaire.

L'engagement pourrait même compenser pour un rendement moindre. Parmi les jeunes qui avaient déclaré avoir eu une moyenne de 60 % ou moins, plus du tiers avaient suivi un programme d'enseignement postsecondaire.

Près d'un jeune adulte sur sept abandonne les études postsecondaires

Parmi les 963 000 jeunes adultes qui avaient entre 18 et 20 ans en décembre 1999 et qui avaient participé à des études postsecondaires en décembre 2005, environ 143 000 ne les avaient pas poursuivies.

Cela constitue un taux d'abandon général de près de 15 %, soit près d'un étudiant sur sept.

À l'échelon provincial, l'Île-du-Prince-Édouard a enregistré le taux d'abandon le plus faible, tandis que le Québec, le Manitoba, l'Alberta et la Colombie-Britannique ont enregistré les taux d'abandon les plus élevés.

L'étude révèle également que les facteurs liés à la participation aux études postsecondaires étaient également liés à l'obtention du diplôme et à la persévérance. Les facteurs liés à la non-participation étaient également liés au décrochage.

Comparativement aux jeunes hommes, une plus forte proportion de jeunes femmes avaient obtenu un premier diplôme entre 24 et 26 ans, et une plus faible proportion d'entre elles avaient abandonné leurs études.

Une plus grande proportion des étudiants participant à des études postsecondaires et provenant d'un milieu rural avait abandonné leurs études, comparativement à ceux provenant d'un milieu urbain. Ils étaient aussi moins susceptibles d'avoir poursuivi des études au-delà du premier diplôme.

Les facteurs familiaux ont aussi leur importance. Une proportion plus élevée d'étudiants qui vivaient avec leurs deux parents durant le secondaire avaient terminé leurs études postsecondaires en décembre 2005, par opposition aux jeunes ayant été élevés dans un autre type de famille. En outre, une proportion plus faible des étudiants de famille intacte avaient décroché. Le taux de décrochage était également plus bas chez les jeunes dont les parents accordaient de l'importance à la poursuite d'études postsecondaires.

Les stratégies d'apprentissage sont élaborées très tôt, souvent avant les études postsecondaires. Lorsqu'on leur a demandé combien de temps ils consacraient aux devoirs lorsqu'ils étaient au secondaire, seulement la moitié des décrocheurs de l'enseignement postsecondaire avaient déclaré y avoir consacré plus de trois heures par semaine, comparativement à 72 % des diplômés poursuivant leurs études.

La première année des études postsecondaires est une étape cruciale

Les données de l'enquête suggèrent que l'expérience vécue par les jeunes adultes à la première année de leur programme postsecondaire est une étape cruciale.

L'étude a montré que la plupart des diplômés de l'enseignement postsecondaire et ceux qui poursuivaient des études avaient essayé plus d'un programme. Par ailleurs, près des deux tiers (64 %) des décrocheurs avaient essayé un seul programme, soit une proportion beaucoup plus importante que pour les autres participants à l'enseignement postsecondaire, ce qui laisse à penser que le décrochage se produit assez tôt dans le processus.

Pour la majorité des jeunes qui fréquentaient un collège ou une université, la première année d'études avait été positive. Cependant, les décrocheurs avaient éprouvé dès la première année des difficultés à respecter leurs échéanciers, à obtenir un bon rendement scolaire et à étudier.

Par opposition aux diplômés, plus de décrocheurs estimaient ne pas avoir trouvé le bon programme. Ils consacraient en moyenne moins de temps aux études, ce qui se reflétait également dans leur moyenne générale. Un plus grand nombre d'entre eux avaient donc envisagé d'abandonner leurs études postsecondaires dès la première année.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4435.

Le rapport «Participation aux études postsecondaires : diplômés, persévérants et décrocheurs, résultats de l'EJET, 4e cycle», qui fait partie de Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche (81-595-MIF2007059, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-7608 ou composez sans frais le 1-800-307-3382 (educationstats@statcan.gc.ca), Culture, Tourisme et le Centre de la statistique de l'éducation. Télecopieur : 613-951-9040.

Tableaux. Tableau(x).