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Étude : Gains des femmes ayant des enfants et des femmes sans enfants

1993 à 2004

Il existe un écart de gains important entre les Canadiennes ayant des enfants et celles sans enfant, dont la plus grande partie peut être expliquée par les différences dans l'expérience professionnelle et d'autres caractéristiques. Au cours de la période allant de 1993 à 2004, les gains horaires moyens des femmes ayant des enfants étaient de 12 % inférieurs à ceux des femmes sans enfant.

L'écart entre les gains des femmes ayant des enfants et de celles sans enfant était relativement faible chez les femmes plus jeunes. Par exemple, pour les femmes de 20 ans, les gains des femmes ayant des enfants et ceux des femmes sans enfant étaient respectivement de 8,60 $ et de 9,50 $ (en dollars de 2004), soit un écart de 10 %.

Pour les femmes de 30 ans, l'écart s'accentuait pour s'établir à 19 %. Bien qu'il diminuait légèrement chez les femmes de 34 à 38 ans, il augmentait ensuite davantage. Par exemple, l'écart était de 21 % pour celles de 40 ans.

Une grande partie de cet écart croissant peut être attribuable aux interruptions de carrière des mères. Les femmes ayant des enfants affichaient un écart de près de six ans entre l'expérience professionnelle réelle et celle potentielle comparativement à un écart d'à peine un peu plus de un an pour les femmes sans enfant.

De longues interruptions de carrière avaient un impact négatif marqué sur les gains des mères. Par exemple, la différence relative aux gains horaires moyens des femmes sans enfant et des mères ayant interrompu leur carrière pendant une période de plus de trois ans était de près de 30 % pour les femmes âgées de 40 ans.

Parmi les mères ayant des durées d'interruption différentes, les écarts étaient significatifs seulement pour les mères ayant interrompu leur carrière pendant plus de trois ans.

L'étude tenait compte des facteurs observés tels que l'éducation et des facteurs non observés tels que la motivation professionnelle.

L'écart était également lié au nombre d'enfants. Il s'expliquait complètement pour les mères ayant un enfant, mais il demeurait significatif pour les mères ayant deux enfants ou plus.

L'écart de gains entre les mères seules et les femmes célibataires sans enfant était presque deux fois plus important que celui entre les mères mariées et les femmes mariées sans enfant. Une fois que les autres caractéristiques individuelles étaient prises en compte, l'écart pour les mères mariées disparaissait alors que celui des mères seules persistait.

Les mères très scolarisées (plus que le niveau secondaire) ont subi des pertes de gains plus importantes que les mères peu scolarisées. Cela était encore le cas lorsque l'on tenait compte des autres caractéristiques individuelles.

En général, environ 70 % de l'écart des gains pouvait être expliqué par des caractéristiques individuelles observées et non observées.

Toutefois, des écarts persistants entre certains groupes de mères étaient encore évidents. En particulier, les mères seules, les mères ayant trois enfants ou plus et les mères très scolarisées subissaient de plus grandes pertes que les mères mariées, les mères ayant un enfant et les mères ayant moins qu'un diplôme d'études secondaires.

Nota : La présente étude est fondée sur des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), soit une enquête longitudinale menée auprès des ménages qui recueille des renseignements sur le capital humain, l'expérience du marché du travail, les gains et le revenu des Canadiens âgés de 15 ans et plus. Dans le cadre de cette enquête, des événements démographiques importants tels que les naissances sont enregistrés, ce qui donne la possibilité d'examiner la relation entre les naissances et les gains des mères grâce à des analyses transversales et longitudinales.

Trois panels complets de l'EDTR sont présentement offerts (1993 à 1998, 1996 à 2001 et 1999 à 2004). Dans cette étude, un échantillon de femmes âgées de 18 à 44 ans a été sélectionné parmi les trois panels de l'EDTR. L'échantillon regroupé comptait 9 239 femmes ayant des enfants et 6 393 femmes sans enfant.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3889.

L'article intitulé «Gains des femmes ayant des enfants et des femmes sans enfant» est maintenant offert dans l'édition en ligne de mars 2009 de la publication L'emploi et le revenu en perspective, vol. 10, no 3 (75-001-XWF, gratuite), laquelle est accessible à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Sébastien Larochelle-Coté au 613-951-0803 (sebastien.larochelle-cote@statcan.gc.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail.

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1993 à 2004

Il existe un écart de gains important entre les Canadiennes ayant des enfants et celles sans enfant, dont la plus grande partie peut être expliquée par les différences dans l'expérience professionnelle et d'autres caractéristiques. Au cours de la période allant de 1993 à 2004, les gains horaires moyens des femmes ayant des enfants étaient de 12 % inférieurs à ceux des femmes sans enfant.

L'écart entre les gains des femmes ayant des enfants et de celles sans enfant était relativement faible chez les femmes plus jeunes. Par exemple, pour les femmes de 20 ans, les gains des femmes ayant des enfants et ceux des femmes sans enfant étaient respectivement de 8,60 $ et de 9,50 $ (en dollars de 2004), soit un écart de 10 %.

Pour les femmes de 30 ans, l'écart s'accentuait pour s'établir à 19 %. Bien qu'il diminuait légèrement chez les femmes de 34 à 38 ans, il augmentait ensuite davantage. Par exemple, l'écart était de 21 % pour celles de 40 ans.

Une grande partie de cet écart croissant peut être attribuable aux interruptions de carrière des mères. Les femmes ayant des enfants affichaient un écart de près de six ans entre l'expérience professionnelle réelle et celle potentielle comparativement à un écart d'à peine un peu plus de un an pour les femmes sans enfant.

De longues interruptions de carrière avaient un impact négatif marqué sur les gains des mères. Par exemple, la différence relative aux gains horaires moyens des femmes sans enfant et des mères ayant interrompu leur carrière pendant une période de plus de trois ans était de près de 30 % pour les femmes âgées de 40 ans.

Parmi les mères ayant des durées d'interruption différentes, les écarts étaient significatifs seulement pour les mères ayant interrompu leur carrière pendant plus de trois ans.

L'étude tenait compte des facteurs observés tels que l'éducation et des facteurs non observés tels que la motivation professionnelle.

L'écart était également lié au nombre d'enfants. Il s'expliquait complètement pour les mères ayant un enfant, mais il demeurait significatif pour les mères ayant deux enfants ou plus.

L'écart de gains entre les mères seules et les femmes célibataires sans enfant était presque deux fois plus important que celui entre les mères mariées et les femmes mariées sans enfant. Une fois que les autres caractéristiques individuelles étaient prises en compte, l'écart pour les mères mariées disparaissait alors que celui des mères seules persistait.

Les mères très scolarisées (plus que le niveau secondaire) ont subi des pertes de gains plus importantes que les mères peu scolarisées. Cela était encore le cas lorsque l'on tenait compte des autres caractéristiques individuelles.

En général, environ 70 % de l'écart des gains pouvait être expliqué par des caractéristiques individuelles observées et non observées.

Toutefois, des écarts persistants entre certains groupes de mères étaient encore évidents. En particulier, les mères seules, les mères ayant trois enfants ou plus et les mères très scolarisées subissaient de plus grandes pertes que les mères mariées, les mères ayant un enfant et les mères ayant moins qu'un diplôme d'études secondaires.

Nota : La présente étude est fondée sur des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), soit une enquête longitudinale menée auprès des ménages qui recueille des renseignements sur le capital humain, l'expérience du marché du travail, les gains et le revenu des Canadiens âgés de 15 ans et plus. Dans le cadre de cette enquête, des événements démographiques importants tels que les naissances sont enregistrés, ce qui donne la possibilité d'examiner la relation entre les naissances et les gains des mères grâce à des analyses transversales et longitudinales.

Trois panels complets de l'EDTR sont présentement offerts (1993 à 1998, 1996 à 2001 et 1999 à 2004). Dans cette étude, un échantillon de femmes âgées de 18 à 44 ans a été sélectionné parmi les trois panels de l'EDTR. L'échantillon regroupé comptait 9 239 femmes ayant des enfants et 6 393 femmes sans enfant.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3889.

L'article intitulé «Gains des femmes ayant des enfants et des femmes sans enfant» est maintenant offert dans l'édition en ligne de mars 2009 de la publication L'emploi et le revenu en perspective, vol. 10, no 3 (75-001-XWF, gratuite), laquelle est accessible à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Sébastien Larochelle-Coté au 613-951-0803 (sebastien.larochelle-cote@statcan.gc.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail.