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Étude : Les enfants canadiens de neuf ans à l'école

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2006-2007

La réussite scolaire des enfants de 9 ans variait considérablement. Certaines de ces variations étaient liées à leur sexe, au niveau de revenu de leur ménage et à la province de résidence.

On a également constaté des différences marquées quant au «milieu d'apprentissage» de l'enfant. Ces différences étaient le plus souvent associées aux niveaux de revenu du ménage. Le milieu d'apprentissage comprend les attitudes des parents à l'égard de l'éducation, la participation des parents à l'école et avec les devoirs de l'enfant ainsi que leur participation aux activités scolaires.

 Les enfants ayant une grande capacité d'attention obtiennent un meilleur score en mathématiques que les enfants ayant une plus faible capacité d'attention

En outre, la présente analyse a fait ressortir un lien complexe entre le rendement scolaire de l'enfant et la capacité d'attention à l'école à l'âge de 9 ans. À cet âge, les enfants ayant une capacité d'attention moindre tendaient à réussir moins bien à l'école comparativement aux enfants ayant un niveau plus élevé. Pour certaines mesures, cet effet était plus prononcé chez les filles que chez les garçons.

Les enfants ayant une plus grande capacité d'attention étaient moins susceptibles que les autres d'avoir redoublé une année, de participer à un programme d'éducation spécialisée ou de recevoir du tutorat ou de l'aide supplémentaire afin de surmonter des difficultés scolaires.

Réussite scolaire

Les filles et les garçons de 9 ans n'étaient pas différents en ce qui concerne la réussite en mathématiques en troisième ou en quatrième année. Toutefois, les filles avaient de meilleurs résultats que les garçons pour ce qui est de la capacité d'attention et elles étaient plus susceptibles d'avoir un bon rendement scolaire en général, en lecture et en travaux écrits, selon leurs parents. Les filles étaient moins susceptibles que les garçons de recevoir du tutorat ou de l'aide supplémentaire afin de surmonter des difficultés scolaires.

Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur un rapport qui donne un aperçu de la réussite scolaire des enfants canadiens âgés de 9 ans en 2006-2007. Il porte sur les ressemblances et les différences entre les filles et les garçons, entre les enfants issus de familles à faible revenu et ceux des foyers à revenu plus élevé, entre les provinces, et, lorsqu'il y a lieu, entre les collectivités de différentes tailles.

Le rapport traite des milieux d'apprentissage des enfants ainsi que des corrélations entre le milieu d'apprentissage et la réussite. On y examine également les liens entre les indicateurs de la préparation à l'école à l'âge de 5 ans et la réussite scolaire à l'âge de 9 ans, alors que les enfants étaient en troisième et en quatrième année.

Les enfants à l'étude dans le présent projet de recherche comprenaient tous les enfants de 9 ans faisant partie de la troisième cohorte de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ). Ces enfants sont nés entre avril et décembre 1997 et étaient âgés de 9 ans le 31 décembre 2006. Au total, l'échantillon comptait 3 379 enfants, représentant environ 373 300 enfants de 9 ans au sein de la population. De ce nombre, 55 700 étaient en troisième année, et 308 900 étaient en quatrième année.

Dans le présent rapport, le très faible revenu désigne un revenu du ménage qui est inférieur au seuil de faible revenu. Les faibles scores au chapitre de l'attention sont ceux qui correspondent ou sont inférieurs au 25e centile.

Un rapport provisoire est paru dans Le Quotidien du 24 novembre 2008, date à laquelle les données de cette cohorte participant au septième cycle de l'ELNEJ ont été rendues publiques.

Les enfants des ménages à très faible revenu avaient tendance à moins bien réussir que les enfants des ménages mieux nantis à l'égard de nombreuses mesures.

Un pourcentage plus élevé d'enfants de ménages à très faible revenu que d'enfants de ménages mieux nantis avaient redoublé une année scolaire. Les enfants des ménages à très faible revenu étaient plus nombreux que ceux des ménages à revenu plus élevé à avoir un faible rendement scolaire, selon leurs parents.

Les élèves de quatrième année de l'Île-du-Prince-Édouard ont considérablement mieux réussi en mathématiques que ceux des autres provinces, sauf le Québec. Les élèves du Québec et de la Colombie-Britannique ont obtenu de meilleurs résultats que ceux de bien d'autres provinces.

Milieux d'apprentissage

Dans l'ensemble, les parents des enfants de 9 ans accordaient de l'importance aux bonnes notes à l'école et étaient optimistes au sujet des études à venir de leurs enfants.

Les attentes à l'égard des études à venir variaient selon les niveaux de revenu. Un plus faible pourcentage d'enfants des ménages à très faible revenu que d'enfants des ménages à revenu plus élevé avaient des parents qui s'attendaient à ce qu'ils poursuivent des études universitaires.

Les enfants des collectivités plus petites étaient moins susceptibles que ceux des grands centres urbains d'avoir des parents qui espéraient les voir aller à l'université. Ce constat pourrait être associé aux possibilités d'études postsecondaires dans leur collectivité, comme semblaient l'indiquer des études antérieures sur la fréquentation universitaire.

La plupart des enfants de 9 ans avaient des parents qui participaient activement à leurs études et qui leur parlaient quotidiennement de leurs travaux scolaires et de leurs camarades de classe, vérifiaient leurs devoirs et participaient aux activités de leur école.

La fréquence à laquelle les élèves de 9 ans avaient des devoirs variait considérablement. Plus de la moitié d'entre eux avaient des devoirs tous les jours, tandis que 15 % en avaient une fois par semaine ou moins.

Dans la plupart des provinces de l'Ouest, moins de la moitié des enfants avaient des devoirs tous les jours. Dans la plupart des provinces de l'Atlantique et au Québec, plus de 70 % des enfants avaient des devoirs tous les jours, tandis que les enfants fréquentant l'école en Ontario et en Nouvelle-Écosse se situaient dans la moyenne.

 La proportion d'enfants de 9 ans ayant des devoirs quotidiens varie d'une province à l'autre

Parmi les enfants qui avaient des devoirs tous les jours, 82 % avaient des parents qui ont dit vérifier les devoirs de leurs enfants ou aider ces derniers à les faire tous les jours. Une tranche supplémentaire de 12 % avait des parents qui ont dit le faire quelques fois par semaine.

Même chez les enfants qui n'avaient pas de devoirs tous les jours, 26 % avaient des parents qui ont dit vérifier les devoirs de leurs enfants ou les aider à les faire tous les jours, tandis que 42 % avaient des parents qui le faisaient quelques fois par semaine.

Indicateurs de la préparation à l'école à 5 ans associés à la réussite scolaire quatre ans plus tard

La préparation à l'école désigne les capacités, les comportements et les attitudes qu'ont les enfants lorsqu'ils commencent l'école. Dans le présent rapport, quatre mesures de la préparation à l'école étaient à l'étude, soit la connaissance des nombres, la reproduction et l'utilisation de symboles, le vocabulaire passif ainsi que la capacité d'attention.

Dans l'ensemble, les enfants de 9 ans tant en troisième qu'en quatrième année qui avaient des scores plus élevés à l'égard de la connaissance des nombres à l'âge de 5 ans réussissaient beaucoup mieux en mathématiques à l'âge de 9 ans comparativement à ceux qui avaient des scores plus faibles. C'était également le cas des enfants de 9 ans qui avaient une plus grande capacité de reproduction et d'utilisation de symboles à l'âge de 5 ans.

 Le score en mathématiques des enfants de 3e et de 4e année à l'âge de 9 ans est lié aux indicateurs de la préparation à l'école à l'âge de 5 ans

Les enfants qui avaient une grande capacité d'attention à 5 ans étaient susceptibles de faire preuve d'une grande capacité d'attention à l'âge de 9 ans.

Les enfants qui avaient des scores plus élevés à l'égard des indicateurs de la préparation à l'école étaient moins susceptibles d'avoir redoublé une année ou d'être inscrits à un programme d'éducation spécialisée ou de tutorat pour surmonter des difficultés scolaires.

Ces liens entre les indicateurs de la préparation à l'école à l'âge de 5 ans et les résultats scolaires à l'âge de 9 ans ressortaient tant chez les filles que chez les garçons, et tant chez les enfants de ménages à très faible revenu que chez ceux de ménages à revenu plus élevé.

Ces constatations viennent appuyer les résultats d'études universitaires antérieures qui montrent que les connaissances et les habiletés scolaires qu'ont les enfants lorsqu'ils commencent à fréquenter l'école contribuent à leur apprentissage subséquent pendant leurs premières années de fréquentation scolaire.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4450.

L'étude «Les enfants canadiens de neuf ans à l'école», qui fait partie de la Série de documents de recherche sur les enfants et les jeunes, 2006-2007 (89-599-M2009006, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-3321 ou composez sans frais le 1-800-461-9050 (des@statcan.gc.ca), Division des enquêtes spéciales.