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Étude : Participation sociale des enfants ayant des incapacités

2006

En 2006, un peu moins des deux tiers (63 %) des 125 000 enfants âgés de 5 à 14 ans ayant des incapacités participaient à des sports ou à des activités physiques organisés tels que le soccer, la natation ou la danse. La plupart de ces enfants prenaient part à une activité au moins une fois par semaine.

Environ 54 % des enfants ayant des incapacités prenaient des leçons dans des activités non sportives ou étaient membres de clubs ou de groupes communautaires, et une grande majorité d'entre eux y participaient chaque semaine. Près des trois quarts des enfants ayant des incapacités (72 %) communiquaient avec leurs pairs par un moyen électronique quelconque.

Cette étude permet d'examiner les facteurs qui influent sur la participation sociale des enfants ayant des incapacités dans certaines activités sociales. Ces activités sont divisées en trois catégories : la participation à des sports ou à des activités physiques organisés, la participation à des activités organisées non sportives tels que les clubs et les groupes communautaires; et l'interaction avec les pairs au moyen de réseaux virtuels, comme les groupes de discussion ou le courriel.

Après avoir tenu compte des autres facteurs, ceux qui avaient une association positive avec le fait qu'un enfant ayant une incapacité participe à un sport organisé étaient le niveau d'engagement des parents dans la classe ou l'école de l'enfant, le revenu familial et le lieu de résidence de l'enfant.

Par exemple, les chances de prendre part à des sports étaient trois fois plus élevées pour un jeune dont le parent participait aux activités de la classe ou de l'école, comparativement à un enfant dont le parent était moins impliqué. Un enfant ayant une incapacité et vivant en région urbaine avait presque deux fois plus de chances d'y participer qu'un enfant vivant en région rurale.

En ce qui concerne les activités organisées non sportives, un fort niveau d'engagement des parents à l'école de l'enfant était aussi associé à la participation de l'enfant. Toutefois, le revenu familial n'avait pas d'effet significatif sur la participation de l'enfant à des clubs ou à d'autres activités non sportives.

Par ailleurs, les données ont montré que les enfants qui avaient une incapacité non physique, comme un trouble de la parole ou d'apprentissage, avaient moins de chances de participer à des activités non sportives que ceux ayant une incapacité physique seulement. Pour leur part, les filles avaient plus de chances que les garçons de participer à des activités non sportives.

Les facteurs associés à la participation à des réseaux virtuels, comme l'échange de courriels, étaient quelque peu différents. Il s'agit du seul type d'activité pour lequel la gravité de l'incapacité était associée significativement à la participation. Une fois les autres facteurs pris en compte, les données montrent qu'un enfant ayant une incapacité grave avait beaucoup moins de chances de participer à des réseaux virtuels avec leurs pairs que les enfants ayant une incapacité légère.

Nota : Cet article mesure les facteurs qui influent sur l'engagement social des enfants de 5 à 14 ans ayant une incapacité et vivant chez leurs parents. On y met l'accent sur les activités sociales effectuées en dehors des heures normales de classe et en dehors du foyer familial. Les données de cet article proviennent du volet enfant de l'Enquête sur la participation et les limitations d'activités de 2006. Cette enquête permet de recueillir des renseignements sur les enfants dont les activités quotidiennes sont limitées par une incapacité physique ou intellectuelle, ou un autre problème de santé. Par conséquent, on n'y trouve pas de données sur les enfants n'ayant pas d'incapacité.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3251.

Les deux articles de la Série sur la vie avec une incapacité, «Définition de l'incapacité dans l'Enquête sur la participation et les limitations d'activités» et «La participation sociale des enfants ayant des incapacités», sont maintenant offerts dans le numéro de décembre 2009 de Tendances sociales canadiennes, no 88 (11-008-X, gratuit), à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.gc.ca), Division de la statistique sociale et autochtone.

Le Quotidien, le vendredi 11 décembre 2009. Étude : Participation sociale des enfants ayant des incapacités g/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd"> Le Quotidien, le vendredi 11 décembre 2009. Étude : Participation sociale des enfants ayant des incapacités
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2006

En 2006, un peu moins des deux tiers (63 %) des 125 000 enfants âgés de 5 à 14 ans ayant des incapacités participaient à des sports ou à des activités physiques organisés tels que le soccer, la natation ou la danse. La plupart de ces enfants prenaient part à une activité au moins une fois par semaine.

Environ 54 % des enfants ayant des incapacités prenaient des leçons dans des activités non sportives ou étaient membres de clubs ou de groupes communautaires, et une grande majorité d'entre eux y participaient chaque semaine. Près des trois quarts des enfants ayant des incapacités (72 %) communiquaient avec leurs pairs par un moyen électronique quelconque.

Cette étude permet d'examiner les facteurs qui influent sur la participation sociale des enfants ayant des incapacités dans certaines activités sociales. Ces activités sont divisées en trois catégories : la participation à des sports ou à des activités physiques organisés, la participation à des activités organisées non sportives tels que les clubs et les groupes communautaires; et l'interaction avec les pairs au moyen de réseaux virtuels, comme les groupes de discussion ou le courriel.

Après avoir tenu compte des autres facteurs, ceux qui avaient une association positive avec le fait qu'un enfant ayant une incapacité participe à un sport organisé étaient le niveau d'engagement des parents dans la classe ou l'école de l'enfant, le revenu familial et le lieu de résidence de l'enfant.

Par exemple, les chances de prendre part à des sports étaient trois fois plus élevées pour un jeune dont le parent participait aux activités de la classe ou de l'école, comparativement à un enfant dont le parent était moins impliqué. Un enfant ayant une incapacité et vivant en région urbaine avait presque deux fois plus de chances d'y participer qu'un enfant vivant en région rurale.

En ce qui concerne les activités organisées non sportives, un fort niveau d'engagement des parents à l'école de l'enfant était aussi associé à la participation de l'enfant. Toutefois, le revenu familial n'avait pas d'effet significatif sur la participation de l'enfant à des clubs ou à d'autres activités non sportives.

Par ailleurs, les données ont montré que les enfants qui avaient une incapacité non physique, comme un trouble de la parole ou d'apprentissage, avaient moins de chances de participer à des activités non sportives que ceux ayant une incapacité physique seulement. Pour leur part, les filles avaient plus de chances que les garçons de participer à des activités non sportives.

Les facteurs associés à la participation à des réseaux virtuels, comme l'échange de courriels, étaient quelque peu différents. Il s'agit du seul type d'activité pour lequel la gravité de l'incapacité était associée significativement à la participation. Une fois les autres facteurs pris en compte, les données montrent qu'un enfant ayant une incapacité grave avait beaucoup moins de chances de participer à des réseaux virtuels avec leurs pairs que les enfants ayant une incapacité légère.

Nota : Cet article mesure les facteurs qui influent sur l'engagement social des enfants de 5 à 14 ans ayant une incapacité et vivant chez leurs parents. On y met l'accent sur les activités sociales effectuées en dehors des heures normales de classe et en dehors du foyer familial. Les données de cet article proviennent du volet enfant de l'Enquête sur la participation et les limitations d'activités de 2006. Cette enquête permet de recueillir des renseignements sur les enfants dont les activités quotidiennes sont limitées par une incapacité physique ou intellectuelle, ou un autre problème de santé. Par conséquent, on n'y trouve pas de données sur les enfants n'ayant pas d'incapacité.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3251.

Les deux articles de la Série sur la vie avec une incapacité, «Définition de l'incapacité dans l'Enquête sur la participation et les limitations d'activités» et «La participation sociale des enfants ayant des incapacités», sont maintenant offerts dans le numéro de décembre 2009 de Tendances sociales canadiennes, no 88 (11-008-X, gratuit), à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.gc.ca), Division de la statistique sociale et autochtone.