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Étude : Les répercussions financières des prêts étudiants

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Parallèlement à la hausse des frais de scolarité, un nombre plus élevé d'étudiants ont eu recours à un prêt étudiant pour pouvoir payer le coût de leurs études postsecondaires, et le niveau d'endettement a augmenté. Par conséquent, cela a eu une incidence sur la situation financière des étudiants après l'obtention de leur diplôme.

Selon la présente étude, fondée sur des données provenant de trois enquêtes différentes, bien plus de la moitié (57 %) de la promotion de 2005 avait un prêt étudiant, en hausse par rapport aux 49 % observés 10 ans plus tôt. La dette moyenne d'études au moment de l'obtention du diplôme s'est accrue, passant de 15 200 $ à 18 800 $ au cours de la même décennie. De plus, la proportion d'emprunteurs qui devaient au moins 25 000 $ au moment de l'obtention de leur diplôme est passée de 17 % en 1995 à 27 % en 2005.

Parmi les diplômés postsecondaires, les emprunteurs ne différaient pas de façon significative des non-emprunteurs au chapitre du taux d'emploi, du revenu personnel total et de la probabilité d'avoir un régime de pension agréé.

Toutefois, les emprunteurs avaient une probabilité nettement plus faible d'avoir de l'épargne et des placements que les non-emprunteurs. L'analyse montre que chez les diplômés postsecondaires âgés de 20 à 45 ans en 2007, 42 % de ceux qui avaient emprunté pour payer leurs études avaient des économies et des placements, comparativement à 52 % des autres diplômés postsecondaires, toutes choses égales par ailleurs.

Les emprunteurs ayant fait des études postsecondaires étaient moins susceptibles d'être propriétaires de leur domicile, et lorsqu'ils l'étaient, ils étaient légèrement plus susceptibles d'avoir une hypothèque que les non-emprunteurs ayant fait de telles études.

D'après les données de l'Enquête sur la sécurité financière de 2005 relatives à un groupe de diplômés postsecondaires âgés de 20 à 29 ans, les dettes personnelles totales moyennes étaient similaires chez ceux qui avaient un prêt étudiant et ceux qui n'en avaient pas. Cependant, les diplômés postsecondaires qui avaient un prêt étudiant avaient en moyenne un actif moins élevé, et, par conséquent, une valeur nette plus faible que ceux qui n'avaient pas de prêt étudiant.

Les résultats laissent entendre que, même si la dette d'études se répercute sur la situation financière des personnes après l'obtention de leur diplôme, le rendement de la scolarité sur le marché du travail chez les emprunteurs qui terminent leurs études postsecondaires était comparable à celui des non-emprunteurs.

De plus, les deux groupes de diplômés connaissaient de bien meilleurs résultats sur le marché du travail que ceux moins scolarisés, y compris ceux ayant fait des études postsecondaires partielles.

Nota : Cette étude, publiée dans le numéro de janvier 2010 de L'emploi et le revenu en perspective, porte sur la situation financière des diplômés postsecondaires qui ont emprunté pour payer leurs études, comparativement à celle de leurs homologues qui ne l'ont pas fait. Elle traite aussi d'autres caractéristiques comme le revenu personnel, l'épargne et les placements, l'existence d'un régime de pension, l'accession à la propriété résidentielle, l'actif, la dette et la valeur nette des étudiants emprunteurs. Elle repose sur les données les plus récentes provenant de l'Enquête nationale auprès des diplômés (promotion de 2005), de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (2002 à 2007) et de l'Enquête sur la sécurité financière (2005).

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 2620, 3889 et 5012.

L'article «Les répercussions financières des prêts étudiants» est maintenant offert dans le numéro en ligne de janvier 2010 de la publication L'emploi et le revenu en perspective, vol. 11, no 1 (75-001-X, gratuite), laquelle est accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Lahouaria Yssaad au 613-951-0627 (lahouaria.yssaad@statcan.gc.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail.