Comptes économiques canadiens, quatrième trimestre de 2012 et décembre 2012
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Diffusion : 2013-03-01
Le produit intérieur brut (PIB) réel a légèrement augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre, soit une hausse similaire à celle observée au troisième trimestre. Sur une base mensuelle, le PIB réel par industrie a diminué de 0,2 % en décembre.
La demande intérieure finale a augmenté de 0,6 %, comparativement à une hausse de 0,2 % au trimestre précédent. Les dépenses de consommation finale des ménages et des administrations publiques et les investissements des entreprises en capital fixe ont tous crû. Les investissements en stocks ont connu un fort ralentissement par rapport au troisième trimestre. Les importations ont affiché une baisse, et les exportations se sont légèrement accrues.
Graphique 1
Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière a constitué la principale source de croissance industrielle au quatrième trimestre. Le secteur de la construction, celui du secteur public, celui des services publics ainsi que celui de la finance et des assurances ont également enregistré une progression. Le secteur de la fabrication a affiché un recul marqué (-2,2 %), tant la production de biens durables que de biens non durables ayant diminué. Le secteur des arts et des spectacles, celui du transport et de l'entreposage ainsi que celui du commerce de gros ont également affiché une baisse.
Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a augmenté de 0,6 % au quatrième trimestre. À titre de comparaison, le PIB réel américain a augmenté de 0,1 %.
Graphique 2
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel, quatrième trimestre de 2012
Les dépenses de consommation augmentent
Les dépenses des ménages en biens et en services ont augmenté de 0,7 % au quatrième trimestre, soit au même rythme qu'au troisième trimestre. La hausse des dépenses de consommation au cours des deux derniers trimestres de 2012 a été plus forte qu'au cours de tout autre trimestre depuis le quatrième trimestre de 2010.
Les dépenses en biens ont augmenté de 0,7 %, les dépenses en biens durables ayant progressé de 0,9 %. Les dépenses de consommation en services ont connu une hausse de 0,7 %.
Les dépenses au chapitre des transports ont augmenté de 1,0 %, soit une deuxième hausse trimestrielle consécutive, sous l'impulsion des achats de véhicules (+1,8 %).
Les dépenses au chapitre des loisirs et de la culture ont augmenté de 0,3 %, ce qui fait suite à une hausse de 0,4 % au troisième trimestre. Les dépenses au chapitre de l'assurance et des services financiers ont progressé de 1,0 %, après deux trimestres de baisses.
Hausse des investissements des entreprises en usines et en matériel
Les investissements des entreprises en ouvrages non résidentiels, qui avaient reculé de 0,5 % au troisième trimestre, ont augmenté de 1,6 % au quatrième trimestre. Tant les dépenses en bâtiments non résidentiels que celles en ouvrages de génie ont connu une croissance.
Les investissements des entreprises en machines et en matériel ont progressé de 0,3 %, ce qui représente un troisième trimestre consécutif de faible croissance. Les dépenses en machines et matériel industriels ont diminué de 1,5 % durant le trimestre. Les investissements en camions lourds et de poids moyens, autobus et autres véhicules automobiles (-1,7 %) ont aussi connu une baisse, et ce, pour un troisième trimestre de suite.
Les investissements en aéronefs et autre matériel de transport (+13,6 %) ont augmenté de façon considérable, tandis que les dépenses en ordinateurs et en équipement périphérique ont progressé de 3,7 %, à la suite de trois trimestres de reculs.
Reprise des investissements en logements
Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels ont augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre, à la suite d'une baisse de 0,6 % au troisième trimestre. Les activités de rénovation (+0,6 %) et la construction de logements neufs (+0,3 %) ont augmenté.
Les coûts de transfert de propriété ont diminué de 0,8 %, à la suite de baisses marquées au cours des deuxième et troisième trimestres, ce qui tient au ralentissement des activités de revente de maisons.
Augmentation des dépenses des administrations publiques
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont augmenté de 0,5 % au quatrième trimestre, à la suite d'une baisse de 0,1 % au troisième trimestre.
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont été faibles au cours des quatre trimestres précédents.
Ralentissement de l'accumulation des stocks des entreprises
L'accumulation des stocks des entreprises non agricoles a fortement ralenti au quatrième trimestre (5,7 milliards de dollars) comparativement au troisième trimestre (13,5 milliards de dollars).
Les stocks de biens durables des fabricants ont diminué de 2,1 milliards de dollars. Les grossistes ont également réduit leurs stocks de biens durables (-2,3 milliards de dollars), tandis que les détaillants ont accru les leurs de 2,7 milliards de dollars.
Les stocks agricoles, notamment les stocks de céréales, ont été écoulés au cours du quatrième trimestre.
Baisse des importations
Les importations de biens et de services ont diminué de 0,3 % au quatrième trimestre; il s'agit de la première baisse depuis le troisième trimestre de 2011.
Ce recul tient principalement aux importations de machines, de matériel et de pièces industriels (-3,6 %), de produits chimiques de base et industriels et de produits en plastique et en caoutchouc (-3,3 %) ainsi que de véhicules automobiles et de pièces pour véhicules automobiles (-1,5 %).
Les importations d'aéronefs et d'autre matériel de transport ont rebondi de 13,1 % au quatrième trimestre, après avoir reculé de 8,1 % au troisième trimestre.
Les importations de services ont diminué de 0,7 %; cette baisse a touché toutes les catégories de services, sauf les services de voyages (+0,8 %).
Graphique 3
Les exportations et les importations
Légère progression des exportations
Les exportations ont légèrement augmenté de 0,3 % au quatrième trimestre, après avoir reculé de 1,9 % au troisième trimestre.
Les exportations de biens ont crû de 0,3 %, surtout grâce aux produits agricoles et de la pêche et aux produits intermédiaires des aliments (+17,2 %) ainsi qu'aux produits énergétiques (+1,5 %).
Les exportations de minerais et de minéraux non métalliques (-8,3 %) ainsi que de produits en métal et de produits minéraux non métalliques (-2,8 %) ont nettement diminué. Les exportations de matériel et de pièces électroniques et électriques ont fléchi pour un cinquième trimestre de suite, cette fois de 4,6 %.
Les exportations de services ont augmenté de 0,2 %, principalement en raison de la progression de 2,4 % des services de voyages.
Ralentissement de la croissance du revenu à l'échelle de l'économie
Le PIB nominal a augmenté de 0,5 % au quatrième trimestre, soit à un rythme plus lent que celui de 0,9 % enregistré au trimestre précédent.
La rémunération des salariés a augmenté de 0,6 %, alors qu'elle s'était accrue de 1,1 % au troisième trimestre. Les salaires et traitements dans les industries productrices de services ont progressé de 0,4 %, ce qui représente le tiers de la hausse enregistrée au trimestre précédent (+1,1 %).
L'excédent d'exploitation net des sociétés a diminué de 1,0 %, après avoir augmenté de 0,7 % au trimestre précédent et avoir connu un faible premier semestre. L'excédent d'exploitation net des sociétés non financières a baissé de 1,5 %, tandis que celui des sociétés financières a augmenté de 3,4 %.
Baisse de l'épargne des ménages
Le revenu disponible des ménages (exprimé en dollars courants) a augmenté de 0,3 % au quatrième trimestre, les revenus primaires ayant progressé de 0,5 %, et les transferts versés aux autres secteurs ont dépassé les transferts reçus. Les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une croissance de 0,7 % au cours du trimestre, et le taux d'épargne des ménages, qui était de 4,2 % au troisième trimestre, a baissé pour s'établir à 3,8 % au quatrième trimestre.
Le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond aux intérêts versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible, se situait à 7,4 % au quatrième trimestre. Ce ratio est similaire à ceux affichés au cours des trois trimestres précédents mais est inférieur à la moyenne de 7,6 % enregistrée en 2011.
Le taux d'épargne nationale a été de 4,4 %, comparativement à 5,2 % au troisième trimestre. Cette baisse est attribuable à la réduction de l'épargne des ménages, des sociétés et des administrations publiques. Le revenu national disponible a légèrement baissé de 0,1 %, ce qui faisait suite à une hausse de 0,5 % au troisième trimestre.
Amélioration des termes de l'échange
Les termes de l'échange du Canada, soit la mesure des prix à l'exportation par rapport aux prix à l'importation, ont progressé de 1,2 % au quatrième trimestre. Le revenu intérieur brut réel a augmenté de 0,5 %.
Les prix des biens et des services produits au Canada ont augmenté de 0,4 %, après avoir connu une hausse de 0,6 % au troisième trimestre. Les prix à l'exportation ont affiché une progression de 1,0 % après trois trimestres de baisses. Les prix à l'importation (-0,1 %) ont légèrement reculé après avoir enregistré une baisse de 2,2 % au troisième trimestre.
Le prix associé à la demande intérieure finale a augmenté de 0,1 %, après une hausse de 0,4 % au troisième trimestre.
Année 2012
Le PIB réel a progressé de 1,8 % en 2012, à la suite d'une hausse de 2,6 % en 2011. La demande intérieure finale a augmenté de 1,9 %, ce qui faisait suite à une croissance de 2,7 % en 2011.
Tous les principaux secteurs industriels ont affiché une hausse en 2012, exception faite de celui des arts et des spectacles et de celui des administrations publiques. La production de biens a augmenté de 1,9 %, et celle de services, de 1,8 %.
Le secteur de la construction, notamment la construction de bâtiments résidentiels, et le secteur de la fabrication, en particulier le matériel de transport, sont ceux qui ont le plus contribué à la hausse de la production de biens. L'accroissement dans les industries productrices de services est attribuable aux secteurs des soins de santé et des services sociaux, de la finance et des assurances, des services professionnels ainsi que des commerces de gros et de détail. Le recul du secteur des arts et des spectacles en 2012 tient, entre autres, au conflit de travail qui a touché le hockey professionnel.
Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 1,9 %, principalement en raison de la progression des dépenses en biens durables (+2,8 %) et en services (+2,2 %). À titre de comparaison, les dépenses de consommation ont augmenté de 2,4 % en 2011.
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont augmenté de 0,4 % en 2012. Le rythme de croissance des dépenses des administrations publiques ralentit chaque année depuis 2008, où il atteignait 4,6 %.
Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels se sont accrus de 5,8 % en 2012, ce qui est trois fois plus élevé que l'année précédente (+1,9 %). La construction de nouveaux logements s'est accrue de 12,8 %. Les investissements des entreprises en usines et en matériel (+6,2 %) ont, par ailleurs, augmenté plus lentement comparativement à un an plus tôt (+10,4 %).
Le volume des échanges a connu un ralentissement marqué en 2012. Les exportations ont progressé de 1,6 %, ce qui représente le tiers du rythme atteint en 2011 (+4,6 %). Les importations ont augmenté de 2,9 %, alors que ce taux était deux fois plus élevé en 2011 (+5,8 %).
Le revenu disponible des ménages (exprimé en dollars courants) a augmenté de 3,4 % en 2012. Le taux d'épargne des ménages a légèrement augmenté, passant de 3,8 % l'année précédente à 4,0 %.
Le ratio du service de la dette des ménages s'est situé à 7,4 % en 2012. Ce ratio est en baisse depuis 2007, ce qui signifie que le service de la dette mobilise une fraction moins importante du revenu disponible des ménages.
Le revenu intérieur brut réel a augmenté de 1,5 % en 2012, ce qui est moins de la moitié de la hausse enregistrée en 2011 (+3,6 %). Les termes de l'échange du Canada, qui avaient progressé de 3,6 % en 2011, ont diminué de 1,2 %.
Les prix des biens et des services produits au Canada ont augmenté de 1,3 %, comparativement à une hausse de 3,1 % en 2011. Le prix associé à la demande intérieure finale a augmenté de 1,6 %, ce qui faisait suite à une hausse de 2,3 % en 2011.
Produit intérieur brut par industrie, décembre 2012
Le PIB réel a diminué de 0,2 % en décembre, après avoir augmenté de 0,3 % en novembre. La baisse enregistrée en décembre a été principalement attribuable à la fabrication et, dans une moindre mesure, au commerce de détail et aux services publics. Le commerce de gros, le transport et l'entreposage de même que le secteur des arts et des spectacles ont également reculé. Des hausses ont été observées dans la finance et les assurances, dans l'extraction minière, pétrolière et gazière, dans l'hébergement et les services de restauration, dans le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques) et dans la construction.
Graphique 4
Le produit intérieur brut réel diminue en décembre
La production du secteur de la fabrication a diminué de 1,8 % en décembre, après avoir progressé de 0,9 % en novembre. Les baisses ont été généralisées, la fabrication de biens durables et de biens non durables s'étant repliée. La fabrication de véhicules automobiles s'est contractée de 9,9 %, partiellement en raison de fermetures d'usines pour les vacances plus longues qu'à l'habitude. Des baisses ont aussi été enregistrées dans les industries des produits métalliques fabriqués, des aliments, des meubles et des produits connexes ainsi que des pièces de véhicules automobiles.
Le commerce de détail s'est replié de 1,6 % en décembre, après avoir connu trois hausses mensuelles consécutives. La réduction des activités des marchands de véhicules et de pièces automobiles a été le principal facteur à l'origine du recul de décembre. Le commerce de détail dans les magasins d'appareils électroniques et ménagers a diminué de 10,1 % en décembre, après avoir connu une forte activité en novembre. Le commerce de gros (-0,6 %) a également baissé en décembre, surtout en raison de la contraction du commerce de gros de machines et de matériel.
Les services publics ont régressé de 1,9 % en décembre, après avoir connu trois mois consécutifs de croissance. La production d'électricité de même que la distribution de gaz naturel ont diminué.
Les hausses dans le secteur de la finance et des assurances ont été généralisées en décembre. Les activités bancaires et les autres activités d'intermédiation par le biais de dépôts ont augmenté de 0,9 %. L'intensification de l'activité dans les fonds communs de placement et la vigueur des nouvelles émissions d'obligations de sociétés ont contribué aux hausses des services d'investissement financier.
L'extraction minière, pétrolière et gazière a progressé de 0,3 %. L'augmentation de l'extraction de charbon et de minerais métalliques a plus que contrebalancé les diminutions de l'extraction de minerais non métalliques (particulièrement la potasse). L'extraction pétrolière et gazière a légèrement crû de 0,1 %.
La construction a augmenté de 0,2 %, la progression des travaux de génie, de réparation et de la construction de bâtiments non résidentiels ayant plus que contrebalancé le léger repli de la construction de bâtiments résidentiels. Les activités des agents et des courtiers immobiliers ont diminué pour un troisième mois d'affilée.
Graphique 5
Contribution des principaux secteurs industriels à la variation en pourcentage du produit intérieur brut, décembre 2012
Produits, services et demandes de renseignements
Analyse et tableaux détaillés
Le module Comptes économiques nationaux, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.
Des liens à d'autres communiqués liés aux comptes nationaux se retrouvent dans le numéro du quatrième trimestre de 2012 de la publication Revue trimestrielle des comptes économiques canadiens, vol. 11, no 4 (Numéro au catalogue13-010-X). Cette publication est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Cette publication sera mise à jour le 15 mars, en même temps que la diffusion du communiqué sur les Comptes des flux financiers et comptes du bilan national.
Note aux lecteurs
Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques.
Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses et des statistiques par industrie (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations, les importations et la production) sont calculées à partir de mesures en volume, qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.
Il existe quatre façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.
1. À moins d'indications contraires, les taux de croissance de toutes les données trimestrielles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du troisième trimestre au quatrième trimestre de 2012.
2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.
3. Le taux de croissance d'une année à l'autre représente la variation en pourcentage du PIB d'un trimestre donné au cours d'une année au même trimestre un an plus tard, par exemple du quatrième trimestre de 2011 au quatrième trimestre de 2012.
4. Les taux de croissance de toutes les données mensuelles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un mois au suivant, par exemple de novembre à décembre 2012.
Les données de janvier sur le produit intérieur brut par industrie seront diffusées le 28 mars.
Produits
Le produit intérieur brut révisé des comptes des revenus et dépenses pour les premier, deuxième et troisième trimestres de 2012 a été diffusé en même temps que celui du quatrième trimestre de 2012. Ces données intègrent des données de base nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.
Les données sur le produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses pour le premier trimestre seront diffusées le 31 mai. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le Guide des comptes des revenus et dépenses (Numéro au catalogue13-017-X).
Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous sans frais au 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@canada.ca).
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