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Statistiques sur les crimes déclarés par la police, 2012

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Diffusion : 2013-07-25

Le taux de crimes déclarés par la police, qui représente le volume total de crimes qui parviennent à l'attention de la police, a poursuivi sa tendance à long terme à la baisse en 2012, en recul de 3 % par rapport à 2011. L'Indice de gravité de la criminalité (IGC), qui est une mesure de la gravité des crimes, a également diminué de 3 %.

Les services de police canadiens ont dénombré près de 2 millions d'affaires criminelles (sauf les délits de la route) en 2012, soit environ 36 000 affaires de moins que l'année précédente.

Depuis le sommet atteint en 1991, le taux de crimes déclarés par la police suit une tendance à la baisse et, en 2012, il se situait à son plus bas niveau depuis 1972. L'IGC était en baisse de 28 % par rapport à 2002, soit une décennie plus tôt.

La baisse du taux de criminalité en 2012 était attribuable aux reculs de certaines des infractions les plus fréquentes, telles que le méfait, l'introduction par effraction, le fait de troubler la paix, le vol de véhicules à moteur et la possession de biens volés.

Graphique 1  Chart 1: Taux de crimes déclarés par la police, Canada, 1962 à 2012 - Description et tableau de données
Taux de crimes déclarés par la police, Canada, 1962 à 2012

Chart 1: Taux de crimes déclarés par la police, Canada, 1962 à 2012 - Description et tableau de données

La Saskatchewan enregistre la plus importante baisse de la criminalité, mais continue d'afficher le taux le plus élevé parmi les provinces

Le taux de crimes déclarés par la police et l'IGC ont reculé dans la plupart des provinces en 2012. Cependant, le Nouveau-Brunswick, l'Île-du-Prince-Édouard et les territoires ont connu une hausse de leur taux de crimes déclarés par la police et de leur IGC.

Comme par les années passées, les taux de crimes déclarés par la police et les valeurs de l'IGC étaient généralement plus élevés dans les territoires et les provinces de l'Ouest. Bien que la Saskatchewan ait enregistré la plus importante baisse du taux de criminalité parmi les provinces, elle a néanmoins affiché les plus forts taux de criminalité et IGC. L'Ontario a enregistré les plus faibles taux de criminalité et IGC.

Graphique 2  Chart 2: Indice de gravité des crimes déclarés par la police, selon la province ou le territoire, 2012 - Description et tableau de données
Indice de gravité des crimes déclarés par la police, selon la province ou le territoire, 2012

Chart 2: Indice de gravité des crimes déclarés par la police, selon la province ou le territoire, 2012 - Description et tableau de données

Kelowna affiche le plus fort taux de criminalité, alors que Toronto inscrit le plus faible taux

Après avoir affiché le plus fort taux de crimes déclarés par la police au cours des quatre années précédentes, Regina s'est classée au deuxième rang parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR) en 2012. Le taux de criminalité de Regina a diminué de 10 % par rapport à 2011. Après avoir observé une hausse de 6 % de son taux, Kelowna a affiché le plus fort taux de criminalité en 2012. Regina a toutefois continué d'afficher l'IGC le plus élevé.

Toronto a inscrit une baisse de 7 % de son taux de crimes déclarés par la police en 2012. Cette RMR a affiché le plus faible taux de criminalité pour une sixième année consécutive. Québec a enregistré le deuxième plus faible taux, de même que le plus faible IGC.

La plupart des RMR ont enregistré une baisse de leur IGC en 2012. Cependant, Moncton, Windsor, Kelowna, Guelph, St. Catharines–Niagara, Gatineau et Brantford ont inscrit des valeurs plus élevées de l'IGC en 2012 comparativement à l'année précédente.

Graphique 3  Chart 3: Indice de gravité des crimes déclarés par la police, selon la région métropolitaine de recensement, 2012 - Description et tableau de données
Indice de gravité des crimes déclarés par la police, selon la région métropolitaine de recensement, 2012

Chart 3: Indice de gravité des crimes déclarés par la police, selon la région métropolitaine de recensement, 2012 - Description et tableau de données

Le taux de criminalité est en baisse pour la majorité des crimes violents

Les services de police ont déclaré un peu plus de 415 000 affaires de violence en 2012, soit environ 9 000 de moins que l'année précédente. Le taux de crimes violents a diminué de 3 % pour se situer à son plus bas niveau enregistré depuis 1987.

L'Indice de gravité des crimes violents a reculé de 5 % en 2012. Il s'agissait de la sixième baisse consécutive de cet indice.

La police a enregistré 543 homicides en 2012, soit 55 de moins qu'en 2011. Le taux d'homicides, qui s'établissait à 1,56 homicide pour 100 000 habitants, était le plus bas enregistré depuis 1966.

Le taux de crimes déclarés par la police était en baisse pour la plupart des crimes violents. Outre les homicides, les plus importantes baisses de taux ont été enregistrées pour les agressions sexuelles graves des niveaux 2 et 3, les vols qualifiés et les voies de fait contre un agent de la paix.

En revanche, les infractions causant la mort autres que l'homicide, de même que les affaires d'extorsion, les infractions avec violence relatives aux armes à feu et les infractions sexuelles contre les enfants, figuraient parmi les rares crimes violents à avoir affiché une hausse en 2012.

On observe une neuvième baisse consécutive de l'Indice de gravité des crimes sans violence

Comme par les années passées, 4 crimes sur 5 déclarés par la police étaient de nature non violente. Le vol de 5 000 $ ou moins, le méfait, l'introduction par effraction et les infractions contre l'administration de la justice étaient les types de crimes sans violence les plus fréquents.

L'Indice de gravité des crimes sans violence a diminué de 3 % en 2012, soit une neuvième baisse consécutive.

Le taux de vols de véhicules à moteur a reculé de 7 % en 2012, l'une des baisses les plus importantes observées parmi les crimes contre les biens. La police a déclaré un peu moins de 78 000 affaires de vol de véhicules à moteur en 2012.

Le taux d'introductions par effraction a reculé de 4 % en 2012, et il était près de trois fois moins élevé qu'il ne l'était 30 ans plus tôt.

On note des hausses pour la fraude d'identité, les affaires liées au terrorisme et les infractions relatives aux drogues autres que le cannabis

La fraude d'identité figurait parmi les rares infractions sans violence pour lesquelles on a observé une hausse. En 2012, les services de police ont déclaré 12 739 affaires de vol d'identité ou de fraude d'identité, soit environ 700 affaires de plus qu'en 2011.

La police a déclaré 114 affaires liées au terrorisme en 2012, soit 55 de plus que l'année précédente. Cette hausse était essentiellement attribuable à un nombre plus élevé qu'à l'habitude d'affaires d'incitation à craindre des activités terroristes, dont la plupart sont survenues au Québec lors des manifestations étudiantes du printemps 2012.

La police a déclaré plus de 109 000 affaires relatives aux drogues en 2012, soit près de 4 000 de moins qu'en 2011. Cette baisse était attribuable à une diminution des affaires liées au cannabis. Parallèlement, les affaires en lien avec les autres types de drogues étaient en hausse.

Le vol, le méfait et les voies de fait simples sont les infractions les plus souvent commises par les jeunes

La police a déclaré qu'un peu plus de 125 000 jeunes de 12 à 17 ans étaient les auteurs présumés d'une infraction criminelle en 2012, soit environ 11 000 de moins que l'année précédente. Le taux de jeunes auteurs présumés a reculé de 7 %, alors que l'IGC chez les jeunes a diminué de 6 %.

En 2012, la majorité des jeunes auteurs présumés étaient impliqués dans une affaire sans violence. Le vol de 5 000 $ ou moins était l'infraction la plus souvent reprochée aux jeunes, ayant été commise par 18 % des jeunes auteurs présumés. Les voies de fait simples (niveau 1) étaient l'infraction avec violence la plus souvent commise par les jeunes en 2012, soit par 11 % des jeunes auteurs présumés.

Parmi les autres infractions relativement souvent perpétrées par les jeunes figuraient les méfaits (11 %), les infractions contre l'administration de la justice (10 %) et la possession de cannabis (10 %).

En 2012, 44 % des jeunes auteurs présumés ont été officiellement inculpés par la police, les autres ayant fait l'objet d'autres mesures prévues par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.



  Note aux lecteurs

Le présent communiqué est fondé sur un article de Juristat dans lequel on examine les tendances du volume et de la gravité de l'ensemble des crimes, des crimes violents et des crimes sans violence déclarés par la police, et ce, aux échelons du pays, des provinces et des territoires de même que des régions métropolitaines de recensement.

Le taux de criminalité et l'Indice de gravité de la criminalité sont des mesures complémentaires des crimes déclarés par la police. Le taux de criminalité permet de mesurer le volume de crimes signalés à la police et dont elle a établi le bien-fondé, alors que l'Indice de gravité de la criminalité sert à mesurer la gravité des crimes.

Les données proviennent du Programme de déclaration uniforme de la criminalité, qui est un recensement de tous les crimes dont les services de police ont pris connaissance et dont ils ont établi le bien-fondé. Ces statistiques de la criminalité sont recueillies conformément à un ensemble de catégories et de définitions de crimes approuvé à l'échelle nationale. Elles ont été déclarées régulièrement par les services de police et communiquées à Statistique Canada chaque année depuis 1962. Des différences entre les politiques, les procédures et les pratiques d'application de la loi des services de police locaux peuvent avoir une incidence sur la comparabilité des statistiques de la criminalité à l'échelon municipal.

En 2012, on a découvert qu'un service de police appliquait incorrectement la définition convenue aux fins de déclaration des affaires de pornographie juvénile au Programme de déclaration uniforme de la criminalité. Par conséquent, les chiffres liés à ces affaires ont été révisés pour les années 2008 à 2011.

Statistique Canada recueille également des données sur la victimisation autodéclarée tirées de l'Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation. L'ESG permet de recueillir des renseignements sur les incidents autodéclarés de victimisation criminelle. L'ESG sur la victimisation est réalisée tous les cinq ans, le plus récent cycle ayant été mené en 2009.

L'article de Juristat : « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2012 » (Numéro au catalogue85-002-X) est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Sous l'onglet Parcourir par ressource clé, choisissez Tous les sujets, ensuite Crime et justice, puis Juristat.

Des données supplémentaires sont offertes sur demande.

Des renseignements supplémentaires en lien avec cette diffusion seront accessibles dans CANSIM sous peu.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous sans frais au 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@canada.ca).

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