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Télédiffusion, 2012 (données définitives)

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Diffusion : 2013-08-26

Les recettes d'exploitation du secteur de la télévision ont atteint 7,6 milliards de dollars en 2012, en hausse de 1,8 % comparativement à 2011.

Cette croissance annuelle modérée suit deux années d'expansion, particulièrement dans le segment de la télévision payante et spécialisée, cette dernière n'ayant pas été touchée autant par le ralentissement économique de 2008.

Les recettes d'exploitation du segment de la télévision conventionnelle privée sont passées sous le niveau de 2008, année du ralentissement économique, après deux années de croissance, soit 2010 et 2011.

La télévision payante et spécialisée a continué sa progression, tandis que ses recettes d'exploitation ont augmenté de 5,9 % de 2011 à 2012 pour s'établir à 4,0 milliards de dollars. Les recettes d'exploitation de la télévision traditionnelle privée ont atteint 2,1 milliards de dollars en 2012, en baisse de 5,2 %. Les recettes d'exploitation de la télévision publique et non commerciale se sont élevées à 1,6 milliard de dollars, en hausse de 1,7 %.

Les recettes d'abonnement et les recettes publicitaires ont toutes deux contribué à la croissance de la télévision payante et spécialisée en 2012. Les recettes d'abonnement ont progressé de 8,4 %, et les recettes publicitaires, de 2,4 %. Les recettes d'abonnement représentaient 66,1 % des recettes d'exploitation.

En 2012, les recettes publicitaires du secteur de la télédiffusion ont diminué de 2,3 % pour se situer à 3,5 milliards de dollars. Le segment de la télévision privée traditionnelle a connu une baisse de ses revenus publicitaires de 5,9 % pour se situer à 1,8 milliard de dollars. Ce segment accaparait toujours la plus grande part de marché des revenus publicitaires du secteur de la télédiffusion, soit 52,7 % des revenus publicitaires en 2012, bien que cette part diminue continuellement depuis 2005.

En comparaison, la part des revenus publicitaires totaux de la télévision payante et spécialisée est passée de 25,4 % en 2005 à 36,2 % en 2012, ces revenus atteignant 1,3 milliard de dollars.

Pour la première fois depuis 1996, la télévision publique et non commerciale a enregistré des surplus de 8,7 millions de dollars en 2012 pour une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts de 0,5 %. Le Fonds pour l'amélioration de la programmation locale (FAPL) a contribué au bon rendement de ce segment alors qu'il a versé 47,1 millions de dollars en 2012, en hausse de 15,7 % par rapport à 2011. Le FAPL a rapporté presque autant que les ventes de temps d'antenne locales (47,6 millions de dollars).

En 2012, la marge bénéficiaire pour la télévision traditionnelle privée s'est élevée à 0,7 %. Les profits avant intérêts et impôts pour la télévision traditionnelle privée ont atteint 13,9 millions de dollars. La télévision payante et spécialisée a enregistré une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts de 23,1 % en 2012, en baisse par rapport à 24,9 % en 2011. Les profits avant intérêts et impôts pour la télévision payante et spécialisée ont atteint 916,6 millions de dollars.

En 2012, les dépenses de programmation et de production pour toute l'industrie ont augmenté de 8,2 % pour atteindre 4,7 milliards de dollars. C'est la télévision spécialisée qui, pour une deuxième année de suite, a effectué le plus de dépenses de programmation et de production, soit de 1,7 milliard de dollars (+14,7 %), suivie de la télévision traditionnelle, ayant enregistré des dépenses de 1,5 milliard de dollars (+6,1 % ). Pour la première fois, les segments de la télévision publique et non commerciale ont dépensé 1,0 milliard de dollars pour la programmation et la production.

Ce sont les dépenses de programmation et de production qui ont eu le plus d'incidence sur la profitabilité des différents segments de l'industrie de la télévision. Les dépenses de programmation et de production de la télévision traditionnelle privée se sont accrues de 84 millions de dollars en 2012. En comparaison, en 2011, les dépenses de programmation et de production de ce segment ont diminué de 174 millions de dollars. L'apport du FAPL, qui a contribué au cours des deux dernières années au bon rendement de la télévision traditionnelle privée, a diminué de 1,5 % en 2012 pour se chiffrer à 64,5 millions de dollars. Ce montant est appelé à diminuer depuis le 1er septembre 2012, tandis que les contributions au FAPL passeront de 1,5 % à 1,0 %, puis à 0,5 % annuellement pour disparaître après 2014, à la suite de la révision entreprise par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). L'organisme réglementaire a en effet conclu qu'après 2014, le FAPL aura joué son rôle d'aider la télévision locale à maintenir et à améliorer sa programmation.


La publication Industrie de la radiodiffusion, 2012 (Numéro au catalogue56-207-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

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