Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Permis de bâtir, mars 2014

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2014-05-07

Les entrepreneurs ont pris pour 6,0 milliards de dollars de permis de bâtir en mars, en baisse de 3,0 % par rapport à février. Le recul noté en mars a fait suite à une diminution de 11,3 % enregistrée le mois précédent. La baisse des intentions de construction dans le secteur non résidentiel dans six provinces, l'Ontario venant en tête, a plus qu'effacé la hausse observée dans le secteur résidentiel.

Graphique 1  Chart 1: Valeur totale des permis - Description et tableau de données
Valeur totale des permis

Chart 1: Valeur totale des permis - Description et tableau de données

Les intentions de construction dans le secteur non résidentiel ont diminué de 8,8 % pour se fixer à 2,3 milliards de dollars en mars, soit le plus bas niveau enregistré depuis janvier 2013. Cette baisse a fait suite à une hausse de 7,4 % notée le mois précédent. Des reculs ont été observés dans six provinces, l'Ontario ayant été à l'origine de la majeure partie de la baisse. Des hausses ont été enregistrées dans quatre provinces, l'Alberta étant en tête, suivie de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique.

Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis a augmenté de 1,0 % pour s'établir à 3,7 milliards de dollars, après avoir reculé de 20,8 % en février. Une hausse des intentions de construction résidentielle a été observée dans cinq provinces, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan venant en tête. Le Québec et le Nouveau-Brunswick ont enregistré les baisses les plus marquées.

Secteur non résidentiel : diminutions observées dans les composantes institutionnelle et industrielle

Les municipalités canadiennes ont délivré pour 467 millions de dollars de permis de construction institutionnelle en mars, soit 31,3 % de moins qu'en février. La valeur des permis de construction institutionnelle a reculé dans cinq provinces. L'Ontario a été à l'origine de la majeure partie de cette baisse, en raison de l'affaiblissement des intentions de construction d'immeubles à vocation médicale. La Colombie-Britannique et l'Alberta ont affiché les plus fortes hausses en mars, lesquelles ont été attribuables aux établissements d'enseignement.

Après s'être accrue de 29,7 % en février, la valeur des permis dans la composante industrielle a reculé de 7,7 % en mars pour se fixer à 329 millions de dollars. Des replis notés dans quatre provinces, surtout au Québec et en Ontario, ont neutralisé les hausses dans les autres provinces. La baisse observée en mars a été en grande partie attribuable à une diminution des intentions de construction d'installations minières et de bâtiments d'exploitation agricole au Québec, et d'usines de fabrication en Ontario et au Québec. La Colombie-Britannique a enregistré la hausse la plus marquée, suivie du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

Dans la composante commerciale, la valeur des permis a progressé de 1,2 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars. L'Alberta a été à l'origine de la majeure partie de la hausse en raison de l'augmentation des intentions de construction de complexes de vente au détail ainsi que d'hôtels et de restaurants. La Colombie-Britannique et la Saskatchewan ont affiché les plus fortes baisses, surtout en raison de l'affaiblissement des intentions de construction d'immeubles à bureaux.

Graphique 2  Chart 2: Secteurs résidentiel et non résidentiel  - Description et tableau de données
Secteurs résidentiel et non résidentiel

Chart 2: Secteurs résidentiel et non résidentiel  - Description et tableau de données

Secteur résidentiel : hausse des intentions de construction de logements multifamiliaux

La valeur des permis de logements multifamiliaux s'est accrue de 7,9 % en mars pour s'établir à 1,6 milliard de dollars, et ce, à la suite d'une baisse de 30,7 % enregistrée le mois précédent. Des augmentations ont été observées dans la plupart des provinces, l'Ontario et la Colombie-Britannique étant arrivés en tête.

Les intentions de construction de logements unifamiliaux ont diminué de 3,6 % pour atteindre 2,1 milliards de dollars. Il s'agit d'une quatrième diminution en cinq mois, marquant ainsi le plus bas niveau pour la composante depuis février 2011. Des reculs ont été enregistrés dans sept provinces, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick ayant affiché les baisses les plus marquées.

Les municipalités canadiennes ont approuvé la construction de 15 833 nouveaux logements, en hausse de 12,2 % par rapport à février. La progression s'explique par les logements multifamiliaux, dont le nombre a augmenté de 21,2 % pour se chiffrer à 10 191 unités. En revanche, les logements unifamiliaux ont diminué de 1,2 % pour s'établir à 5 642 unités.

Provinces : diminution importante en Ontario

La valeur totale des permis a diminué dans cinq provinces en mars, l'Ontario affichant la plus forte diminution, suivi du Québec et du Nouveau-Brunswick.

La forte baisse observée en Ontario a été principalement attribuable à l'affaiblissement des intentions de construction d'immeubles institutionnels et, dans une moindre mesure, de logements unifamiliaux et de bâtiments industriels. Au Québec, la baisse mensuelle provenait des bâtiments industriels et des logements multifamiliaux, tandis que l'affaiblissement des intentions de construction de logements unifamiliaux et d'immeubles à vocation commerciale expliquait le recul au Nouveau-Brunswick.

L'augmentation la plus prononcée s'est produite en Alberta, où les intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale expliquaient en grande partie la croissance. La Colombie-Britannique suivait de loin. Venait ensuite la Nouvelle-Écosse. Les immeubles institutionnels et les logements multifamiliaux ont le plus contribué à la progression en Colombie-Britannique, tandis que les immeubles à vocation commerciale et les logements multifamiliaux ont été à l'origine de l'augmentation en Nouvelle-Écosse.

Baisse des intentions de construction à Kingston, Kitchener–Cambridge–Waterloo et London

La valeur totale des permis a diminué dans 16 des 34 régions métropolitaines de recensement.

La plus forte baisse a été enregistrée à Kingston, suivie de Kitchener–Cambridge–Waterloo et de London. À Kingston, la diminution a été principalement attribuable aux reculs touchant les immeubles institutionnels. L'affaiblissement des intentions de construction de logements multifamiliaux expliquait la baisse observée à Kitchener–Cambridge–Waterloo, tandis qu'à London, les intentions de construction d'immeubles non résidentiels et de logements unifamiliaux ont été à l'origine de la diminution.

Edmonton a enregistré l'augmentation la plus prononcée en mars, suivie d'Oshawa et de Québec. La valeur des permis délivrés à Edmonton s'est accrue surtout en raison de l'augmentation des intentions de construction de logements multifamiliaux, d'immeubles institutionnels et de structures commerciales. À Oshawa, les immeubles à vocation commerciale ont été à l'origine de la progression, tandis qu'à Québec, les logements multifamiliaux et toutes les composantes du secteur non résidentiel expliquaient l'augmentation.



  Note aux lecteurs

Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé « La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques ».

L'Enquête sur les permis de bâtir vise 2 400 municipalités représentant 95 % de la population. Les collectivités représentant les 5 % restants de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total de l'ensemble de la population.

Les données sur les permis de bâtir servent d'indicateur avancé de l'activité dans l'industrie de la construction.

La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain.

Dans le cadre du présent communiqué, la région métropolitaine de recensement d'Ottawa–Gatineau (Ontario/Québec) est divisée en deux régions, soit la partie Gatineau et la partie Ottawa.

Révision

Les données pour le mois de référence en cours sont sujettes à révision, fondée sur les réponses tardives. Les données du mois précédent ont été révisées.

Les estimations de la tendance-cycle ont été ajoutées sur les graphiques en tant que complément des séries désaisonnalisées. Les données désaisonnalisées et les estimations de la tendance-cycle peuvent faire l'objet de révisions lorsque de nouvelles observations deviennent disponibles. Ces révisions pourraient être importantes et même entraîner le renversement du mouvement, en particulier à la fin de la série. La plus grande variabilité associée aux estimations de la tendance-cycle est indiquée par une ligne pointillée dans le graphique.

Le numéro de mars 2014 de la publication Permis de bâtir (Numéro au catalogue64-001-X) paraîtra bientôt.

Les données des permis de bâtir d'avril seront diffusées le 5 juin.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mariane Bien-Aimé au 613-951-7520, Division de l'investissement, des sciences et de la technologie.

Date de modification :