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Exportations à valeur ajoutée, 2007 à 2011

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Diffusion : 2015-07-30

La production destinée à l'exportation est un moteur important de l'économie canadienne

En 2011, la production destinée à l'exportation représentait 22 % de la valeur ajoutée brute ou du produit intérieur brut (PIB), et 2,9 millions d'emplois. Malgré une hausse en 2010 et en 2011, la contribution des exportations au PIB total est demeurée inférieure à son sommet d'avant la récession de 25 %, enregistré en 2008. Après trois années de recul, le nombre et la proportion globale d'emplois liés au secteur des exportations ont crû en 2011.

La fragmentation mondiale croissante de la production et l'approvisionnement international en intrants dans la production font en sorte qu'il est difficile d'évaluer la contribution des exportations brutes d'un pays à son PIB. Afin de combler cette lacune analytique, Statistique Canada publie une nouvelle base de données sur les exportations à valeur ajoutée. La base de données mesure la contribution des exportations à la valeur ajoutée brute ou au PIB en supprimant la valeur des intrants intermédiaires importés (achats autres qu'en immobilisation auprès d'autres industries) contenue dans les produits exportés. Cette méthode permet d'obtenir une mesure de la contribution des exportations au PIB de chaque industrie et à l'ensemble de l'économie.

Les incidences sur la valeur ajoutée comprennent à la fois les incidences directes sur les industries exportatrices et les incidences indirectes sur les industries fournisseuses des exportateurs. La contribution des exportations de chaque industrie au PIB total est calculée en additionnant les incidences directes et les incidences indirectes sur toutes les autres industries. Ou bien, la dépendance de chaque industrie à l'égard de la demande étrangère est calculée en additionnant les incidences directes et les incidences indirectes des exportations des autres industries. Enfin, parallèlement, les incidences directes et indirectes des exportations sur les emplois (attribuables aux exportations d'une industrie ou à l'exposition générale d'une industrie à la demande étrangère) sont également disponibles. Les chiffres sont produits à partir des tableaux d'entrées-sorties annuels et couvrent la période de 2007 à 2011.

Les exportations vers les États-Unis étaient les plus importants contributeurs au changement

Les exportations vers les États-Unis étaient la principale source de la variation de la contribution des exportations au PIB. S'étant établies à 15 % en 2011, les exportations avaient seulement récupéré moins du quart de la baisse de 3,9 points de pourcentage enregistrée en 2009. En revanche, l'incidence des exportations vers tous les autres pays, qui représentait 7,0 % du PIB canadien en 2011, avait déjà excédé son sommet d'avant la récession en 2008 de 0,2 point de pourcentage.

Graphique 1  Graphique 1: Contribution des exportations au produit intérieur brut, 2007 à 2011
Contribution des exportations au produit intérieur brut, 2007 à 2011

Les exportations manufacturières et minières étaient les plus importants contributeurs

En 2011, la production destinée à l'exportation dans le secteur de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz a enregistré la plus importante contribution directe au PIB, soit de 71 milliards de dollars. Ce secteur était suivi de près par celui de la fabrication (69 milliards de dollars), tandis que le secteur des services représentait 68 milliards de dollars. Lorsque l'on tient compte de la contribution totale à la valeur ajoutée par les achats de biens et services auprès de fournisseurs canadiens, la contribution des exportations manufacturières à l'économie canadienne est plus du double, s'établissant à 154 milliards de dollars.

Les autres secteurs ont des répercussions relativement faibles. Le secteur des services a connu une incidence indirecte représentant un 53 % additionnel de l'incidence directe, soit au total 103 milliards de dollars, tandis que le secteur de l'extraction représentait un 34 % additionnel, soit au total une incidence de 95 milliards de dollars.

La comparaison des chiffres de 2007 à 2011 montre que le secteur manufacturier est la principale cause du recul de la contribution des exportations au PIB total, lorsque l'on tient compte de la somme des incidences directes et des incidences indirectes sur les autres industries. À la fin de cette période de cinq ans, les exportations manufacturières avaient contribué 2,6 points de pourcentage de moins au PIB après l'addition des incidences directes (-1,3 point de pourcentage) et des incidences indirectes (-1,3 point de pourcentage) sur les autres industries. Le secteur des services a connu un léger recul de 0,5 point de pourcentage, principalement en raison au secteur du commerce, des hôtels et des restaurants. Par ailleurs, le secteur de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz, malgré un recul au cours de la récession, a terminé la période avec une augmentation de 0,6 point de pourcentage en incidence totale sur le PIB.

Les producteurs de biens sont les plus exposés à la demande étrangère

Les industries productrices de biens présentent une dépendance élevée à l'égard des marchés mondiaux, lorsque l'on additionne l'incidence directe et l'incidence des autres industries exportatrices. En 2011, 30 % du PIB de ces industries dépendait directement des exportations. Cette dépendance s'accroissait à 44 % lorsque l'on ajoute l'incidence des autres industries, par le biais des ventes intersectorielles à d'autres exportateurs canadiens. Un examen plus poussé des données sur les industries montre que la part de la demande étrangère dans la valeur ajoutée totale du secteur de l'extraction minière s'élevait à 71 % en 2011. Le secteur de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche représentait 55 %, tandis que le secteur manufacturier représentait 52 %. On peut comparer ces parts au pourcentage de 17 % mesuré pour les industries productrices de services du secteur des entreprises, qui sont en moyenne moins exposées aux marchés mondiaux.

Parmi l'ensemble des industries, le secteur de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche présentait la dépendance indirecte la plus élevée à l'égard des exportations, près de la moitié de son exposition à la demande étrangère étant attribuable aux ventes à des exportateurs.

Les exportateurs de biens comptent sur les services

Bien que les industries productrices de services soient principalement orientées vers le marché intérieur, elles sont néanmoins des contributeurs importants aux exportations des industries productrices de biens. Dans le secteur manufacturier, par exemple, 25 % de la valeur ajoutée aux exportations est attribuable aux industries productrices de services. Cette dépendance à l'égard du secteur des services est généralisée à l'échelle des industries manufacturières et varie de 21 % pour les « autres types de matériel de transport » à 31 % pour les « produits en bois et en papier ».

Les exportations contribuaient relativement moins aux emplois en comparaison du produit intérieur brut

En 2011, les exportations ont contribué à 2,9 millions d'emplois, représentant 17 % du nombre total d'emplois. Il s'agit de la première augmentation annuelle du nombre et de la part globale d'emplois liés au secteur des exportations après trois années de recul.

La contribution relativement plus faible des exportations à l'emploi, en comparaison du PIB, est attribuable en grande partie à l'industrie minière, qui génère un niveau extrêmement élevé de valeur ajoutée par emploi, soit sept fois plus important que la moyenne pour l'ensemble de l'économie. La demande américaine représentait environ les deux tiers des emplois liés aux exportations, ce qui correspond à sa part des exportations (69 %).

Graphique 2  Graphique 2: Contribution des exportations à l'emploi, 2007 à 2011
Contribution des exportations à l'emploi, 2007 à 2011

Les emplois qui dépendent directement des exportations étaient répartis presque également entre les producteurs de services (787 000) et les producteurs de biens (753 000) en 2011. Le secteur de la fabrication représentait 612 000 emplois (40 %) et celui de l'extraction minière, 61 000 emplois (4 %). Ceci contraste de manière substantielle avec les contributions totales de ces industries au PIB, pour lesquelles la contribution du secteur de l'extraction minière (33 %) était beaucoup plus élevée que le pourcentage des emplois. Les secteurs de la fabrication (32 %) et des services (31 %) représentaient chacun environ le tiers de la contribution directe des exportations au PIB.

Les achats des exportateurs auprès d'autres producteurs au pays représentaient une autre tranche de 1,4 million d'emplois. Plus de la moitié de ces emplois supplémentaires provenaient du secteur de la fabrication, les secteurs des services et de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz représentant la majeure partie des emplois restants.

Le recul le plus marqué des emplois générés par les exportations de 2007 à 2011 a été attribuable au secteur de la fabrication. Des 239 000 emplois du secteur de la fabrication perdus durant la période de cinq ans, 90 % (214 000) ont été liés au secteur des exportations et, de ce nombre, 166 000 étaient directement liés aux exportations manufacturières, et 48 000 autres étaient liés aux exportations dans d'autres secteurs. Les exportations manufacturières, par des incidences indirectes sur les autres industries, ont nécessité 189 000 emplois de moins parmi les autres fournisseurs canadiens.

La plupart des autres reculs des emplois liés aux exportations au cours de la période de cinq ans ont été observés dans les secteurs du commerce, hôtels et restaurants, qui ont généré 62 000 emplois directs de moins et ont nécessité 25 000 emplois indirects de moins. La plus importante augmentation au cours de la période de cinq ans a été enregistrée dans le secteur de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz, dans lequel le nombre d'emplois directs a augmenté de 7 000, tandis que le nombre d'emplois indirects a augmenté de 47 000.



  Note aux lecteurs

Les exportations à valeur ajoutée illustrent les exportations et les importations des industries ainsi que l'incidence directe et l'incidence indirecte de la production de chaque industrie destinée à l'exportation sur l'industrie en général, le produit intérieur brut total et l'emploi. Les données couvrent la période de 2007 à 2011; elles seront actualisées annuellement après la diffusion des tableaux d'entrées-sorties, sur lesquels les calculs sont fondés.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la méthodologie, veuillez consulter le document Cadre de mesure des exportations à valeur ajoutée.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Andreas Trau au 613-951-3466 (andreas.trau@statcan.gc.ca).

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