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Télédiffusion, 2014

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Diffusion : 2015-08-25

Ventes de temps d'antenne, télévision traditionnelle privée

1,7 milliard de dollars

2014

-6,5 % 

(variation annuelle)

Les recettes d'exploitation totales du secteur de la télédiffusion au Canada ont diminué de 0,3 % pour s'établir à 7,6 milliards de dollars en 2014. Les profits avant intérêts et impôts ont reculé de 22,0 % pour passer de 1,1 milliard de dollars en 2013 à 836,8 millions de dollars en 2014.

Ces baisses s'expliquent par une augmentation des dépenses d'exploitation en 2014, qui ont crû de 3,2 % pour se chiffrer à 6,7 milliards de dollars. Cette hausse des dépenses est principalement attribuable à des dépenses de programmation, qui ont augmenté de 5,3 % pour passer de 4,6 milliards de dollars en 2013 à 4,8 milliards de dollars en 2014.

La part des revenus du segment de la télévision traditionnelle privée dans le secteur de la télédiffusion a continué à se réduire. En 2014, ce segment générait 24,0 % des revenus du secteur, s'établissant à 1,8 milliard de dollars, comparativement à 30,4 % en 2010. La télévision spécialisée a continué d'accroître sa part du marché, ses revenus se situant à 3,4 milliards de dollars, ce qui représente 45,3 % des revenus du secteur en 2014. Le segment de la télévision publique et non commerciale (19,8 %) et celui de la télévision payante (10,9 %) représentaient le reste des revenus du secteur de la télédiffusion.

Les recettes d'exploitation du segment de la télévision publique et non commerciale ont augmenté de 2,1 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars en 2014, grâce à une croissance des ventes publicitaires de 140,6 millions de dollars, laquelle a contrebalancé la réduction des subventions gouvernementales de 106 millions de dollars. Toutefois, un accroissement des dépenses d'exploitation de 4,2 % a entraîné des pertes de 22,5 millions de dollars et une marge bénéficiaire brute de -1,5 % pour le segment de la télévision publique et non commerciale.

Malgré une augmentation de 4,2 % de ses recettes d'exploitation, le segment de la télévision spécialisée a connu une réduction de 7,5 % de son bénéfice avant intérêts et impôts en 2014, ce qui a porté la marge bénéficiaire à 26,6 %. Les dépenses d'exploitation ont augmenté de 9,1 % pour atteindre 2,5 milliards de dollars, en raison principalement d'un accroissement de 208 millions de dollars des dépenses de programmation.

Le segment de la télévision payante a dégagé un bénéfice avant intérêts et impôts de 97,0 millions de dollars, ce qui a porté la marge bénéficiaire brute à 11,8 %. Il a été le seul segment, de pair avec celui de la télévision spécialisée, à dégager des bénéfices en 2014.

Les recettes publicitaires du secteur de la télédiffusion canadienne poursuivent leur recul

Les ventes publicitaires, la composante la plus importante des revenus, ont diminué de 0,8 % pour se chiffrer à 3,4 milliards de dollars, poursuivant le recul amorcé en 2011. De 2011 à 2014, les ventes de temps d'antenne ont fléchi de 190,9 millions de dollars. Les changements technologiques récents, dont les nouvelles plateformes de diffusion de la programmation télévisuelle comme les sites Internet ou la téléphonie mobile, ont influé de façon notable sur les résultats financiers de ce secteur. Le secteur de la télévision traditionnelle privée est celui qui a été le plus touché par ce phénomène, ses ventes de temps d'antenne ayant diminué de 302,5 millions de dollars depuis 2011, atteignant 1,7 milliard de dollars en 2014.

Le recul des recettes publicitaires du secteur de la télédiffusion en 2014 a été compensé par une augmentation des revenus d'abonnement, qui ont crû de 5,5 % par rapport à 2013 pour s'établir à 2,9 milliards de dollars en 2014. Cet accroissement a fait suite à des hausses de 8,4 % en 2012 et de 5,3 % en 2013.

La part de marché des ventes publicitaires de la télévision traditionnelle privée a diminué pour la première fois sous la barre des 50 %, se chiffrant à 48,9 % en 2014. En comparaison, la part de marché des ventes publicitaires du segment de la télévision spécialisée s'est établie à 36,7 % et celle de la télévision publique et non commerciale, à 14,4 %.

Graphique 1  Graphique 1: Part du marché (temps d'antenne), selon le type de télédiffuseurs
Part du marché (temps d'antenne), selon le type de télédiffuseurs

Premières pertes au Québec depuis 1991 dans le segment de la télévision traditionnelle privée

La télévision traditionnelle privée au Québec a connu son premier bénéfice avant intérêts et impôts négatif depuis 1991. Elle a enregistré une perte de 12,3 millions de dollars en 2014 comparativement à un profit de 24,2 millions de dollars l'année précédente. La perte s'explique par une diminution de 8,9 % des recettes d'exploitation, qui se sont situées à 393,1 millions de dollars en 2014, et d'une baisse de 0,4 % des dépenses d'exploitation, qui ont atteint 405,4 millions de dollars. Ceci diffère de la dernière fois que des pertes ont été enregistrées entre 1987 et 1991, lorsque le secteur avait connu une forte augmentation des coûts de programmation plutôt qu'une réduction des recettes d'exploitation. Au cours de cette période, les coûts de programmation avaient augmenté de 58,1 %, passant de 132,8 millions de dollars en 1987 à 209,9 millions de dollars en 1991.

Des pertes dans les autres régions canadiennes

Le segment de la télévision traditionnelle privée dans les trois autres régions canadiennes, soit les provinces de l'Atlantique, l'Ontario, et les provinces de l'Ouest, a aussi connu des bénéfices avant intérêts et impôts négatifs en 2014. Ainsi, dans les provinces de l'Atlantique, les pertes se sont chiffrées à 15,5 millions de dollars en 2014, suivant des pertes de 12,7 millions de dollars en 2013. Une baisse de 3,4 % des recettes d'exploitation conjuguée à une augmentation de 0,5 % des dépenses d'exploitation expliquent ces pertes en 2014.

En Ontario, les revenus d'exploitation ont diminué de 5,9 % pour atteindre 779,4 millions de dollars en 2014, comparativement à des revenus de 828,3 millions de dollars en 2013. Les dépenses d'exploitation ont augmenté de 0,9 % pour atteindre 846,6 millions de dollars, ce qui a entraîné des pertes de 67,2 millions de dollars. Les stations de télévision traditionnelle privée de l'Ontario n'avaient pas observé de telles pertes depuis la récession de 2008-2009.

Les stations de télévision traditionnelle privée de l'Ouest canadien ont enregistré des bénéfices avant intérêts et impôts négatifs de 53,5 millions de dollars en 2014. Cette perte est principalement attribuable à une diminution de 8,4 % des revenus publicitaires, qui se sont chiffrés à 528,5 millions de dollars. Une réduction de 1,8 % des dépenses d'exploitation, qui se sont établies à 629,6 millions de dollars, n'a pas suffi à contrebalancer la baisse des revenus.

Les recettes d'exploitation totales du segment de la télévision traditionnelle privée au Canada ont diminué de 7,2 % pour atteindre 1,8 milliard de dollars en 2014. Les dépenses d'exploitation ont légèrement reculé de 0,3 % pour se situer à 2,0 milliards de dollars, ce qui a entraîné des pertes de 148,5 millions de dollars et une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts de -8,2 %.



  Note aux lecteurs

Jusqu'en 2012, Statistique Canada a publié les données telles que reçues du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. À partir de l'année de référence 2013, les données du segment de la télévision payante et spécialisée sont traitées par Statistique Canada.

Afin d'assurer la comparabilité des données précédant 2013 avec celles à compter de 2013, les données ont fait l'objet de plusieurs processus d'assurance de la qualité. Une analyse comparative a établi que le traitement des données, selon les processus standardisés de Statistique Canada, a entraîné des différences de révision de moins de 2 % comparativement aux données publiées initialement en 2013.

Pour obtenir une explication détaillée de la détection des erreurs, de l'imputation et de l'évaluation de la qualité, consultez la page de l'Enquête sur la radiodiffusion et la télédiffusion (2724) de notre site Web.

Coordonnées des personnes-ressources

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