Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Produit intérieur brut, revenus et dépenses, troisième trimestre de 2015

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2015-12-01

Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,6 % au troisième trimestre, après deux trimestres consécutifs de repli. La croissance trimestrielle est principalement attribuable à l'augmentation de la demande sur le marché international de biens et de services canadiens, les exportations ayant progressé de 2,3 %.

La demande intérieure finale a été stable, après avoir légèrement progressé de 0,1 % au trimestre précédent. Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,4 %, et les investissements résidentiels ont crû de 0,6 % après avoir été inchangés au deuxième trimestre.

Graphique 1  Graphique 1 : Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Produit intérieur brut et demande intérieure finale

Les exportations de biens ont progressé de 2,7 %, à la suite d'une hausse de 0,5 % au deuxième trimestre. Les exportations de services ont légèrement progressé de 0,1 %. Les importations de biens et de services ont reculé de 0,7 %, de pair avec une faible demande intérieure.

Les dépenses de consommation finale des ménages en biens ont crû de 0,8 % au troisième trimestre, surtout sous l'effet d'une hausse des dépenses en biens durables (+2,3 %). Les dépenses en services ont légèrement augmenté de 0,1 %.

Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont diminué de 0,4 % au troisième trimestre, après avoir connu une hausse de 0,4 % au deuxième trimestre. Tous les ordres de gouvernement ont enregistré des reculs.

La formation brute de capital fixe des entreprises a reculé de 0,8 %, ce qui représente une troisième baisse trimestrielle consécutive. Les investissements en ouvrages non résidentiels et en machines et matériel ont fléchi de 1,5 %.

Les entreprises ont réduit leur accumulation de stocks, celle-ci s'étant établie à 0,6 milliard de dollars au troisième trimestre, après l'avoir augmentée de 5,3 milliards de dollars au deuxième trimestre. Les entreprises ont injecté 3,9 milliards de dollars dans les stocks non agricoles, comparativement à 9,2 milliards de dollars au trimestre précédent. Les stocks agricoles ont diminué de 2,1 milliards de dollars en raison de la liquidation des stocks de céréales. Il s'agit de la septième baisse trimestrielle consécutive.

Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a augmenté de 2,3 % au troisième trimestre. À titre de comparaison, aux États-Unis, le PIB réel s'est accru de 2,1 %.

Graphique 2  Graphique 2 : Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au troisième trimestre
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au troisième trimestre

Les exportations sont le moteur de la croissance

Les exportations de biens et de services ont augmenté de 2,3 %, après avoir enregistré une hausse de 0,5 % au deuxième trimestre.

Les exportations de biens ont augmenté de 2,7 %, alors qu'elles avaient crû de 0,5 % au deuxième trimestre. Les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicules automobiles ont progressé de 5,0 %, principalement sous l'effet de la hausse des exportations d'automobiles et de camions légers (+6,0 %). Les exportations de biens de consommation (+8,7 %) et de pétrole brut et de pétrole brut bitumineux (+5,7 %) ont aussi contribué à la croissance globale. Des reculs ont été observés dans le secteur des produits en métal et produits minéraux non métalliques (-1,8 %) et dans celui des produits chimiques de base et industriels, produits en plastique et en caoutchouc (-2,4 %).

Les exportations de services ont légèrement augmenté de 0,1 %, après avoir crû de 0,4 % au deuxième trimestre. Les exportations de services commerciaux (+0,3 %) et de services de transport (+0,3 %) ont contribué à l'augmentation. Ces hausses ont été atténuées par le recul des services de voyage (-0,4 %) et des services généraux de l'administration publique (-2,7 %).

Graphique 3  Graphique 3 : Contribution des exportations à la croissance du produit intérieur brut réel
Contribution des exportations à la croissance du produit intérieur brut réel

Les importations diminuent

Les importations de biens et de services ont diminué de 0,7 % au troisième trimestre, après avoir reculé de 0,5 % au trimestre précédent.

Les importations de biens ont diminué de 0,7 %, après avoir fléchi de 0,5 % au deuxième trimestre. Ce repli est principalement attribuable à la baisse des importations d'automobiles et de camions légers (-7,8 %), d'aliments, de boissons et de produits du tabac (-7,0 %) et de produits intermédiaires en métal (-7,4 %). Les baisses observées ont été compensées par la hausse des importations de pneus, de moteurs et de pièces d'automobiles (+6,2 %), d'appareils de communication et d'audio-visuel (+11,9 %) et de produits chimiques de base et produits chimiques industriels (+8,3 %).

Les importations de services ont fléchi de 1,0 %, ce qui représente leur plus forte baisse depuis le deuxième trimestre de 2013. Cette diminution est principalement attribuable à un recul des importations de services de voyage (-1,7 %), de services de transport (-1,1 %) et de services commerciaux (-0,5 %). Les importations de services généraux de l'administration publique ont augmenté de 0,4 %.

Les dépenses des ménages augmentent

Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,4 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 0,6 % au deuxième trimestre. Les dépenses en biens se sont accrues de 0,8 %, sous l'effet principalement de la hausse des biens durables (+2,3 %). L'augmentation des biens semi-durables (+0,2 %) et des biens non durables (+0,2 %) a aussi contribué à la hausse. Les dépenses en services ont légèrement progressé de 0,1 %.

Les dépenses de transport ont augmenté de 2,2 %, principalement en raison de la hausse des achats de véhicules (+3,5 %) et des dépenses d'utilisation des véhicules (+1,2 %). Les dépenses au chapitre des loisirs et de la culture (+1,1 %) et des services de restauration (+0,4 %) ont également contribué à la croissance des dépenses des ménages. Les dépenses en vêtements et chaussures (-0,3 %) ont affiché une baisse.

Les investissements en logements s'accélèrent

Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels ont augmenté de 0,6 %, après avoir été stables au deuxième trimestre. La croissance est principalement attribuable à la hausse des logements neufs (+3,2 %), qui a compensé le recul des rénovations (-1,6 %) et des coûts de transfert de propriété (-0,7 %).

Les investissements des entreprises en ouvrages non résidentiels baissent de nouveau

Les investissements en ouvrages non résidentiels ont reculé de 1,7 %, affichant ainsi une quatrième baisse trimestrielle consécutive et la septième diminution en huit trimestres. Les dépenses en ouvrages de génie (-1,8 %) et en ouvrages non résidentiels (-1,0 %) ont connu une baisse.

Les investissements en machines et en matériel se sont repliés de 1,1 %, ce qui représente une troisième baisse trimestrielle consécutive. Ce recul est principalement attribuable au secteur des machines et du matériel d'usage industriel (-3,3 %). En revanche, les investissements en appareils de communication et d'audio-visuel ont progressé de 3,2 %.

Les investissements en droits de propriété intellectuelle (-2,1 %) ont reculé pour un troisième trimestre d'affilée. Cette baisse est attribuable aux secteurs de la prospection minière et évaluation (-9,3 %) et des logiciels (-2,0 %). Les investissements dans la recherche et développement ont augmenté de 1,3 %.

L'accumulation des stocks des entreprises ralentit

L'accumulation de stock non agricole des entreprises s'est établie à 3,9 milliards de dollars au troisième trimestre, en baisse par rapport à 9,2 milliards de dollars au deuxième trimestre.

Les stocks des fabricants étaient en hausse de 1,8 milliard de dollars, principalement en biens non durables (+1,5 milliard de dollars). Les stocks du commerce de détail ont augmenté de 0,9 milliard de dollars, aussi principalement en biens non durables (+0,8 milliard de dollars). Les stocks de véhicules automobiles ont diminué de 0,4 milliard de dollars, en raison de la liquidation de véhicules à la suite d'une accumulation de 2,6 milliards de dollars au deuxième trimestre. Les grossistes ont liquidé 2,6 milliards de dollars de stocks, après trois trimestres d'accumulation. Les stocks agricoles ont diminué de 2,1 milliards de dollars, en baisse pour un septième trimestre consécutif.

Le ratio des stocks aux ventes a légèrement diminué pour se situer à 0,760 au troisième trimestre. Il s'agit du deuxième ratio des stocks aux ventes en importance depuis le deuxième trimestre de 2009.

Les termes de l'échange s'affaiblissent

Les termes de l'échange ont reculé pour un quatrième trimestre d'affilée, l'augmentation des prix à l'importation ayant dépassé celle des prix à l'exportation. Le dollar canadien s'est déprécié par rapport au dollar américain au troisième trimestre. Le revenu intérieur brut réel a légèrement fléchi de 0,1 %.

Les prix à l'exportation ont augmenté de 0,9 %, tandis que les prix à l'importation ont progressé de 2,9 %. Le prix global des biens et services produits au Canada a légèrement augmenté de 0,1 %, après avoir progressé de 0,4 % au deuxième trimestre.

Les prix de la demande intérieure finale ont augmenté de 0,8 %, enregistrant leur plus forte hausse depuis le deuxième trimestre de 2011.

Croissance modeste de la rémunération des salariés

La rémunération des salariés a légèrement progressé de 0,2 % au troisième trimestre, après s'être accrue de 0,3 % au deuxième trimestre. Les salaires et traitements (+0,2 %) ainsi que les cotisations sociales des employeurs (+0,3 %) ont tous deux augmenté. Les salaires et traitements ont reculé de 1,2 % dans les industries productrices de biens, tandis qu'ils ont augmenté de 0,7 % dans les industries productrices de services.

L'excédent brut d'exploitation des sociétés a progressé de 0,6 % au troisième trimestre, après trois trimestres consécutifs de repli. L'excédent brut d'exploitation des sociétés non financières a augmenté de 0,4 %, après trois trimestres consécutifs de repli, tandis que la croissance de l'excédent brut d'exploitation des sociétés financières (+0,5 %) a ralenti considérablement par rapport à la hausse de 4,8 % enregistrée au deuxième trimestre.

Dans l'ensemble, le PIB nominal a augmenté de 0,7 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 0,4 % au deuxième trimestre.

Le taux d'épargne des ménages diminue

Le taux d'épargne des ménages a baissé pour passer de 4,9 % au deuxième trimestre à 4,2 % au troisième trimestre, la croissance des dépenses des ménages ayant augmenté plus rapidement que le revenu disponible. Le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond aux paiements versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par le revenu disponible, s'est établi à 14,09 %, soit une légère hausse par rapport au ratio de 14,08 % enregistré au deuxième trimestre.

Le taux d'épargne national a reculé pour s'établir à 2,9 % au troisième trimestre, sous l'effet de la diminution de 11,1 % de l'épargne nationale nette par rapport au trimestre précédent. Le revenu national disponible a augmenté de 0,5 %, après avoir augmenté de 0,6 % au deuxième trimestre.







  Note aux lecteurs

Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Il existe deux façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.

  1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance de toutes les données comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du deuxième trimestre de 2015 au troisième trimestre de 2015.
  2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.

Révisions

Les données du PIB du troisième trimestre sont diffusées en même temps que les données révisées du premier trimestre de 1981 au deuxième trimestre de 2015. Ces données intègrent des données nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.

En plus d'intégrer de nouvelles données de source révisées et des données mises à jour sur les tendances saisonnières, ce communiqué reflète les estimations révisées en conformité avec la révision exhaustive de 2015 du Système canadien des comptes macroéconomiques. Des renseignements supplémentaires sont fournis dans l'article intitulé « Résultats de la révision exhaustive du Système canadien des comptes macroéconomiques de 2015 ».

Comme elle est visée par la révision complète de 2015 du Système canadien des comptes macroéconomiques, l'estimation trimestrielle de la consommation de capital fixe est maintenant fondée sur le nouveau programme trimestriel de stock et consommation de capital fixe. Ce programme intègre les estimations trimestrielles de la valeur nette du stock selon la méthode géométrique et de la dépréciation des actifs non résidentiels (immeubles, ouvrages de génie, machines et matériel, et produits de propriété intellectuelle) et résidentiels dans le nouveau tableau CANSIM 031-0009.

Tableaux de données CANSIM en temps réel

Les tableaux de données CANSIM en temps réel 380-8063 et 380-8064 seront mis à jour le 8 décembre. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.

Prochaine diffusion

Les données du produit intérieur brut, revenus et dépenses, du quatrième trimestre de 2015 seront diffusées le 1er mars 2016.

Produits

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

Le document « Résultats de la révision exhaustive du Système canadien des comptes macroéconomiques de 2015 », qui fait partie de la collection Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Date de modification :