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Étude : Les femmes dans les professions scientifiques au Canada, 1991 à 2011

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Diffusion : 2016-06-24

En 2011, les femmes représentaient moins du quart (23 %) des travailleurs ayant une profession scientifique de niveau universitaire, comparativement à près des deux tiers (65 %) des travailleurs ayant une profession non scientifique de niveau universitaire.

La proportion relativement faible de femmes dans les professions scientifiques était le résultat d'une participation moindre des femmes dans les professions en informatique, qui regroupaient près de la moitié des travailleurs dans les professions scientifiques nécessitant habituellement un diplôme universitaire en 2011.

Ces conclusions sont publiées dans une nouvelle étude, « Les femmes dans les professions scientifiques au Canada », qui fournit des renseignements sur les professions scientifiques occupées par les travailleuses de 25 à 64 ans.

Bien que l'étude porte à la fois sur les professions de niveau collégial et les professions de niveau universitaire, les résultats présentés dans ce communiqué sont fondés sur les professions nécessitant habituellement un diplôme universitaire.

Les professions scientifiques de niveau universitaire sont comprises dans les domaines suivants : le génie, les sciences physiques et de la vie, l'architecture, l'urbanisme et l'arpentage, les mathématiques, la statistique et l'actuariat, ainsi que l'informatique.

La proportion de femmes dans les professions scientifiques augmente

De 1991 à 2011, la proportion de femmes dans les professions scientifiques nécessitant une formation de niveau universitaire a augmenté pour passer de 18 % à 23 %, alors que celle des femmes dans les professions non scientifiques a crû pour passer de 59 % à 65 %.

La part des femmes a augmenté dans toutes les catégories de professions scientifiques, sauf en informatique.

Dans les professions en sciences de la vie, par exemple, la part des femmes s'est accrue pour passer de 23 % en 1991 à 43 % en 2011. Dans le même ordre d'idées, la proportion de femmes a progressé pour passer de 18 % à 31 % dans les professions en sciences physiques, et de 38 % à 50 % dans celles en mathématiques, en statistique et en actuariat.

La proportion de femmes a aussi augmenté dans les professions en génie, mais elle est demeurée faible comparativement aux autres catégories de professions. En 2011, par exemple, les femmes représentaient 13 % des ingénieurs civils, mécaniciens, électriques et chimistes, soit plus du double de la part de 6 % observée en 1991.

Par contre, la proportion de femmes occupant des professions en informatique a diminué pour passer de 30 % en 1991 à 25 % en 2011.

Les femmes contribuent moins à la croissance des professions en informatique

De 1991 à 2011, le nombre de travailleurs qui occupaient des professions scientifiques de niveau universitaire a crû de 304 000 au Canada.

Les professions en informatique ont contribué en grande partie à l'augmentation des effectifs scientifiques au Canada, en hausse de 184 000 au cours de la période, ce qui représentait 60 % de l'augmentation totale des professions scientifiques de niveau universitaire.

Les femmes ont représenté une part relativement faible de la hausse des effectifs en informatique, soit 22 %, alors que les travailleurs de sexe masculin (78 %) ont représenté la majeure partie de la hausse.

Les femmes qui ont contribué à la croissance des professions en informatique étaient plus susceptibles d'être âgées de 35 à 54 ans et plus susceptibles d'être immigrantes.

En fait, de 1991 à 2011, le nombre de travailleurs de 25 à 34 ans occupant des professions en informatique a reculé d'environ 4 000 chez les femmes, tandis qu'il a crû de plus de 25 000 chez les hommes.

De plus, les immigrantes ont représenté 55 % de la croissance du nombre de travailleuses en informatique âgées de 25 à 64 ans au cours de cette période.

Les conditions d'emploi sont meilleures dans les professions scientifiques

Pour les travailleurs qui occupaient des professions nécessitant habituellement une formation universitaire, les professions scientifiques étaient en général associées à de meilleures conditions d'emploi que les professions non scientifiques.

Par exemple, les femmes occupant des professions scientifiques (93 %) étaient plus susceptibles d'avoir un emploi permanent que leurs homologues occupant des professions non scientifiques (87 %). Elles étaient aussi plus susceptibles de travailler à temps plein (97 % contre 85 %) et d'obtenir une rémunération horaire moyenne plus élevée.

Des résultats semblables ont été observés chez les hommes occupant des professions scientifiques.

Toutefois, les travailleurs à temps plein de sexe masculin âgés de 25 à 64 ans et occupant des professions scientifiques obtenaient une rémunération horaire moyenne plus élevée d'environ 9 % que leurs homologues féminines.

Parmi les travailleurs de 25 à 34 ans occupant des professions scientifiques, les hommes enregistraient des gains supérieurs d'environ 8 % à ceux des femmes. En comparaison, il existait un écart salarial d'environ 6 % parmi les travailleurs du même groupe d'âge dans les professions non scientifiques.

  Note aux lecteurs

La présente étude utilise les données de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011 et celles des recensements de 1991 et de 2001. Les renseignements sur les caractéristiques des emplois sont fondés sur les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de 2010 à 2015.

On peut créer des catégories professionnelles similaires au moyen de l'ENM et des recensements en se fondant sur la Classification nationale des professions de 2006 (CNP 2006). Les données de l'EPA sont fondées sur la Classification nationale des professions de 2011 (CNP 2011), qui ne diffère pas beaucoup de la CNP 2006 pour ce qui est des professions scientifiques.

À l'aide de la CNP 2006 tout comme la CNP 2011, les professions peuvent être classées en fonction du niveau de compétence normalement requis pour occuper la profession. Les professions associées aux sciences naturelles et appliquées (c'est-à-dire les professions scientifiques) ont été divisées en deux groupes selon qu'elles requéraient : a) un diplôme universitaire ou b) un diplôme collégial, et ont été comparées aux professions non scientifiques qui nécessitent un niveau de compétences comparable. Les professions en gestion étaient exclues de cette analyse.

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L'article intitulé « Les femmes dans les professions scientifiques au Canada », qui fait partie de la publication Regards sur la société canadienne (Numéro au catalogue75-006-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

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