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Produit intérieur brut, revenus et dépenses, deuxième trimestre de 2016

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Diffusion : 2016-08-31

Le produit intérieur brut (PIB) réel a fléchi de 0,4 % au deuxième trimestre, après avoir progressé de 0,6 % au premier trimestre. Il s'agit du recul du PIB trimestriel le plus prononcé depuis le deuxième trimestre de 2009.

Graphique 1  Graphique 1: Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Produit intérieur brut et demande intérieure finale

Si l'on exclut l'incidence de la baisse marquée de la production de pétrole brut, qui est attribuable à la faiblesse continue du secteur de l'énergie et des feux de forêt de Fort McMurray, le PIB réel a progressé de 0,1 %.

Les exportations de biens et de services ont diminué de 4,5 % au deuxième trimestre, ce qui a contribué en grande partie à la baisse du PIB réel, après avoir progressé de 1,9 % au premier trimestre. Les exportations de biens ont été le principal facteur du ralentissement, en baisse de 5,5 %, tandis que les exportations de services ont crû de 0,6 %.

Les importations ont augmenté de 0,3 % au deuxième trimestre, après avoir progressé de 0,4 % au premier trimestre. Les importations de biens ont affiché une croissance de 0,3 %, tandis que les importations de services étaient inchangées.

La demande intérieure finale a progressé de 0,5 %, soit au même rythme qu'au trimestre précédent.

Les dépenses de consommation finale des ménages ont continué de croître, affichant une hausse de 0,5 %, ce qui constitue un taux de croissance essentiellement équivalent à celui des quatre trimestres précédents. La croissance observée au deuxième trimestre a été principalement attribuable à l'augmentation des dépenses en services (+0,8 %), les dépenses des ménages en biens ont quant à elles progressé de 0,2 %.

Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont crû de 1,0 %, en partie en raison des dépenses des administrations publiques liées aux feux de forêt de Fort McMurray. Il s'agit de la sixième augmentation trimestrielle consécutive.

La formation brute de capital fixe des entreprises a légèrement diminué de 0,1 %, après avoir affiché une diminution semblable au trimestre précédent. La baisse observée au deuxième trimestre a été principalement attribuable à un recul de l'investissement en ouvrages non résidentiels (-1,1 %), lequel a été contrebalancé en partie par une croissance de l'investissement dans le logement (+0,3 %) ainsi qu'en machines et matériel (+0,5 %).

Les entreprises ont réduit leurs stocks de 307 millions de dollars afin de compenser la baisse de la production et des importations, après une diminution de 8,5 milliards de dollars au trimestre précédent. Les entreprises ont réduit leurs stocks non agricoles de 1,6 milliard de dollars.

Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a reculé de 1,6 % au deuxième trimestre. En comparaison, le PIB réel aux États-Unis a progressé de 1,1 %.

Graphique 2  Graphique 2: Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au deuxième trimestre
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au deuxième trimestre

Diminution marquée des exportations

Les exportations de biens et de services ont diminué de 4,5 % au deuxième trimestre. Le recul de 5,5 % des exportations de biens a constitué le recul le plus prononcé depuis le premier trimestre de 2009, et il était réparti dans la majorité des catégories d'exportation.

Les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ont fléchi de 5,8 %, principalement en raison des reculs observés dans les exportations d'automobiles et de camions légers (-6,6 %). Les exportations de biens de consommation (-6,8 %) ont affiché une diminution généralisée, ce qui a engendré la baisse la plus marquée depuis le deuxième trimestre de 2003.

Les exportations de produits énergétiques (-7,5 %) ont été entraînées à la baisse par une diminution des exportations de pétrole brut et de pétrole brut bitumineux (-9,6 %) et des exportations de produits pétroliers raffinés pour combustibles (-19,6 %). Les exportations de minerais et de minéraux non métalliques ont affiché un recul de 17,5 %, ce qui représente la baisse la plus prononcée depuis le premier trimestre de 2009. Les exportations d'aéronefs et autres matériel et pièces de transport étaient le seul contrepoids principal de cette baisse, ayant rebondi de 5,6 % après avoir diminué pendant les deux trimestres précédents.

Graphique 3  Graphique 3: Produit intérieur brut, exportations et importations
Produit intérieur brut, exportations et importations

Après avoir augmenté de 1,9 % au premier trimestre, les exportations de services ont crû de 0,6 % au deuxième trimestre, ce qui a légèrement atténué la baisse prononcée des exportations de biens. La hausse enregistrée au chapitre des services commerciaux (+1,5 %) a plus que compensé la baisse observée dans les services de transport (-2,7 %).

Croissance des dépenses des ménages

Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé de 0,5 %, surtout en raison de l'augmentation des dépenses en services (+0,8 %). Les dépenses en biens ont crû de 0,2 %, la hausse des dépenses en biens non durables (+0,7 %) ayant été partiellement contrebalancée par une baisse des dépenses en biens durables (-0,5 %) et semi-durables (-0,5 %).

Les dépenses en services de restauration et d'hébergement (+0,7 %), les dépenses d'exploitation du matériel de transport (+0,8 %) et les dépenses en électricité, en gaz et autres combustibles (+1,9 %) ont toutes contribué à la croissance des dépenses des ménages. Toutefois, les achats de véhicules ont diminué de 1,2 %, après avoir affiché une hausse pendant quatre trimestres consécutifs.

Les dépenses des Canadiens à l'étranger ont progressé de 2,1 %, sous l'effet d'une augmentation du nombre de voyages à l'étranger et de l'appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain.

Baisse continue des investissements des entreprises

Les investissements des entreprises ont légèrement diminué de 0,1 % au deuxième trimestre, ce qui représente un rythme équivalent à celui du trimestre précédent. Il s'agit de la sixième baisse trimestrielle consécutive, même si le rythme a ralenti considérablement au cours des deux derniers trimestres.

L'investissement en ouvrages non résidentiels a reculé de 1,1 %, en raison d'une baisse de l'investissement en ouvrages de génie attribuable à la faiblesse continue du secteur de l'énergie. L'investissement en bâtiments non résidentiels était stable au deuxième trimestre.

L'investissement des entreprises dans la construction résidentielle a crû de 0,3 %, après avoir progressé de 2,7 % au trimestre précédent. La hausse observée au deuxième trimestre a été surtout attribuable à l'augmentation des coûts de transfert de propriété (+2,7 %), qui reflète les transactions sur le marché de la revente, alors que les investissements en construction de logements neufs (-0,5 %) et en rénovations (-0,3 %) ont affiché une baisse.

L'investissement des entreprises en machines et matériel a progressé de 0,5 %, après avoir diminué pendant cinq trimestres d'affilée. L'investissement dans les aéronefs et autres matériel et pièces de transport (+18,5 %) a été le principal facteur à l'origine de la hausse, tandis que l'investissement dans les machines et matériel d'usage industriel a reculé de 1,8 %.

L'investissement des entreprises en produits de propriété intellectuelle était stable au deuxième trimestre, après avoir diminué pendant cinq trimestres consécutifs. L'augmentation des dépenses en prospection minière et en évaluation (+1,7 %) et en logiciels (+1,4 %) a été compensée par une baisse des dépenses en recherche et développement (-3,0 %).

Diminution des stocks

Les entreprises ont réduit leurs stocks de 307 millions de dollars au deuxième trimestre, principalement en raison d'une diminution des approvisionnements généraux découlant de l'effet combiné d'une baisse de la production, des stocks manufacturiers et des importations. Cette réduction fait suite à une diminution de 8,5 milliards de dollars au premier trimestre.

Les entreprises ont réduit leurs stocks non agricoles de 1,6 milliard de dollars au deuxième trimestre, les stocks manufacturiers ayant diminué de 2,7 milliards de dollars. La baisse des stocks non agricoles a été partiellement compensée par une hausse des stocks agricoles de 892 millions de dollars.

Les stocks des détaillants ont affiché une croissance de 2,2 milliards de dollars, y compris une croissance des stocks de biens non durables (+1,5 milliard de dollars) et durables (+643 millions de dollars). Les stocks des grossistes ont affiché une diminution de 1,1 milliard de dollars, surtout au chapitre des biens durables (-986 millions de dollars).

Les ventes ont diminué plus rapidement que les stocks au deuxième trimestre, ce qui a donné lieu à une croissance du ratio des stocks aux ventes dans l'ensemble de l'économie, lequel s'est établi à 0,762.

Produit intérieur brut en termes de revenus

La rémunération des salariés a augmenté de 0,4 % au deuxième trimestre, en raison de la hausse des traitements et salaires (+0,4 %) et des cotisations sociales des employeurs (+0,5 %).

L'excédent d'exploitation brut des sociétés a diminué de 3,0 %, sous l'effet du recul de 28,5 % de l'excédent d'exploitation brut des sociétés financières. Les indemnités versées au chapitre de l'assurance découlant des feux de forêt de Fort McMurray ont contribué à ce recul marqué. L'excédent d'exploitation brut des sociétés non financières a fléchi de 0,3 %.

Raffermissement des termes de l'échange

Les prix à l'exportation ont progressé de 0,3 % au deuxième trimestre, tandis que les prix à l'importation ont diminué de 1,4 %, ce qui a engendré un raffermissement des termes de l'échange. Le prix de la demande intérieure finale a légèrement augmenté de 0,1 %. L'indice implicite des prix du PIB, qui représente le prix global des biens et services produits au Canada, a progressé de 0,4 % au deuxième trimestre, après avoir diminué de 0,4 % au premier trimestre.

Le revenu intérieur brut réel a légèrement augmenté de 0,2 %, sous l'effet combiné d'une appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain et d'un raffermissement des prix de l'énergie.

Légère hausse du taux d'épargne des ménages

Le taux d'épargne des ménages s'est établi à 4,2 % au deuxième trimestre, ce qui représente une hausse par rapport au taux de 4,1 % observé au trimestre précédent, le revenu disponible des ménages ayant augmenté plus rapidement que les dépenses de consommation finale des ménages (en valeur nominale).

Le ratio du service de la dette des ménages (qui correspond aux paiements versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible) a progressé, passant de 14,06 % au premier trimestre à 14,15 % au deuxième trimestre, sous l'effet de l'augmentation des intérêts et des paiements obligatoires.

Le taux d'épargne national s'est replié pour le septième trimestre d'affilée, s'établissant à 0,8 % au deuxième trimestre, le revenu disponible national ayant reculé de 0,4 %.






  Note aux lecteurs

Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de valeurs nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Il existe deux façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.

  1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance compris dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du premier trimestre au deuxième trimestre de 2016.
  2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.

Révisions

Les données du PIB du deuxième trimestre de 2016 sont diffusées en même temps que les données révisées du premier trimestre de 2016. Ces données intègrent des données nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.

Tableaux de données CANSIM en temps réel

Les tableaux de données CANSIM en temps réel 380-8063 et 380-8064 seront mis à jour le 7 septembre. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.

Prochaine diffusion

Les données du PIB selon les revenus et dépenses du troisième trimestre seront diffusées le 30 novembre.

Répercussions des feux de forêt et de l'évacuation de Fort McMurray sur les mesures du produit intérieur brut

Les catastrophes — comme les feux de forêt, les inondations, les tempêtes de verglas et d'autres désastres majeurs — ont des répercussions sur l'activité économique pour les raisons suivantes : 1) la production est touchée en raison, par exemple, d'une perte de capacité ou d'heures de travail; 2) les structures, l'équipement et d'autres biens sont endommagés ou détruits et devront être réparés ou remplacés; 3) les pertes subies entraînent des transactions, comme le versement d'indemnités d'assurance ou d'une aide financière gouvernementale pour le secours aux sinistrés.

Le PIB correspond à la valeur totale, sans double compte, des biens et services produits sur le territoire économique d'un pays ou d'une région au cours d'une période donnée. Quand une catastrophe se produit, elle a des répercussions sur les mesures du PIB uniquement dans la mesure où elle influe sur les mesures du revenu, des dépenses et de la production. Le PIB n'est pas directement touché par la perte de biens (structures et équipement) produits au cours de périodes antérieures. Certaines des transactions qui débouchent sur des paiements de transfert entre secteurs institutionnels n'influent pas directement sur le PIB.

Bien que le PIB puisse être influencé par les mesures que prennent les consommateurs, les entreprises et les administrations publiques lorsque survient une catastrophe, ces mesures ne sont généralement pas clairement identifiables et peuvent être réparties sur une longue période. Dans le cas des feux de forêt de mai 2016 qui ont touché la région de Fort McMurray en Alberta, l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières, l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail et l'Enquête mensuelle sur le commerce de gros ont permis de recueillir des renseignements auprès d'un sous-ensemble des échantillons nationaux de ces enquêtes dans le but d'évaluer les répercussions des feux de forêt pour les périodes de référence de mai et juin 2016. Même si certains des répondants à ces trois enquêtes ont indiqué que les feux de forêt ont eu une incidence sur leurs activités, la plupart n'ont pas pu quantifier ces conséquences.

Produits

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-607-X) est accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-606-G) est accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Cette publication a été mise à jour pour y inclure un chapitre sur l'historique des comptes macroéconomiques du Canada et un chapitre sur les comptes des revenus et dépenses.

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