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Étude : Pensées suicidaires parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 18 ans et plus, 2012

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Diffusion : 2016-10-13

En 2012, entre 5 % et 11 % des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits âgés de 18 à 25 ans ont indiqué avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 mois précédents et entre 16 % et 27 % ont indiqué avoir eu des pensées suicidaires au moins une fois au cours de leur vie. Les jeunes adultes autochtones étaient deux fois plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'avoir eu des pensées suicidaires.

Un niveau élevé d'estime de soi était associé à une plus faible probabilité d'avoir eu des pensées suicidaires au cours de l'année précédente chez les jeunes adultes des Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits adultes. Dans certains groupes autochtones, la prévalence des pensées suicidaires était également plus faible chez les personnes ayant indiqué que leurs parents avaient participé à des activités, qu'elles avaient des liens familiaux forts ou qu'elles avaient suivi des études postsecondaires.

La prévalence des pensées suicidaires, aussi bien durant au cours de la vie qu'au cours de l'année précédente, n'était pas statistiquement différente entre les deux sexes. Toutefois, la prévalence des pensées suicidaires au cours de la vie était légèrement plus élevée chez les femmes autochtones que chez les hommes autochtones.

Les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis adultes de 26 à 59 ans affichaient une prévalence plus élevée de pensées suicidaires au cours de la vie que les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis de 18 à 25 ans ou ceux de 60 ans et plus. On n'a pas constaté de telles différences entre les groupes d'âge pour les Inuits adultes.

Ces conclusions sont tirées de l'article « Pensées suicidaires au cours de l'année précédente parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 18 à 25 ans : prévalence et caractéristiques connexes ». et du feuillet d'information « Pensées suicidaires au cours de la vie et au cours de la dernière année parmi les adultes des Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits, âgés de 18 ans et plus, Canada, 2012 ». Ces deux publications s'appuient sur les données de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2012 et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale de 2012.

Les troubles de l'humeur, les troubles anxieux, la consommation de drogue, le sentiment de désespoir et un faible niveau d'estime de soi sont associés à une probabilité plus élevée de pensées suicidaires au cours de l'année précédente

Après contrôle d'autres facteurs, on a déterminé que plusieurs caractéristiques étaient liées à des pensées suicidaires parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits adultes âgés de 18 à 25 ans. Par exemple, les personnes ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble de l'humeur et/ou de trouble anxieux, avoir consommé de la drogue ou avoir déjà ressenti un sentiment de désespoir présentaient une probabilité plus élevée d'avoir eu des pensées suicidaires au cours de l'année précédente.

Les Inuits présentant des troubles de l'humeur et/ou des troubles anxieux (25 %) étaient deux fois et demie plus susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires au cours de l'année précédente que ceux n'ayant pas ces troubles (10 %). De plus, les femmes inuites présentant de tels troubles (37 %) étaient plus de cinq fois plus susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires que les hommes inuits ayant des troubles semblables (7 %).

En revanche, les personnes ayant déclaré un niveau élevé d'estime de soi présentaient une plus faible probabilité d'avoir eu des pensées suicidaires. Par exemple, les jeunes adultes des Premières Nations ayant indiqué un niveau élevé d'estime de soi (1 %) étaient moins susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires que ceux n'ayant pas indiqué un niveau élevé d'estime de soi (20 %). On a également associé ces facteurs aux pensées suicidaires chez les adultes non autochtones.

Pour certains groupes, la participation des parents aux activités, des liens familiaux forts et le fait de suivre des études postsecondaires sont associés à une plus faible probabilité d'avoir éprouvé des pensées suicidaires

Les jeunes Inuits adultes ayant déclaré une participation de leurs parents à des activités présentaient une probabilité plus faible d'avoir eu des pensées suicidaires que leurs homologues ne l'ayant pas déclarée.

Les jeunes adultes des Premières Nations vivant hors réserve ayant déclaré avoir de forts liens avec leur famille étendue ou avoir suivi des études postsecondaires affichaient une probabilité plus faible d'avoir eu des pensées suicidaires que leurs homologues ne présentant pas ces caractéristiques.

  Note aux lecteurs

Les résultats présentés dans ce communiqué se fondent sur les données de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2012 et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale (ESCC – SM) de 2012.

L'EAPA de 2012 était une enquête nationale auprès des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits âgés de six ans et plus. L'enquête excluait les personnes vivant dans des réserves et des établissements indiens, et certaines collectivités des Premières Nations au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.

L'édition de 2012 de l'ESCC – SM était une enquête transversale sur l'état de santé mentale de la population canadienne et sur son utilisation des services en santé mentale. L'enquête a été menée auprès de la population à domicile âgée de 15 ans ou plus dans les provinces. L'enquête excluait les personnes vivant dans des réserves et des établissements indiens, les membres à temps plein des Forces canadiennes et la population vivant en établissement.

L'article « Pensées suicidaires au cours de l'année précédente parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 18 à 25 ans : prévalence et caractéristiques connexes » se penche sur la prévalence des pensées suicidaires et examine les associations entre la santé, les facteurs socioéconomiques et les facteurs démographiques et les pensées suicidaires au cours de l'année précédente. Il est impossible, du fait de la nature transversale des données, d'inférer des relations causales quelconques entre ces facteurs et les pensées suicidaires.

Produits

L'article « Pensées suicidaires au cours de l'année précédente parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 18 à 25 ans : prévalence et caractéristiques connexes » et le feuillet d'information « Pensées suicidaires au cours de la vie et au cours de la dernière année parmi les adultes des Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits, âgés de 18 ans et plus, Canada, 2012 » sont maintenant disponibles dans la publication Enquête auprès des peuples autochtones de 2012 (Numéro au catalogue89-653-X) à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

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