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Comptes économiques provinciaux et territoriaux, 2015

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Diffusion : 2016-11-09

En 2015, le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,9 % au Canada, après avoir progressé de 2,6 % en 2014. La croissance économique a ralenti, en partie en raison des baisses enregistrées en Alberta (-3,6 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (-2,0 %) et en Saskatchewan (-1,3 %). Ces provinces ont affiché une diminution des investissements des entreprises et des exportations en 2015.

La croissance économique a été la plus forte en Colombie-Britannique (+3,3 %) et en Ontario (+2,5 %). La croissance de la Colombie-Britannique a été égale ou supérieure à la moyenne nationale pour une quatrième année consécutive, tandis que celle du Yukon a affiché des résultats inférieurs à la moyenne pour une troisième année d'affilée. La Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, le Manitoba et le Nunavut ont tous affiché une plus forte croissance en 2015 qu'en 2014.

Graphique 1  Graphique 1: Produit intérieur brut réel, 2015
Produit intérieur brut réel, 2015

Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé dans toutes les provinces et tous les territoires, la Colombie-Britannique (+3,1 %) affichant la plus forte hausse. Cependant, la croissance des dépenses des ménages a ralenti dans l'ensemble du pays, à l'exception de l'Île-du-Prince-Édouard et des trois territoires. À l'échelle nationale, les dépenses des ménages ont crû de 1,9 % en 2015, après avoir enregistré une hausse de 2,8 % en 2014.

Dans le contexte des prix moins élevés du pétrole, la formation brute de capital fixe des entreprises au Canada a reculé de 6,2 % en 2015. Il s'agit de la première baisse annuelle depuis 2009 et de la cinquième année consécutive de décélération. L'investissement des entreprises a été plus faible dans 8 des 13 provinces et territoires, plus particulièrement en Alberta (-20,9 %) et en Saskatchewan (-19,1 %). Les plus fortes augmentations ont été enregistrées dans les Territoires du Nord-Ouest (+17,5 %), surtout en raison de l'extraction de diamants, et en Ontario (+6,5 %), où l'investissement en logements a crû de 7,2 %.

L'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels a diminué dans toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception de quatre, et les baisses les plus marquées ont été observées en Alberta (-29,1 %), en Saskatchewan (-28,6 %) et au Yukon (-22,7 %). À l'échelle nationale, l'investissement était en baisse de 16,0 %, après avoir enregistré une hausse de 4,2 % en 2014.

L'investissement des entreprises en machines et matériel a reculé de 3,3 % à l'échelle nationale en 2015, après avoir progressé de 1,2 % en 2014. La majeure partie de la baisse était attribuable à une diminution de 15,9 % en Alberta. Terre-Neuve-et-Labrador et le Nunavut ont affiché une croissance prononcée.

L'investissement des entreprises en bâtiments résidentiels a augmenté dans huit provinces et territoires, les plus fortes hausses ayant été observées dans les Territoires du Nord-Ouest (+9,9 %) et en Colombie-Britannique (+9,1 %). Le Nunavut a toutefois affiché une baisse de 51,1 %, en raison d'une diminution de la construction de logements neufs. L'investissement en logements a connu une croissance de 3,8 % à l'échelle nationale, après s'être accru de 2,7 % en 2014.

Les exportations de biens et de services ont augmenté dans sept provinces et territoires, et les hausses les plus marquées ont été observées au Nouveau-Brunswick (+7,8 %), grâce aux produits pétroliers raffinés et aux stocks de pâtes et papier, et au Nunavut (+8,8 %). À l'échelle nationale, les exportations ont affiché une croissance de 3,4 %, après avoir progressé de 5,8 % en 2014.

À l'échelle nationale, les importations de biens et de services ont augmenté de 0,3 % en 2015, après avoir enregistré une croissance de 2,2 % en 2014. Les plus fortes hausses ont été enregistrées au Nouveau-Brunswick (+6,1 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (+5,1 %) et en Ontario (+3,7 %). Les importations en Alberta (-10,4 %) et en Saskatchewan (-10,3 %) ont diminué.

En valeur nominale, la rémunération des salariés a connu une hausse dans toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception de l'Alberta (-0,7 %), et ce sont les Territoires du Nord-Ouest (+4,4 %) et l'Ontario (+4,2 %) qui ont affiché les hausses les plus élevées. À l'échelle nationale, la rémunération des salariés a augmenté de 2,8 %, après avoir progressé de 3,8 % en 2014.

L'excédent brut d'exploitation a progressé dans 8 des 13 provinces et territoires, l'Ontario (+6,9 %) ayant connu la plus forte augmentation. Toutefois, après avoir affiché des hausses d'au moins 10 % au cours de chacune des deux années précédentes, l'excédent brut d'exploitation en Alberta a baissé de 31,7 % en 2015, ce qui s'est traduit par un recul de 7,6 % à l'échelle nationale. L'excédent brut d'exploitation dans les provinces et les territoires ayant une plus forte concentration d'activités dans le secteur de l'énergie était généralement en baisse en 2015.

Le revenu disponible des ménages a crû dans l'ensemble des 13 provinces et territoires en 2015, la croissance allant de 2,7 % en Nouvelle-Écosse à 6,1 % en Colombie-Britannique. Seuls l'Alberta et le Nunavut ont affiché une croissance plus faible qu'en 2014. À l'échelle nationale, le revenu disponible des ménages s'est accru de 4,4 %, après avoir progressé de 3,2 % en 2014.

Provinces atlantiques

Le PIB réel de Terre-Neuve-et-Labrador a reculé de 2,0 % en 2015, après avoir diminué de 1,0 % en 2014. La baisse en 2015 était surtout attribuable à un investissement plus faible en ouvrages non résidentiels, et en machines et matériel (-5,6 %) et à une diminution des exportations (-2,7 %). Après avoir fléchi de 45,8 % en 2014, les produits de la propriété intellectuelle (+43,2 %) ont connu une reprise, en raison de nouveaux projets d'exploration extracôtière.

Le PIB réel de l'Île-du-Prince-Édouard s'est accru de 1,3 %, après avoir enregistré une croissance de 1,5 % en 2014. La hausse des dépenses de consommation finale des ménages (+2,3 %) a contribué le plus à la croissance économique. La formation brute de capital fixe des entreprises a reculé de 1,0 %, surtout en raison d'une diminution de l'investissement en ouvrages non résidentiels et en machines et matériel.

En Nouvelle-Écosse, le PIB réel a crû de 1,0 %, après avoir progressé de 0,8 % en 2014. Les augmentations des dépenses de consommation finale des ménages (+1,2 %) et des investissements des entreprises en bâtiments résidentiels (+5,3 %) ont été partiellement contrebalancées par une baisse de la formation brute de capital fixe des entreprises en ouvrages non résidentiels (-11,3 %) et en machines et matériel (-6,9 %).

Après avoir enregistré une légère baisse de 0,1 % en 2014, le PIB réel du Nouveau-Brunswick a progressé de 2,3 %. Il s'agit de la plus forte augmentation depuis 2004. L'augmentation des exportations (+7,8 %) et celle des dépenses de consommation finale des ménages (+1,8 %) ont alimenté la croissance économique.

Provinces du centre

Au Québec, le PIB réel a crû de 1,2 % en 2015, après avoir affiché une augmentation de 1,3 % en 2014. La croissance a été stimulée par les exportations de biens et de services (+3,8 %). Les dépenses de consommation finale des ménages (+1,1 %) ont aussi augmenté, tandis que la formation brute de capital fixe des entreprises (-3,1 %) a diminué.

Le PIB réel de l'Ontario a progressé de 2,5 %, après avoir connu une hausse de 2,7 % en 2014. Les dépenses de consommation finale des ménages (+2,7 %), les exportations de biens et de services (+2,8 %) et la formation brute de capital fixe des entreprises (+6,5 %) ont toutes contribué à la croissance générale. La croissance économique en Ontario a été supérieure à la moyenne nationale pour la deuxième année d'affilée, après avoir été plus faible au cours des huit années précédentes.

Ouest du Canada

Le PIB réel du Manitoba a augmenté de 2,2 % en 2015, après avoir progressé de 1,5 % en 2014. Les dépenses de consommation finale des ménages (+1,6 %) et la formation brute de capital fixe des entreprises (+2,3 %) ont contribué à la croissance économique.

Le PIB réel de la Saskatchewan s'est replié de 1,3 %, après s'être accru de 2,4 % en 2014. La baisse était attribuable à une diminution de la formation brute de capital fixe des entreprises (-19,1 %) et des exportations (-2,8 %). Les dépenses de consommation finale des ménages ont affiché une progression de 0,8 %.

En Alberta, le PIB réel a diminué de 3,6 %, après avoir affiché une croissance de 5,0 % en 2014. La formation brute de capital fixe des entreprises a enregistré un recul de 20,9 %, en raison de la diminution de 42,5 % des prix du pétrole en 2015, alors que les exportations de biens et de services ont connu une baisse de 2,8 %.

En Colombie-Britannique, le PIB réel a crû de 3,3 %, soit au même rythme qu'en 2014. La hausse des dépenses de consommation finale des ménages (+3,1 %) et des exportations (+2,8 %) a contribué à la croissance, tandis que la formation brute de capital fixe des entreprises a diminué de 0,9 %.

Les territoires

Le PIB réel du Yukon a reculé de 6,0 % en 2015, après avoir affiché une diminution de 0,2 % en 2014. Il s'agit de la plus forte baisse de toutes les provinces et de tous les territoires. Le repli des exportations (-12,3 %), principalement en raison de la diminution dans les autres minerais et les concentrés de métal, ainsi que le recul de la formation brute de capital fixe des entreprises (-10,7 %) ont fortement contribué à la diminution en 2015. Par contre, les dépenses de consommation finale des ménages ont enregistré une croissance de 2,0 %.

Le PIB réel des Territoires du Nord-Ouest a augmenté de 1,3 %, après avoir progressé de 5,3 % en 2014. La croissance économique était en majeure partie attribuable à l'augmentation de la formation brute de capital fixe des entreprises (+17,5 %), principalement dans l'extraction de diamants. Les exportations ont diminué de 2,1 %, après s'être accrues de 6,1 % en 2014. Les dépenses de consommation finale des ménages ont enregistré une hausse de 1,9 %.

Au Nunavut, le PIB réel a progressé de 1,3 % en 2015, après avoir enregistré une baisse de 1,7 % en 2014. L'augmentation des exportations (+8,8 %) a grandement contribué à la croissance économique. La formation brute de capital fixe des entreprises en machines et matériel (+29,5 %) et en propriété intellectuelle (+28,4 %) a compensé certaines des pertes importantes observées en 2014.

  Note aux lecteurs

La présente diffusion comprend les révisions des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour la période allant de 2013 à 2014 et une mise à jour des données de 2015. Les données sur le produit intérieur brut par industrie à l'échelle provinciale et territoriale sont également révisées pour la période allant de 2013 à 2015. Sont intégrées dans ces deux séries de données les nouvelles données repères pour 2013 provenant des tableaux repères des ressources et emplois provinciaux et territoriaux, les révisions des comptes nationaux des revenus et des dépenses diffusées aujourd'hui, ainsi que les données sources provinciales et territoriales révisées.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses de consommation finale des ménages, la formation brute de capital fixe, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume, qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus (comme la rémunération des salariés et les excédents d'exploitation nets des sociétés) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Produits

Comptes provinciaux et territoriaux du produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses

La présente diffusion des comptes provinciaux et territoriaux du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses comprend les nouvelles données de 2015 et des données révisées pour la période allant de 2013 à 2014.

Les comptes provinciaux et territoriaux du PIB en termes de revenus et de dépenses comprennent des estimations du PIB en termes de revenus et de dépenses, des estimations du PIB réel, des contributions à la variation en pourcentage du PIB réel, des indices implicites de prix, des comptes courants des ménages, des estimations du revenu de la propriété des ménages et d'autres indicateurs sélectionnés par rapport au secteur des ménages.

Pour obtenir une analyse plus détaillée de la publication d'aujourd'hui sur la comptabilité nationale, y compris des graphiques et des tableaux supplémentaires, consultez le numéro de 2015 de la Revue des comptes économiques des provinces et des territoires, vol. 10, no 1 (Numéro au catalogue13-016-X), maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Produit intérieur brut par industrie – Provinces et territoires (annuel)

La présente diffusion contient des révisions aux données du PIB provincial-territorial par industrie pour la période allant de 2013 à 2015.

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données du PIB provincial-territorial par industrie, communiquez avec Guillaume Dubé au 613-863-0782 (guillaume.dube2@canada.ca), Division des comptes des industries.

Analyse et tableaux détaillés

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Date de modification :