Commerce de gros, janvier 2017

Diffusion : 2017-03-20

Les ventes en gros ont augmenté de 3,3 % en janvier pour atteindre un nouveau sommet de 59,1 milliards de dollars. Il s'agit de la plus forte hausse mensuelle en pourcentage observée depuis novembre 2009, alors que les ventes en gros s'étaient accrues de 3,8 %. Des augmentations ont été enregistrées dans quatre des sept sous-secteurs, lesquels représentaient 55 % du total des ventes en gros. C'est le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces qui a le plus contribué à la croissance.

Exprimées en volume, les ventes en gros ont augmenté de 3,4 %.

Graphique 1 
Hausse des ventes des grossistes en janvier

Hausses principalement attribuables au sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces

Exprimées en dollars, ce sont les ventes du sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces qui ont le plus augmenté en janvier, progressant de 17,1 % pour se chiffrer à 11,9 milliards de dollars, et affichant une première hausse en trois mois. Abstraction faite de ce secteur, les ventes en gros ont augmenté de 0,3 % en janvier. Les ventes de l'industrie des véhicules automobiles (+20,8 %) ont atteint un niveau sans précédent et étaient à l'origine de la plus grande partie de la hausse dans ce sous-secteur. Les importations et les exportations de véhicules automobiles et de leurs pièces ont augmenté en janvier, et les ventes des fabricants de véhicules automobiles se sont accrues pour un deuxième mois consécutif.

Les ventes du sous-secteur des articles personnels et ménagers ont progressé de 3,0 % pour atteindre 8,5 milliards de dollars, grâce aux hausses observées dans quatre des six industries du sous-secteur. La plus forte de ces hausses était celle de l'industrie du matériel de divertissement au foyer et des appareils ménagers (+30,6 %), qui a plus que compensé les baisses affichées par l'industrie au cours des deux derniers mois de 2016.

Les ventes du sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac ont progressé de 0,2 % pour s'établir à 11,2 milliards de dollars en janvier. Ce sont les industries des produits alimentaires (+0,4 %) et des boissons (+3,7 %) qui ont le plus contribué à la hausse.

Après avoir connu deux hausses consécutives, les ventes du sous-secteur des produits divers ont diminué de 1,0 % pour s'établir à 7,4 milliards de dollars. Seules les ventes de l'industrie des fournitures agricoles (-7,7 %) ont diminué en janvier, atteignant leur plus faible niveau depuis octobre 2016.

Le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures (-0,3 %) a affiché sa première baisse depuis septembre 2016. Les baisses observées dans l'industrie des ordinateurs et du matériel de communication (-2,1 %) et l'industrie des machines et du matériel pour l'agriculture, l'entretien des pelouses et le jardinage (-4,7 %) ont été modérées par des hausses dans l'industrie des autres machines, matériel et fournitures (+3,3 %).

Les ventes du sous-secteur des matériaux et fournitures de construction ont diminué de 0,2 % pour s'établir à 8,0 milliards de dollars, affichant leur première baisse en quatre mois. Seule l'industrie du bois d'œuvre, des menuiseries préfabriquées, des articles de quincaillerie et d'autres fournitures de construction a enregistré une baisse (-3,8 %), qui a été en grande partie atténuée par des hausses dans les deux autres industries.

Hausse des ventes dans six provinces

Les ventes en gros ont augmenté dans six provinces en janvier, qui ont représenté 77 % du total des ventes en gros. C'est l'Ontario qui a le plus contribué à l'augmentation des ventes en dollars.

Les ventes en Ontario ont progressé de 6,0 % en janvier pour atteindre un sommet de 30,5 milliards de dollars, stimulées par des ventes accrues dans le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces. Il s'agit de la première hausse en trois mois et de la plus forte progression mensuelle en dollars, dans cette province, depuis septembre 2003.

Les ventes en Alberta ont augmenté de 2,0 % pour atteindre 6,5 milliards de dollars; il s'agissait d'une quatrième hausse mensuelle consécutive. Le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces, celui des machines, du matériel et des fournitures et celui des matériaux et fournitures de construction ont le plus contribué à la croissance.

En Nouvelle-Écosse, les ventes ont augmenté de 6,0 % pour atteindre un sommet de 838,2 millions de dollars. Il s'agit d'une deuxième hausse consécutive et de la plus forte augmentation mensuelle en dollars depuis juin 2015. En Colombie-Britannique, les ventes ont progressé de 0,8 % pour atteindre un sommet de 5,9 milliards de dollars, ce qui représente une quatrième hausse consécutive. C'est le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces qui a le plus contribué à la croissance dans les deux provinces.

Le Manitoba (+2,6 %) et le Nouveau-Brunswick (+1,7 %) ont tous deux affiché leur quatrième hausse en neuf mois. Des augmentations ont été enregistrées dans cinq sous-secteurs au Manitoba, et dans quatre sous-secteurs au Nouveau-Brunswick.

Les ventes en Saskatchewan ont reculé de 3,5 % pour se chiffrer à 2,1 milliards de dollars en janvier, contrebalançant ainsi la hausse de 3,5 % enregistrée en décembre; il s'agissait d'une première baisse en trois mois. C'est l'industrie des fournitures agricoles qui a le plus contribué à la baisse.

Les ventes à Terre-Neuve-et-Labrador ont reculé de 4,8 % pour se chiffrer à 373,1 millions de dollars. Cette baisse est principalement attribuable à la diminution des ventes dans le sous-secteur des produits divers. Il s'agit de la deuxième diminution consécutive pour cette province.

Au Québec, les ventes ont fléchi de 0,1 % pour s'établir à 10,7 milliards de dollars. Des baisses dans le sous-secteur des matériaux et des fournitures de construction et le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures ont contrebalancé les hausses enregistrées dans les autres sous-secteurs.

Les ventes de l'Île-du-Prince-Édouard (-1,0 %) ont reculé pour la quatrième fois en cinq mois. C'est le sous-secteur des matériaux et des fournitures de construction et celui des articles personnels et ménagers qui a le plus contribué à cette diminution.

Baisse des stocks en janvier

Les stocks des grossistes ont diminué de 0,3 % pour s'établir à 73,7 milliards de dollars en janvier, affichant une première baisse en six mois.

Graphique 2 
Recul des stocks en janvier

Réflétant une forte hausse dans les ventes, les stocks du sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces (-1,6 %) ont affiché la baisse la plus marquée.

Les stocks du sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures (-0,5 %) ont enregistré une première baisse en six mois, tandis que les stocks du sous-secteur des produits divers (-0,5 %) ont enregistré leur première baisse en quatre mois.

Le sous-secteur des matériaux et des fournitures de construction (-0,2 %) a affiché une baisse de ses stocks pour un troisième mois consécutif, tandis que les stocks du sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac (-0,2 %) ont diminué pour la première fois en 15 mois.

Les stocks du sous-secteur des articles personnels et ménagers (+1,0 %) ont diminué pour un deuxième mois consécutif.

Le ratio des stocks aux ventes a diminué, passant de 1,29 en décembre à 1,25 en janvier. La dernière fois que le ratio des stocks aux ventes était si faible était en décembre 2014, alors qu'il était également de 1,25. Ce ratio est une mesure du temps (en mois) qu'il faudrait pour épuiser les stocks au rythme actuel des ventes.

Dans le but de souligner le 150^e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.

La chasse a toujours fait partie de l'histoire économique du Canada en commençant par les Premières Nations. Après l'arrivée des Européens au 16e siècle, certaines activités économiques ont pris de l'essor comme le commerce transcontinental de la fourrure. C'est à ce moment-là que sont apparus les premiers « grossistes », soit les entreprises qui achètent et revendent. Même si nous n'avons pas d'estimations sur la valeur du commerce de la fourrure remontant aussi loin dans le temps, nous savons que jusqu'au milieu du 19^e siècle, le commerce de la fourrure est demeuré une vaste entreprise commerciale d'un bout à l'autre de ce qui est maintenant le Canada.

Aujourd'hui, l'achat et la revente de la fourrure représentent une bien plus petite proportion de l'ensemble du commerce de gros. La fourrure fait maintenant partie de l'industrie du textile, de l'habillement et des chaussures, qui représente 2 % de l'activité des grossistes.

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