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Emploi, rémunération et heures de travail, février 2017

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Diffusion : 2017-04-27

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

967,59 $

Février 2017

1,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 041,88 $

Février 2017

3,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

822,80 $

Février 2017

1,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

859,48 $

Février 2017

0,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

872,89 $

Février 2017

0,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

894,14 $

Février 2017

1,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

987,72 $

Février 2017

2,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

907,02 $

Février 2017

2,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 003,64 $

Février 2017

1,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 108,40 $

Février 2017

-1,2 % baisse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

931,22 $

Février 2017

2,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 105,04 $

Février 2017

5,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 392,32 $

Février 2017

-3,2 % baisse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 320,47 $

Février 2017

4,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

La rémunération hebdomadaire moyenne des employés salariés non agricoles s'est établie à 968 $ en février, ce qui représente un niveau presque inchangé par rapport à janvier et une hausse de 1,5 % par rapport à 12 mois plus tôt.

Graphique 1  Graphique 1: Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne et du nombre moyen d'heures travaillées par semaine
Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne et du nombre moyen d'heures travaillées par semaine

En général, la variation de la rémunération hebdomadaire s'explique par divers facteurs, y compris la croissance des salaires, les variations de la composition de l'emploi par secteur, par profession et par niveau d'expérience, ainsi que le nombre moyen d'heures travaillées par semaine.

En février, les employés salariés non agricoles ont travaillé 32,6 heures par semaine en moyenne, ce qui représente une légère baisse par rapport à la moyenne de 32,7 heures observée en janvier et est inférieur à la moyenne de 32,9 heures enregistrée 12 mois plus tôt.

Rémunération hebdomadaire moyenne par secteur

Comparativement à février 2016, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté dans 3 des 10 principaux secteurs d'activité, soit les soins de santé et l'assistance sociale, la fabrication, ainsi que les services professionnels, scientifiques et techniques. La rémunération a peu varié dans les autres grands secteurs.

Graphique 2  Graphique 2: Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne dans les 10 principaux secteurs, février 2017
Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne dans les 10 principaux secteurs, février 2017

La rémunération hebdomadaire moyenne dans les soins de santé et l'assistance sociale a progressé de 3,3 % pour atteindre 893 $. La rémunération était en hausse dans l'ensemble des sous-secteurs, et celui des hôpitaux a connu la plus forte augmentation.

La rémunération hebdomadaire moyenne dans le secteur de la fabrication a augmenté de 3,1 % pour s'établir à 1 116 $. La croissance de la rémunération s'est répartie dans la fabrication de matériel de transport, de produits en bois et de produits chimiques. La rémunération dans la fabrication a augmenté dans la plupart des provinces, et l'emploi a aussi connu une hausse marquée au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. La rémunération dans le secteur de la fabrication suit une tendance à la hausse depuis l'automne 2016.

La rémunération hebdomadaire dans les services professionnels, scientifiques et techniques a connu une hausse de 2,4 % pour se fixer à 1 333 $. Des hausses notables ont été observées en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

Rémunération hebdomadaire moyenne par province

Au cours des 12 mois ayant pris fin en février, la rémunération hebdomadaire moyenne des employés salariés non agricoles a augmenté dans 7 des 10 provinces, et la hausse la plus forte a été observée à Terre-Neuve-et-Labrador. La rémunération a diminué en Alberta et elle a peu varié en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

Graphique 3  Graphique 3: Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne par province, février 2017
Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne par province, février 2017

La rémunération hebdomadaire moyenne à Terre-Neuve-et-Labrador a augmenté de 3,6 % pour s'établir à 1 042 $, en raison des augmentations enregistrées dans la construction et les services d'enseignement. Une partie de la hausse est aussi attribuable au fait que la rémunération dans cette province se situait à un niveau relativement faible en février 2016.

En Ontario, la rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 2,4 % pour atteindre 988 $. La croissance de la rémunération s'est répartie dans plusieurs secteurs, et plus particulièrement les services professionnels, scientifiques et techniques, la fabrication, ainsi que les soins de santé et l'assistance sociale.

La rémunération hebdomadaire moyenne au Manitoba a augmenté de 2,0 % pour s'élever à 907 $, et des hausses marquées ont été enregistrées dans les soins de santé et l'assistance sociale. La rémunération dans cette province suit une tendance à la hausse depuis octobre 2016.

En Colombie-Britannique, la rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 2,0 % pour atteindre 931 $. La finance et les assurances, la fabrication, ainsi que la construction sont les secteurs qui ont contribué le plus à la croissance.

La rémunération hebdomadaire moyenne au Québec a augmenté de 1,7 % pour atteindre 894 $. La croissance de la rémunération est en grande partie attribuable aux hausses qui ont été enregistrées dans le secteur de la fabrication, ainsi que dans les soins de santé et l'assistance sociale. La rémunération au Québec suit une tendance à la hausse depuis l'été 2016.

La rémunération hebdomadaire moyenne en Saskatchewan s'est accrue de 1,6 % pour s'établir à 1 004 $. L'augmentation dans cette province est principalement attribuable à la hausse de la rémunération dans les services d'enseignement et la construction.

À l'Île-du-Prince-Édouard, la rémunération a augmenté de 1,2 % pour atteindre 823 $, sous l'effet notamment des hausses observées dans les soins de santé et l'assistance sociale, et dans la fabrication.

Par ailleurs, la rémunération hebdomadaire moyenne a diminué de 1,2 % en Alberta pour se situer à 1 108 $. Cette baisse s'explique principalement par les diminutions enregistrées dans la construction et le commerce de gros. Toutefois, la tendance à la baisse qui s'est amorcée en 2015 s'est atténuée depuis la deuxième moitié de 2016.

Emploi salarié non agricole par secteur

Le nombre total d'employés salariés non agricoles a augmenté de 64 500 (+0,4 %) par rapport à janvier. Les hausses les plus fortes du nombre d'emplois salariés ont été enregistrées dans le commerce de détail et les services d'enseignement. Parallèlement, le nombre d'employés salariés travaillant dans les services administratifs et de soutien a diminué.

Par rapport à février 2016, le nombre d'employés salariés non agricoles a augmenté de 305 100 (+1,9 %). Des hausses ont été observées dans la plupart des principaux secteurs d'activité, notamment dans les soins de santé et l'assistance sociale (+47 400 ou +2,6 %), les services d'hébergement et de restauration (+31 900 ou +2,5 %), la construction (+26 200 ou +2,7 %) et les services professionnels, scientifiques et techniques (+25 600 ou +3,0 %). Parallèlement, le nombre d'employés a peu varié dans le commerce de gros.

Développements récents du marché du travail

Au cours des 12 mois ayant pris fin en février, le rythme de croissance de l'emploi a été semblable dans les deux enquêtes mensuelles de Statistique Canada produisant des données sur l'emploi, soit l'Enquête sur l'emploi, et la rémunération et les heures de travail (EERH) et l'Enquête sur la population active (EPA).

Durant cette période, les données des deux enquêtes ont révélé des hausses de l'emploi en Ontario, au Québec, en Colombie-Britannique, ainsi qu'au Nouveau-Brunswick. De façon plus particulière, au Nouveau-Brunswick, le nombre d'employés salariés selon l'EERH a affiché une croissance de 1,8 %, qui est comparable à la moyenne nationale (+1,9 %), bien que la rémunération ait peu varié. Parallèlement, selon les données de l'EPA, le taux de chômage pour la province a diminué de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 8,9 %.

L'histoire du Canada racontée en chiffres; #EnChiffres

Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.

L'emploi se déplace des industries productrices de biens vers les industries productrices de services

Au début des années 1900, l'économie du Canada était surtout basée sur les ressources naturelles et l'agriculture. Aux industries existantes de l'exploitation forestière et de l'hydroélectricité, de nouvelles industries telles que la prospection minière et les métaux se sont ajoutées au début du siècle et ont alimenté l'économie axée sur les ressources naturelles.

Parallèlement, la croissance de la production agricole dans le centre du Canada a fait augmenter la demande de machines, ce qui a entraîné une croissance dans le secteur de la fabrication. Le Canada s'est graduellement éloigné d'une économie axée sur l'agriculture au cours des premières décennies du 20e siècle, en raison en partie de l'urbanisation et de l'industrialisation croissantes. La Première Guerre mondiale a aussi contribué à la croissance du secteur de la fabrication, par suite de la demande de navires, d'armes et de munitions.

Après la Grande Dépression, l'économie du Canada a été alimentée par la Deuxième Guerre mondiale. Comme les hommes partaient à la guerre, le taux d'activité des femmes a augmenté de façon significative dans le secteur de la fabrication, mais aussi dans le commerce et la finance, ce qui a contribué à une hausse de l'emploi dans les industries productrices de services.

À la fin des années 1950, l'économie du Canada est passée d'une économie principalement axée sur la production de biens à une économie axée sur la production de services. Depuis ce temps, l'emploi a augmenté davantage dans les industries productrices de services que dans les industries productrices de biens. Par exemple, en 1961, on comptait 1,8 million d'employés salariés dans les industries productrices de biens, ce qui représentait 37 % de tous les employés. En 2016, ce nombre était passé à 2,8 millions, mais la proportion avait diminué pour s'établir à 18 %. Dans les industries productrices de services, on comptait 2,9 millions d'employés salariés en 1961, ce qui représentait 63 % de tous les employés. En 2016, aussi bien le nombre (12,8 millions) que le pourcentage (82 %) d'employés salariés au sein de la main-d'œuvre avaient augmenté.

Sources : Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G) et « La population active : 100 ans d'histoire » dans Tendances sociales canadiennes (Numéro au catalogue11-008-X).

Graphique 4  Graphique 4: Employés salariés travaillant dans les industries productrices de biens et dans les industries productrices de services
Employés salariés travaillant dans les industries productrices de biens et dans les industries productrices de services



  Note aux lecteurs

L'EERH est la combinaison d'un recensement d'environ un million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada et des résultats de l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui recueille des données à partir d'un échantillon de 15 000 établissements. Les données pour les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales sont recueillies à partir de divers fichiers administratifs fournis par ces administrations. Le principal objectif de l'EERH est de dresser un portrait mensuel du niveau de rémunération, du nombre d'emplois et du nombre d'heures travaillées selon des catégories d'industrie détaillées à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Cette analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont l'objectif premier est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle du taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

À la suite de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations portant sur les variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances affichées par les données sont assez semblables. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, consultez la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées. L'élimination de l'effet des variations saisonnières facilite les comparaisons. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'ensemble des salariés non agricoles portent sur tous les salariés rémunérés à l'heure, les employés à salaire fixe ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées dans une catégorie du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).

Toutes les données sur la rémunération comprennent les heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées dans une catégorie du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés.

Dans chaque communiqué, les données pour le mois de référence en cours peuvent faire l'objet d'une révision. Les données du mois précédent ont été révisées. Les utilisateurs sont invités à solliciter et à utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Tableaux de données CANSIM en temps réel

Les tableaux de données CANSIM en temps réel 281-8023, 281-8026, 281-8047 et 281-8063 seront mis à jour le 8 mai. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.

Prochaine diffusion

Les données de mars sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail seront diffusées le 25 mai.

Produits

Il est également possible de consulter un tableau sommaire.

Les Statistiques sur les postes vacants de janvier (5202) de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail sont maintenant disponibles dans CANSIM.

Il est possible d'obtenir plus d'information sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail ainsi que des Statistiques sur les postes vacants dans une version mise à jour du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Myriam Hazel au 613-219-4345 (myriam.hazel@canada.ca) ou le Service à la clientèle, sans frais au 1-866-873-8788 (statcan.labour-travail.statcan@canada.ca), Division de la statistique du travail.

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