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Produit intérieur brut, revenus et dépenses, premier trimestre de 2017

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Diffusion : 2017-05-31

Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,9 % au premier trimestre, après avoir augmenté de 0,7 % au quatrième trimestre. Cette croissance est surtout attribuable à la demande intérieure finale, qui a progressé de 1,2 %, alors que les exportations ont connu une légère diminution.

Graphique 1  Graphique 1: Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Produit intérieur brut et demande intérieure finale

Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 1,1 % après avoir crû de 0,7 % au trimestre précédent. Les dépenses en biens ont crû de 1,5 %, sous l'effet d'une augmentation de 2,3 % des achats de véhicules. Les dépenses en services (+0,7 %) ont aussi augmenté.

La formation brute de capital fixe des entreprises (+2,9 %) a crû, après avoir affiché des baisses au cours de huit des neuf trimestres précédents. Cette croissance est principalement attribuable à l'investissement dans le logement (+3,7 %) ainsi qu'à l'investissement en machines et en matériel (+5,8 %).

Les exportations ont connu une légère diminution (-0,1 %) sous l'effet d'une baisse de 0,5 % au chapitre des services. Les exportations de biens étaient inchangées.

Les importations de biens et de services ont augmenté de 3,3 %, en parallèle avec une forte demande intérieure finale. Cette augmentation a fait suite à un recul des importations de 3,0 % au trimestre précédent.

Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a progressé de 3,7 % au premier trimestre. Par comparaison, le PIB réel a crû de 1,2 % aux États-Unis.

Graphique 2  Graphique 2: Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au premier trimestre
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au premier trimestre

La consommation des ménages augmente

Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 1,1 % au premier trimestre, après avoir progressé de 0,7 % au quatrième trimestre. Les dépenses en biens ont crû de 1,5 %, les dépenses en biens durables (+2,4 %), semi-durables (+2,1 %) et non durables (+0,8 %) ayant augmenté. Les dépenses en services se sont accrues de 0,7 %.

Les services de transport (+1,5 %) ont été le principal facteur à l'origine de l'augmentation des dépenses des ménages. Les achats de véhicules ont progressé de 2,3 %, ce qui a contribué à la hausse des importations de voitures particulières et de camions légers (+6,1 %). Les dépenses en logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles (+0,9 %), celles en services récréatifs et culturels (+1,3 %) ainsi que celles en vêtements et chaussures (+2,5 %) ont aussi crû.

La croissance du logement s'accélère

L'investissement des entreprises en bâtiments résidentiels a crû de 3,7 %, après avoir augmenté de 1,5 % au quatrième trimestre. Les investissements en construction de logements neufs ont progressé de 3,9 %, alors que les coûts de transfert de propriété se sont accrus de 5,8 %, surtout en raison d'une forte activité de revente dans le marché de l'Ontario. Les investissements en rénovations ont augmenté de 2,1 %, soit à un rythme de croissance légèrement plus rapide qu'au trimestre précédent (+1,9 %).

L'investissement des entreprises dans les ouvrages non résidentiels reprend

L'investissement des entreprises en machines et en matériel (+5,8 %) s'est redressé après avoir affiché des baisses pendant quatre des cinq trimestres précédents. L'augmentation s'est concentrée dans l'investissement dans les machines et le matériel d'usage industriel (+4,7 %), les ordinateurs et les appareils périphériques (+7,5 %) ainsi que les camions lourds et de poids moyen, les autobus et autres véhicules automobiles (+5,8 %) et s'est traduite par une hausse des importations de tous ces biens.

L'investissement dans les produits de propriété intellectuelle a augmenté de 1,5 %, après avoir affiché deux baisses trimestrielles d'affilée. L'investissement en prospection minière et en évaluation a connu une hausse marquée de 13,7 %, après huit reculs trimestriels consécutifs, principalement en raison d'une croissance de l'activité de prospection du pétrole et du gaz.

L'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels a progressé de 0,2 %, après avoir diminué de 9,3 % au trimestre précédent. L'investissement en ouvrages de génie a augmenté de 0,7 %, après avoir baissé de 11,6 % au quatrième trimestre. Un important investissement ponctuel dans le projet pétrolier extracôtier Hebron au troisième trimestre de 2016 a entraîné une hausse de 9,8 % de l'investissement en ouvrages de génie pendant ce trimestre, suivie du recul observé au quatrième trimestre. L'investissement en construction non résidentielle a continué de diminuer (-1,5 %).

Dans l'ensemble, la formation brute de capital fixe des entreprises a crû de 2,9 % au premier trimestre. Il s'agit de la deuxième augmentation trimestrielle au cours des 10 trimestres précédents et de la plus importante depuis le premier trimestre de 2010.

Graphique 3  Graphique 3: Formation brute de capital fixe des entreprises
Formation brute de capital fixe des entreprises

Accumulation des stocks

Les entreprises ont augmenté leurs stocks de 12,2 milliards de dollars au premier trimestre, après les avoir réduits de 2,8 milliards de dollars au trimestre précédent.

Les stocks manufacturiers ont augmenté de 6,1 milliards de dollars, les stocks de biens durables et de biens non durables ayant crû respectivement de 5,3 milliards de dollars et de 811 millions de dollars. Les grossistes ont augmenté la valeur de leurs stocks de 3,8 milliards de dollars. Les stocks de véhicules automobiles ont progressé de 2,1 milliards de dollars. Les détaillants ont augmenté leurs stocks de 2,3 milliards de dollars.

Les stocks agricoles ont reculé de 524 millions de dollars de plus à la suite d'une réduction semblable au trimestre précédent.

Le ratio des stocks aux ventes dans l'ensemble de l'économie a connu une légère augmentation, passant de 0,749 au quatrième trimestre à 0,751 au premier trimestre.

Légère diminution des exportations

Les exportations de biens et de services ont légèrement diminué (-0,1 %) au premier trimestre, après avoir affiché une augmentation de 0,2 % au quatrième trimestre.

Dans l'ensemble, les exportations de biens étaient inchangées, les hausses au chapitre des véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles (+3,8 %) et des produits agricoles et de la pêche et des produits intermédiaires des aliments (+7,0 %) ayant contrebalancé les reculs au chapitre des aéronefs et autres matériel et pièces de transport (-11,7 %) et des minerais métalliques et minéraux non métalliques (-8,5 %).

Les exportations de services ont reculé de 0,5 %, principalement en raison d'une baisse de 1,1 % des services commerciaux. L'augmentation des exportations de services de voyage (+0,9 %) a contrebalancé en partie le recul.

Les importations de biens et de services ont connu une reprise, affichant une hausse de 3,3 % au premier trimestre, ce qui a contrebalancé une baisse de 3,0 % au quatrième trimestre de 2016. L'augmentation des importations de biens (+3,7 %) a annulé le recul de 3,7 % observé au quatrième trimestre de 2016. L'importation de la plate-forme pétrolière Hebron au troisième trimestre a entraîné une hausse de 1,2 % pendant ce trimestre et une diminution subséquente au quatrième trimestre. Les importations de services ont augmenté de 1,3 % au premier trimestre.

Baisse de l'épargne des ménages

La rémunération des salariés a progressé de 0,9 % au premier trimestre (valeur nominale), après avoir crû de 1,2 % au trimestre précédent. Les traitements et les salaires ont augmenté de 1,0 %, les industries productrices de biens (+1,4 %) et les industries productrices de services (+0,9 %) ayant affiché des hausses.

Les dépenses de consommation finale des ménages (en valeur nominale) se sont accrues de 1,4 %, ce qui a dépassé la croissance du revenu disponible des ménages (+0,4 %). Le taux d'épargne des ménages a reculé pour s'établir à 4,3 % au premier trimestre.

Le ratio du service de la dette des ménages (qui correspond aux paiements versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible) a progressé, passant de 14,13 % au quatrième trimestre à 14,17 % au premier trimestre, les remboursements de dette ayant augmenté plus rapidement que le revenu disponible.

Les revenus des sociétés augmentent

L'excédent d'exploitation brut des sociétés non financières a crû de 5,6 % au premier trimestre, après avoir augmenté de 4,1 % au trimestre précédent. Une forte demande intérieure a contribué à la hausse des revenus des sociétés non financières. L'excédent d'exploitation brut des sociétés financières a progressé de 1,4 %.

Le revenu national brut réel a progressé de 1,3 %, les termes de l'échange s'étant améliorés pour un quatrième trimestre d'affilée. Les prix à l'exportation se sont accrus de 1,5 % sous l'effet de l'augmentation des prix de l'énergie, tandis que les prix à l'importation ont reculé de 0,6 %.

La position financière des administrations publiques s'améliore

La position emprunteuse nette de l'ensemble du secteur des administrations publiques a été réduite pour s'établir à 34,3 milliards de dollars. Elle avait connu des augmentations au cours des deux trimestres précédents, alors que les recettes publiques (+1,1 %) avaient augmenté plus rapidement que les dépenses (+0,5 %). L'amélioration de la situation financière des administrations publiques s'est manifestée à la fois aux ordres fédéral et provincial.

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Aujourd'hui, nous jetons un regard rétrospectif sur l'évolution de l'investissement des entreprises en construction résidentielle depuis 1926. L'investissement en construction résidentielle comprend la construction de logements neufs, les rénovations et les coûts de transfert (des indicateurs de l'activité de revente).

La formation brute de capital fixe des entreprises en bâtiments résidentiels représentait, en 1926, 29 % de l'investissement et 4 % du produit intérieur brut (PIB), et elle a graduellement progressé depuis les 90 dernières années, se situant à 41 % de l'investissement et à 8 % du PIB en 2016.

Toutefois, pendant cette longue période, les investissements ont affiché une certaine volatilité. L'investissement en construction résidentielle réagit rapidement aux changements au chapitre de l'emploi, des taux d'intérêt, de l'inflation et de la confiance des consommateurs. Cette réaction peut être observée dans d'importants événements économiques qui sont survenus au cours de la période allant de 1926 à 2016.

La Deuxième Guerre mondiale a eu une grande incidence non seulement sur le PIB, mais aussi sur l'investissement en construction résidentielle. En 1942, l'investissement en construction résidentielle a diminué de 22 %, puis il s'est redressé de 60 % en 1944 à la suite du relâchement des mesures de contrôle de la construction en temps de guerre et de l'adoption de la Loi nationale sur l'habitation.

Les taux d'intérêt hypothécaires d'au moins 10 % et la récession économique ont entraîné une baisse de l'investissement en construction résidentielle de 18 % en 1982, ce qui représente l'une des plus fortes baisses au cours de cette série chronologique. L'investissement dans le logement s'est redressé l'année suivante, à la suite d'une baisse marquée des taux à la fin de 1982, laquelle a fait en sorte que les logements des propriétaires-occupants étaient plus abordables et a stimulé une période de croissance pour le reste de la décennie.

À l'époque de la crise financière mondiale de 2008, le marché de l'habitation avait mieux résisté : l'investissement en construction résidentielle a diminué de 3 % en 2009, puis s'est redressé de 7 % l'année suivante.







  Note aux lecteurs

Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de valeurs nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Il existe deux façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué :

  1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance compris dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du quatrième trimestre de 2016 au premier trimestre de 2017.
  2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.

Révisions

Les données du PIB du premier trimestre de 2017 sont diffusées en même temps que les données révisées du premier, deuxième, troisième et quatrième trimestres de 2016. Ces données intègrent des données nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.

Tableaux de données CANSIM en temps réel

Les tableaux de données CANSIM en temps réel 380-8063 et 380-8064 seront mis à jour le 12 juin. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.

Prochaine diffusion

Les données du PIB selon les revenus et dépenses du deuxième trimestre seront diffusées le 31 août.

Produits

Le document « La tarification du carbone dans le Système canadien des comptes macroéconomiques », qui fait partie de la collection Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X), est maintenant accessible.

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-607-X) est également accessible.

Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-606-G) est aussi accessible. Cette publication a été mise à jour pour y inclure le Chapitre 8. Comptes internationaux.

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