Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Exportations à valeur ajoutée, 2013

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2017-07-12

En 2013, la valeur ajoutée des exportations représentait 21,7 % du produit intérieur brut (PIB) et plus de trois millions d'emplois. Les États-Unis ont dominé le marché de l'exportation, représentant 15,3 % du PIB du Canada et plus de deux millions d'emplois.

En 2013, la contribution de la valeur ajoutée des exportations au PIB était inchangée par rapport à 2012. Toutefois, sa contribution à l'emploi a légèrement augmenté, passant de 16,8 % à 16,9 %.

La valeur ajoutée représente la contribution du travail et du capital au processus de production. Elle se compose du revenu du travail, de l'excédent brut d'exploitation (ou des bénéfices) et des impôts nets des subventions à la production. La somme de la valeur ajoutée par toutes les industries et des impôts nets des subventions à la production est égale au PIB.

La Saskatchewan inscrit la contribution des exportations au PIB la plus élevée

Parmi les provinces et territoires, la dépendance du PIB aux exportations la plus élevée a été observée en Saskatchewan (35,1 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (33,9 %) et en Alberta (28,9 %). La dépendance élevée du PIB aux exportations dans ces provinces peut s'expliquer par le rôle clé qu'y ont joué les exportations de pétrole brut et de gaz naturel vers les États-Unis : ces exportations ont représenté 16,9 % du PIB de l'Alberta, 12,8 % du PIB de la Saskatchewan et 11,7 % du PIB de Terre-Neuve-et-Labrador.

Par ailleurs, la dépendance du PIB aux exportations la moins prononcée a été enregistrée en Nouvelle-Écosse (11,2 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (13,3 %), au Yukon (13,8 %) et au Nunavut (15,4 %), les dépenses de consommation finale des ménages ayant joué un rôle plus important dans l'économie de ces quatre provinces que dans celle des autres provinces et territoires.

Graphique 1  Graphique 1: Contribution des exportations au PIB et à l'emploi, 2013
Contribution des exportations au PIB et à l'emploi, 2013

Le secteur de l'emploi de l'Ontario est celui qui dépend le plus des exportations

La dépendance du marché du travail des provinces et territoires à la demande étrangère (exportations) différait légèrement de celle du PIB. En Ontario, 18,7 % des emplois dépendaient de la demande étrangère, ce qui constitue la proportion la plus élevée observée au Canada, et ce, même si la province s'est classée au cinquième rang au chapitre de la dépendance du PIB aux exportations. Venait ensuite la Saskatchewan (17,0 %), suivie de l'Alberta (16,7 %) au troisième rang. Les territoires et la province où le marché du travail dépendait le moins de la demande étrangère étaient le Nunavut (8,4 %), le Yukon (10,4 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (10,6 %).

De nombreux emplois dépendent indirectement des exportations

Alors que les exportations ont été à l'origine de la création directe de 1 556 000 emplois, un nombre presque équivalent d'emplois (1 493 000) étaient indirectement attribuables aux exportations, c.-à-d. aux achats de biens et de services par les exportateurs auprès d'autres fournisseurs canadiens. La majorité des emplois indirectement attribuables aux exportations se trouvaient dans la province exportatrice ou le territoire exportateur. Les achats des exportateurs ont ainsi généré 1 051 000 emplois au sein des provinces et territoires exportateurs, et 442 000 emplois dans les autres secteurs de compétence du Canada. La majorité des emplois indirectement attribuables aux exportations relevés à l'extérieur de la province exportatrice ou du territoire exportateur découlaient des exportations de l'Ontario (129 000 emplois), de l'Alberta (106 000), du Québec (69 000) et de la Colombie-Britannique (47 000).

Les exportations contribuent davantage au produit intérieur brut qu'à l'emploi

Dans la quasi-totalité des provinces et territoires, les exportations ont davantage contribué au PIB qu'à l'emploi. Les seules exceptions étaient la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard, où les deux proportions étaient pratiquement égales. L'écart entre le PIB et l'emploi est principalement attribuable au secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière, où la valeur ajoutée par emploi, soit 507 000 $, était 5,4 fois supérieure à la moyenne nationale enregistrée pour ce secteur d'activité.

Un examen des économies provinciales et territoriales, à l'exception du secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière, révèle un rapprochement beaucoup plus prononcé du PIB et de l'emploi au chapitre de la dépendance aux marchés étrangers. Cet examen indique aussi que la dépendance est généralement accrue dans les principales économies provinciales (l'Ontario, le Québec et les provinces de l'Ouest), inférieure à la moyenne dans les provinces de l'Atlantique, dont l'économie a une portée relativement inférieure, et la moins prononcée dans les territoires, où les économies sont plus petites.

Graphique 2  Graphique 2: Contribution des exportations au PIB et à l'emploi, à l'exception du secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière, 2013
Contribution des exportations au PIB et à l'emploi, à l'exception du secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière, 2013

Chaînes d'approvisionnement mondiales

Les économies des diverses régions du Canada et des États-Unis sont hautement intégrées. Parmi les exportations de biens et de services produits au Canada en 2013, celles qui étaient destinées au marché américain se sont chiffrées à 378,6 milliards de dollars (correction). À son tour, la production des biens et services exportés aux États-Unis a nécessité l'importation d'intrants d'une valeur de 66,4 milliards de dollars (correction) en provenance des États-Unis, soit 17,5 % (correction) de la valeur des exportations canadiennes. Par ailleurs, la production des biens et services canadiens exportés vers des marchés autres que les États-Unis a nécessité l'importation d'intrants des États-Unis d'une valeur supplémentaire de 19,8 milliards de dollars (correction).

Le secteur de la fabrication dominait ces chaînes d'approvisionnement intégrées. En effet, la part du contenu importé depuis les États-Unis des exportations de produits fabriqués à destination des États-Unis, lesquelles se sont chiffrées à 200 milliards de dollars, se situait à 26,4 % (correction), tandis que celle des exportations de 67,1 milliards de dollars vers des marchés autres que les États-Unis était de 18,6 % (correction).

Ces activités transfrontalières sont principalement attribuables aux exportations du secteur de la fabrication de l'Ontario (143,6 milliards de dollars). La part du contenu importé depuis les États-Unis des exportations de ce secteur de la province à destination des États-Unis, lesquelles se sont chiffrées à 113,6 milliards de dollars (correction), s'est établie à 32,8 % (correction), tandis que celle des exportations restantes d'une valeur de 30 milliards de dollars (correction), soit les exportations vers d'autres marchés, se situait à 22,5 % (correction).

La part du contenu importé des exportations (correction) était également élevée au Nouveau-Brunswick (61,1 %), en Nouvelle-Écosse (31,9 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (29,2 %) et au Québec (28,0 %). Toutefois, de façon générale, ces provinces ne dépendaient pas autant des importations en provenance des États-Unis que l'Ontario. Dans les provinces mentionnées ci-haut à l'exception de l'Ontario, ce sont les raffineries de pétrole qui ont le plus contribué aux proportions élevées des importations observées. Toutefois, d'autres industries de la fabrication ont aussi joué un rôle important en Nouvelle-Écosse et, plus particulièrement, au Québec. Ainsi, en Nouvelle-Écosse, la fabrication de produits de caoutchouc a contribué à la part élevée du contenu importé observée dans la province, tandis qu'au Québec, les contributions étaient réparties entre les grandes industries exportatrices, notamment les camions lourds (61,4 %), les métaux non ferreux (42,3 %), et les produits aérospatiaux (34,6 %).

La part du contenu importé des exportations la moins élevée a été observée en Saskatchewan (10,1 %), au Yukon (10,7 %) (correction) et en Alberta (12,4 %). Ces régions sont toutes caractérisées par une économie dont les exportations sont dominées par les industries de l'extraction, qui présentent des ratios très élevés de la valeur ajoutée à la production, telles que l'extraction minière et l'extraction de pétrole brut et de gaz.

  Note aux lecteurs

Corrections

Le 28 aout 2017, des corrections ont été apportées aux détails géographiques (États-Unis et le reste du monde) pour deux variables : les importations d'intrants intermédiaires et le contenu importé des exportations, par industrie, pour toutes les provinces et pour tous les territoires. En dépit de cette révision des chiffres, les analyses demeurent les mêmes.

Produits

La base de données des exportations à valeur ajoutée fournit des données sur les exportations et les importations des industries ainsi que sur l'incidence directe et indirecte de la production de chaque industrie destinée à l'exportation sur l'industrie, le produit intérieur brut total et l'emploi. L'incidence des industries peut être examinée du point de vue de l'incidence d'une industrie sur d'autres industries ou du point de vue de la dépendance d'une industrie à d'autres industries. Les données portent sur la période de 2007 à 2013 et sont fondées sur les tableaux des ressources et des emplois, qui ont servi aux calculs.

À compter de l'année de référence 2013, une dimension provinciale et territoriale a été ajoutée aux mesures. La portée des données sur les importations contenues dans les exportations a aussi été élargie de manière à en indiquer la provenance, c.-à-d. les États-Unis ou d'autres pays.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la méthodologie, reportez-vous au document Cadre de mesure des exportations à valeur ajoutée.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Date de modification :