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Produit intérieur brut, revenus et dépenses, troisième trimestre de 2017

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Diffusion : 2017-12-01

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel a connu un ralentissement pour se fixer à 0,4 % au troisième trimestre de 2017, après avoir progressé de 1,0 % au deuxième trimestre. La hausse des dépenses de consommation finale des ménages (+1,0 %) a contribué le plus à la croissance, tandis que la faiblesse des exportations (-2,7 %) l'a atténuée. La demande intérieure finale a progressé de 0,9 %, soit un taux semblable à celui des deux trimestres précédents.

Les exportations ont diminué de 2,7 %, et les importations ont été stables pendant le trimestre. Les exportations de biens ont diminué de 3,4 % après avoir connu trois trimestres de croissance. Ce sont les exportations plus faibles de véhicules automobiles et de pièces pour véhicules automobiles (-9,0 %), attribuables de façon générale à des interruptions de travail et à des modifications de certains modèles destinés au marché américain, qui ont contribué le plus au recul des exportations. Les exportations de produits minéraux métalliques et non métalliques (-4,5 %), de biens de consommation (-3,1 %) et de produits énergétiques (-1,9 %) ont aussi diminué. Les exportations de services ont connu une hausse de 0,7 % en raison de la vigueur des services commerciaux (+2,5 %).

Graphique 1  Graphique 1: Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Produit intérieur brut et demande intérieure finale

Les entreprises ont augmenté leurs stocks de 17,2 milliards de dollars en termes réels, ce qui marque le troisième trimestre consécutif d'accumulation. Le ratio des stocks aux ventes à l'échelle de l'économie a augmenté pour atteindre 0,76, après avoir connu quatre baisses trimestrielles consécutives.

Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé de 1,0 %, ces derniers ayant augmenté leurs dépenses à la fois au chapitre des services (+1,3 %) et des biens (+0,6 %). Les dépenses accrues des Canadiens à l'étranger (+7,2 %), en parallèle avec l'appréciation du dollar canadien, ont contribué le plus à cette croissance.

L'investissement brut en capital fixe des entreprises a connu un ralentissement et est passé de 0,7 % au trimestre précédent à 0,4 %. Les investissements en bâtiments non résidentiels (+0,5 %), en machines et matériel (+1,5 %) et en produits de propriété intellectuelle (+0,7 %) ont tous augmenté. Il s'agissait toutefois de taux plus faibles que ceux affichés au deuxième trimestre, où la croissance avait été vigoureuse. L'investissement en bâtiments résidentiels (-0,4 %) a diminué pour un deuxième trimestre d'affilée.

La rémunération des salariés a progressé de 1,3 % en valeur nominale, ce qui constitue sa croissance la plus marquée depuis le troisième trimestre de 2014, alors que l'excédent d'exploitation brut des sociétés a diminué de 0,7 %.

Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a progressé de 1,7 % au troisième trimestre. Par comparaison, le PIB réel s'est accru de 3,3 % aux États-Unis.

Graphique 2  Graphique 2: Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au troisième trimestre
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au troisième trimestre

Recul des exportations

Les exportations ont diminué de 2,7 % au troisième trimestre, ce qui représente la première baisse depuis le deuxième trimestre de 2016. Cette dernière est principalement attribuable aux biens (-3,4 %), les exportations de services ayant augmenté (+0,7 %).

Le recul des exportations de biens est surtout attribuable aux véhicules automobiles et aux pièces pour véhicules automobiles (-9,0 %), et plus particulièrement les voitures automobiles et camions légers (-11,7 %). Les produits minéraux métalliques et non métalliques (-4,5 %), les biens de consommation (-3,1 %) et les produits énergétiques (-1,9 %) ont aussi contribué au recul.

La croissance des exportations de services est principalement attribuable à l'augmentation des exportations de services commerciaux (+2,5 %), alors que les exportations d'autres services ont diminué.

Les importations ont été pratiquement inchangées au troisième trimestre. Une baisse des importations de biens (-0,4 %) a été contrebalancée par une augmentation de celles de services (+1,3 %).

Les importations de biens ont diminué en raison des produits minéraux métalliques et non métalliques (-6,6 %), ainsi que des aéronefs et autres matériel et pièces de transport (-13,8 %). Les hausses dans les machines et pièces industrielles (+5,0 %) ainsi que les minerais et minéraux non métalliques (+10,7 %) ont atténué le recul.

La croissance des importations de services est principalement attribuable à une hausse dans les services de voyage (+2,9 %).

Les prix des exportations ont diminué de 3,9 %, en dépit de l'appréciation du dollar canadien. Les prix des importations ont connu un recul de 4,1 %, et les termes de l'échange se sont légèrement améliorés.

Graphique 3  Graphique 3: Prix des exportations
Prix des exportations

Les dépenses des ménages augmentent

Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 1,0 %, après avoir connu une hausse de 1,2 % au trimestre précédent.

La croissance des dépenses au chapitre des biens a connu un ralentissement pour s'établir à 0,6 %, après avoir été de 1,9 % au trimestre précédent. La croissance a été plus faible dans les biens durables (+1,0 %), les biens semi-durables (+0,5 %) et les biens non durables (+0,4 %), tandis que les dépenses au chapitre des services ont progressé de 1,3 %.

Les dépenses des Canadiens à l'étranger (+7,2 %) ont été principalement à l'origine de la croissance des dépenses des ménages au troisième trimestre. Les dépenses en logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles (+0,9 %) ainsi qu'en transport (+1,0 %) ont aussi contribué à la hausse.

Recul de l'investissement dans le logement

L'investissement en bâtiments résidentiels a diminué de 0,4 %, après avoir connu une baisse de 0,9 % au deuxième trimestre. Il s'agit de la première fois depuis le premier trimestre de 2013 que l'investissement dans le logement diminue pendant deux trimestres d'affilée.

Les coûts de transfert de propriété, qui rendent compte de l'activité sur le marché de la revente de logements, ont diminué de 4,7 %, après avoir connu une baisse de 5,1 % au deuxième trimestre. Les rénovations ont légèrement diminué (-0,2 %), tandis que l'investissement dans les logements neufs a progressé de 1,7 %.

Ralentissement de l'investissement des entreprises en bâtiments non résidentiels

La croissance de la formation brute de capital fixe des entreprises a connu un ralentissement pour s'établir à 0,4 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 0,7 % au trimestre précédent, l'investissement réduit en bâtiments résidentiels ayant contrebalancé en partie les hausses dans toutes les autres composantes. Les investissements des entreprises en machines et matériel, en bâtiments non résidentiels et en produits de propriété intellectuelle ont tous augmenté à un rythme plus lent qu'au trimestre précédent.

L'investissement accru en machines et matériel (+1,5 %) a contribué de façon importante à la croissance globale, les dépenses en machines et matériel industriels ayant augmenté de 5,5 %.

L'investissement en ouvrages non résidentiels (+0,5 %) a augmenté, en raison de l'investissement accru en bâtiments non résidentiels (+3,1 %). L'investissement en ouvrages de génie a diminué de 0,4 %, après avoir progressé de 2,6 % au trimestre précédent.

L'investissement en produits de propriété intellectuelle a connu une hausse de 0,7 %, les logiciels (+1,7 %) et la recherche et développement (+0,5 %) ayant contribué à la croissance. L'investissement des entreprises en prospection et en évaluation minières a diminué de 3,2 %, après avoir connu une forte croissance au cours des deux trimestres précédents.

Accumulation des stocks

Les entreprises ont augmenté leurs stocks de 17,2 milliards de dollars au troisième trimestre, ce qui représente l'accumulation la plus importante depuis le premier trimestre de 2014. Le ratio trimestriel des stocks aux ventes a augmenté pour s'établir à 0,76, après avoir connu quatre baisses trimestrielles consécutives.

Les stocks des grossistes ont progressé de 6,4 milliards de dollars, principalement au chapitre des biens durables. Les détaillants ont augmenté leurs stocks de 5,4 milliards de dollars, plus de la moitié de l'accumulation (2,9 milliards de dollars) étant attribuable aux véhicules automobiles, parallèlement à une baisse marquée des exportations de voitures automobiles et de camions légers. Les stocks des fabricants ont augmenté de 4,3 milliards de dollars, les stocks de biens non durables ayant connu une hausse.

Les stocks agricoles ont diminué de 412 millions de dollars et ont affiché une quatrième diminution trimestrielle consécutive.

Hausse de la rémunération des travailleurs

La rémunération des salariés a augmenté de 1,3 % en valeur nominale au troisième trimestre, à un rythme plus rapide que pendant les 11 trimestres précédents. Les salaires et traitements ont progressé de 1,9 % dans les industries productrices de biens et de 1,1 % dans les industries productrices de services. À l'échelle régionale, l'Ontario et le Québec ont continué d'alimenter la croissance des salaires au troisième trimestre. Par ailleurs, les employés de l'administration fédérale centrale ont continué de recevoir des paiements salariaux rétroactifs au troisième trimestre en raison des nouvelles conventions collectives.

La croissance nominale des dépenses de consommation finale des ménages (+1,0 %) a dépassé celle du revenu disponible des ménages (+0,8 %), qui a été atténuée par la faiblesse des dividendes reçus (-4,6 %) et par les intérêts plus élevés versés au chapitre du crédit à la consommation (+5,9 %). Le taux d'épargne des ménages a par conséquent diminué pour s'établir à 2,6 % au troisième trimestre, alors qu'il était de 2,8 % au deuxième trimestre.

Les paiements obligatoires du principal et des intérêts sur les dettes de consommation ont progressé à un rythme plus rapide (+1,3 %) que le revenu disponible au troisième trimestre, et le ratio du service de la dette des ménages a augmenté pour un troisième trimestre consécutif pour s'établir à 13,88.

Diminution des revenus des sociétés

L'excédent d'exploitation brut des sociétés a diminué de 0,7 % au troisième trimestre, après avoir été stable au deuxième trimestre, la réduction des ventes internationales ayant donné lieu à une accumulation de stocks. L'excédent d'exploitation brut des sociétés non financières a reculé pour s'établir à 0,8 %. De même, l'excédent d'exploitation brut des sociétés financières a connu une baisse de 0,3 %.

L'histoire du Canada racontée en chiffres; #EnChiffres

Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.

Aujourd'hui, nous nous penchons sur l'évolution des tendances dans la composante du matériel audiovisuel, photographique et informatique des dépenses de consommation finale des ménages, pour la période allant de 1981 à 2016. Cette composante comprend les dépenses au chapitre d'articles comme des téléviseurs, des systèmes stéréo, des caméras et accessoires, des ordinateurs personnels et des logiciels.

Même si les dépenses de consommation finale des ménages en proportion du PIB sont demeurées relativement stables entre 1981 et 2016, la croissance des dépenses des ménages au chapitre des téléviseurs, systèmes stéréo, ordinateurs et autres produits électroniques a été marquée, atteignant plus de 200 % de 1996 à 2006.

Les facteurs qui ont influencé ces tendances comprennent l'émergence et les ventes élevées des premiers micro-ordinateurs produits en série, au début des années 1980, ainsi que la disponibilité plus grande des systèmes d'exploitation. Au début des années 1990, la concurrence s'est accrue et des processeurs plus puissants et logiciels connexes ont vu le jour. Les ventes ont connu une hausse marquée en 1993 et 1994, après une période de croissance plus lente. La croissance a repris en 2000, coïncidant avec l'émergence des lecteurs médias portables et l'arrivée des ordinateurs de poche multifonctionnels sur le marché mondial.

Parallèlement aux hausses des dépenses de 1996 à 2006, on a noté des baisses marquées des prix du matériel et des appareils informatiques, après des ajustements pour tenir compte des changements de qualité. Les progrès dans la technologie microélectronique depuis les années 1980 ont été rapides, ce qui a entraîné une réduction des coûts et une augmentation de la performance. Ces produits se sont rapidement intégrés aux dépenses des ménages, malgré l'émergence continue de nouveaux produits.







Objectifs liés au développement durable+

Le 1er janvier 2016, le monde a officiellement entrepris la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable, le plan d'action axé sur la transformation des Nations Unies qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Le plan est fondé sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

Le communiqué sur le produit intérieur brut selon les revenus et dépenses est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de valeurs nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Il existe deux façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué :

  1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance compris dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du deuxième trimestre de 2017 au troisième trimestre de 2017.
  2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.

Révisions

Les données sur le PIB pour le troisième trimestre de 2017 ont été diffusées en même temps que les données révisées du premier trimestre de 2014 à la fin du deuxième trimestre de 2017. Ces données intègrent des données nouvelles et révisées, ainsi que des données mises à jour sur les tendances saisonnières.

Un article décrivant les répercussions des révisions mises en œuvre dans le cycle de révision de cette année peut être consulté à « Les révisions de 2014 à 2016 des Comptes des revenus et dépenses ». Il porte sur les répercussions des révisions des comptes trimestriels des revenus et des dépenses diffusés aujourd'hui et des comptes économiques annuels provinciaux et territoriaux diffusés le 8 novembre 2017.

Tableaux de données CANSIM en temps réel

Les tableaux de données CANSIM en temps réel 380-8063 et 380-8064 seront mis à jour le 11 décembre. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.

Prochaine diffusion

Les données du PIB selon les revenus et dépenses du quatrième trimestre seront diffusées le 2 mars 2018.

Produits

Le document « Les révisions de 2014 à 2016 des Comptes des revenus et dépenses », qui fait partie de la collection Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X), est maintenant accessible.

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-607-X) est également accessible.

Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-606-G) est aussi accessible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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