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Le mardi 15 avril 1997
Pour être diffusé à 8 h 30
Statistique Canada commence aujourd'hui à peindre un nouveau portrait statistique du pays en diffusant les toutes premières données du Recensement de 1996.
Le communiqué d'aujourd'hui, le premier d'une série de dix communiqués consacrés au recensement, nous procure un aperçu national des changements survenus dans la répartition de la population de 1991 à 1996. Il nous permet de savoir, en détail, où ont eu lieu les principales hausses et baisses de la population.
Le 14 mai 1996, le recensement a dénombré 28 846 761 personnes au Canada, une hausse de plus de 1,5 million (+5,7 %) depuis 1991. Cette hausse enregistrée au cours des cinq dernières années est attribuable à la migration internationale et, dans une mesure presque identique, à l'accroissement naturel (le nombre des naissances moins celui des décès).
La population a doublé en 45 ans; elle était d'un peu plus de 14 millions de personnes en 1951. Dans l'ensemble, le taux de croissance démographique a ralenti de 1991 à 1996, par comparaison à la période intercensitaire précédente.
Tableau: Croissance de la population depuis 1951 ______________________________________________________________________________ Population Augmentation Croissance totale de la de la population population ______________________________________________________________________________ % 1951 14 009 429 1956 16 080 791 2 071 362 14,8 1961 18 238 247 2 157 456 13,4 1966 20 014 880 1 776 633 9,7 1971 21 568 311 1 553 431 7,8 1976 22 992 604 1 424 293 6,6 1981 24 343 181 1 350 577 5,9 1986 25 309 331 966 150 4,0 1991 27 296 859 1 987 528 7,9 1996 28 846 761 1 549 902 5,7 ______________________________________________________________________________
Le recensement montre que toutes les provinces et territoires, à l'exception de Terre-Neuve, ont présenté une augmentation de population au cours des cinq dernières années. La Colombie-Britannique a, et de loin, présenté le plus fort pourcentage d'augmentation (+13,5 %). Le nombre de personnes dénombrées à Terre-Neuve a diminué pour la première fois depuis que cette province a joint la Confédération en 1949.
Seuls la Saskatchewan, l'Île-du-Prince-Édouard et les Territoires du Nord-Ouest ont crû à un rythme plus rapide durant les cinq dernières années que pendant la période de 1986 à 1991.
Bien qu'on puisse observer un ralentissement récent du taux de croissance démographique au Canada, nous sommes toujours en avance comparativement aux autres pays industrialisés. De 1991 à 1996, la population du Canada a augmenté à un taux annuel moyen de 1,1 %, soit le taux le plus élevé des pays du G-7. Les augmentations annuelles moyennes des autres pays (de 1990 à 1995) ont varié de 0,1 % pour l'Italie à 1,0 % pour les États-Unis.
Tableau: Taux de croissance annuel du G-71 1990 à 1995 ______________________________________________________________________________ 1990-1995 ______________________________________________________________________________ Taux de croissance annuel (%) Pays du G-7 Tous les pays 1,5 États-Unis 1,0 Allemagne 0,6 France 0,5 Royaume-Uni 0,2 Japon 0,2 Italie 0,1 Canada (Recensement, 1991-1996) 1,1 ______________________________________________________________________________ (1) Population mondiale en 1996, Nations Unies, Division de la population.
La population du Canada représente environ un demi-pour cent de la population mondiale. De 1990 à 1995, on estime que le nombre de personnes sur la terre a augmenté à un taux de croissance annuel de 1,5 %, soit 0,4 % dans les régions plus développées et 1,8 % dans les régions moins développées, selon les chiffres des Nations Unies.
Des données du Recensement de 1996 seront diffusées au cours des 14 prochains mois. Des rapports contenant des renseignements plus détaillés sur les Canadiens et les Canadiennes, soit leur état matrimonial, les langues qu'ils parlent, leur origine ethnique, leur revenu, leur niveau de scolarité et leurs emplois, sont prévus d'ici juin 1998 afin de compléter ce nouveau portrait statistique.
Tableau: Croissance démographique de 1991 à 1996 et nombre de logements en 1996 ______________________________________________________________________________ Population _______________________________________________ 1996 1991 Variation en % ______________________________________________________________________________ Canada 28 846 761 27 296 859 5,7 Terre-Neuve 551 792 568 474 -2,9 Ile-du-Prince-Édouard 134 557 129 765 3,7 Nouvelle-Écosse 909 282 899 942 1,0 Nouveau-Brunswick 738 133 723 900 2,0 Québec 7 138 795 6 895 963 3,5 Ontario 10 753 573 10 084 885 6,6 Manitoba 1 113 898 1 091 942 2,0 Saskatchewan 990 237 988 928 0,1 Alberta 2 696 826 2 545 553 5,9 Colombie-Britannique 3 724 500 3 282 061 13,5 Territoire du Yukon 30 766 27 797 10,7 Territoires du Nord-Ouest 64 402 57 649 11,7 ______________________________________________________________________________ Population Logements _____________ _____________ Variation en 1996 nombres absolus ______________________________________________________________________________ Canada 1 549 902 10 899 427 Terre-Neuve -16 682 187 406 Ile-du-Prince-Édouard 4 792 48 630 Nouvelle-Écosse 9 340 344 779 Nouveau-Brunswick 14 233 272 915 Québec 242 832 2 849 149 Ontario 668 688 3 951 326 Manitoba 21 956 421 096 Saskatchewan 1 309 375 740 Alberta 151 273 984 275 Colombie-Britannique 442 439 1 433 533 Territoire du Yukon 2 969 11 584 Territoires du Nord-Ouest 6 753 18 994 ______________________________________________________________________________
Parmi les provinces, la Colombie-Britannique, l'Alberta et l'Ontario ont présenté des taux de croissance excédant la moyenne nationale, tout comme ce fut le cas pour le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest. Terre-Neuve a pour sa part vu sa population diminuer, alors que les autres provinces se sont accrues à des taux moins élevés que la moyenne nationale.
Le recensement a permis de dénombrer 3 724 500 personnes en Colombie-Britannique, une augmentation de 13,5 %, soit plus du double de la moyenne nationale de 5,7 %. La Colombie-Britannique a montré le taux de croissance le plus rapide des dix provinces canadiennes de 1986 à 1991 et de 1991 à 1996. On attribue à la migration internationale environ 45 % de cette rapide croissance entre 1991 et 1996, 35 % à la migration interprovinciale et le reste à l'accroissement naturel. Il s'agit de la seule province ayant toujours crû à un rythme plus rapide que la moyenne nationale à chaque recensement depuis la Confédération.
La population de l'Ontario a crû de 6,6 % pour atteindre 10 753 573, une augmentation de 668 688 personnes en nombres absolus. Bien que la Colombie-Britannique ait présenté la plus forte croissance en pourcentage, l'augmentation en nombres absolus a été plus faible (442 439 personnes). La croissance de la population de l'Ontario a été alimentée tant par la migration internationale (60 %) que par l'accroissement naturel. Environ 80 % de la croissance de l'Ontario a été enregistrée dans ses régions métropolitaines de recensement, dont la moitié dans la région métropolitaine de recensement de Toronto.
L'Alberta a enregistré une augmentation de 5,9 %, ce qui situe cette province tout juste au-dessus de la moyenne nationale. Cette croissance au cours des cinq dernières années est principalement attribuable à l'accroissement naturel (65 %) et, dans une moindre mesure, à la migration internationale (30 %).
Le Recensement de 1996 a dénombré 551 792 personnes à Terre-Neuve, une baisse de 2,9 % au cours des cinq dernières années. Cette perte de population est attribuable à la migration vers d'autres provinces.
Trois municipalités de Terre-Neuve, soit Placentia, Channel-Port aux Basques et Labrador City, figuraient parmi les dix municipalités du pays comptant au moins 5 000 habitants qui avaient enregistré les diminutions les plus fortes en pourcentage. Par ailleurs, la région métropolitaine de recensement de St. John's a affiché une hausse de 1,3 %.
Graphique: RMR selon le taux de croissanceEn Saskatchewan, la seule province à présenter une baisse de population de 1986 à 1991, on a compté 990 237 personnes en 1996, ce qui constitue un gain de 0,1 % depuis le dernier recensement. De 1986 à 1991, la population de la Saskatchewan avait diminué de 2,0 %, après un chiffre record d'un peu plus de 1 million de personnes enregistré lors du Recensement de 1986.
Le recensement a dénombré 134 557 personnes à l'Île-du-Prince-Édouard, une hausse de 3,7 % attribuable à l'accroissement naturel (55 %) et, dans une moindre mesure, à la migration interprovinciale (35 %).
Le Québec a excédé le seuil des 7 millions, le recensement ayant dénombré 7 138 795 personnes dans cette province. Il s'agit d'une hausse de 3,5 %, comparativement à 5,6 % de 1986 à 1991. La croissance démographique au Québec est attribuable à l'accroissement naturel (environ 65 %) ainsi qu'à la migration internationale.
Le Recensement de 1996 a permis d'observer une croissance relativement faible au cours des cinq dernières années au Nouveau-Brunswick (+2,0 %), au Manitoba (+2,0 %) et en Nouvelle-Écosse (+1,0 %).
L'objectif de tout recensement est de recueillir des renseignements détaillés, à un moment précis dans le temps, sur la situation démographique, sociale et économique de la population. Un de ses buts est de dénombrer toute la population le jour du recensement. Toutefois, il est inévitable qu'un certain nombre de personnes ne soient pas comptées, que ce soit parce que leur ménage n'a pas reçu de questionnaire de recensement (par exemple un ménage habitant dans un appartement séparé dans une maison) ou parce qu'elles n'ont pas été incluses dans le questionnaire rempli pour le ménage (par exemple un chambreur ou un pensionnaire). Certaines personnes peuvent aussi ne pas être dénombrées parce qu'elles n'ont pas de lieu habituel de résidence et n'ont pas passé la nuit du recensement dans un logement. Par contre, un petit nombre de personnes peuvent avoir été dénombrées deux fois (par exemple un étudiant ne vivant pas à la résidence familiale).
Afin de déterminer le nombre de personnes ayant été manquées ou comptées plus d'une fois, Statistique Canada mène des études postcensitaires sur la couverture auprès d'un échantillon représentatif de la population. Les résultats de ces études fournissent des renseignements qui sont utilisés pour redresser les chiffres du recensement pour les besoins de la production d'estimations démographiques actualisées (trimestrielles et annuelles), lesquelles tiennent compte du sous-dénombrement net du recensement.
En 1991, à la suite du redressement pour le sous-dénombrement net, l'estimation démographique pour le Canada était de 2,82 % plus élevée que la population dénombrée dans le cadre du recensement. Les études sur la couverture du Recensement de 1996 seront diffusées au début de l'année prochaine. Elles seront alors utilisées pour réviser et mettre à jour les estimations démographiques.
La population du territoire du Yukon (30 766 personnes) a augmenté de 10,7 % de 1991 à 1996, tandis que les Territoires du Nord-Ouest ont connu une augmentation de 11,7 %, pour atteindre 64 402 personnes. Dans les deux territoires, l'augmentation était en grande partie attribuable à l'accroissement naturel. Dans le cas des Territoires du Nord-Ouest plus spécifiquement, la croissance est attribuable à une fécondité élevée et à une baisse de la mortalité dans la population autochtone.
Le Recensement de 1996 a confirmé une tendance observée depuis plusieurs années montrant que la répartition de la population du Canada continue de se déplacer d'Est en Ouest.
En 1951, 15 % de la population du Canada vivait en Alberta et en Colombie-Britannique. En 1996, cette proportion avait atteint 22 %. De même, la part de la population de l'Ontario s'est accrue, de 33 % en 1951 à 37 % en 1996.
Au cours des 45 dernières années, la proportion de la population se trouvant dans les provinces de l'Atlantique a diminué, de 12 % aux 8 % actuels, tandis que la proportion du Québec a baissé, de 29 % à 25 %. La part de la population au Manitoba est passée de 6 % en 1951 à 4 % en 1996. Celle de la Saskatchewan a chuté de 6 % à 3 %.
L'année 1951 sert de point de repère, car il s'agit du premier recensement qui inclut Terre-Neuve.
Le Recensement de 1996 a dénombré 17 864 646 personnes vivant dans les 25 régions métropolitaines de recensement. Ce nombre correspond à une croissance de 6,4 % depuis le recensement précédent, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale.
Seulement sept régions métropolitaines de recensement ont connu des taux de croissance plus rapides que celui de la moyenne nationale. D'entre elles, celles qui ont connu les croissances les plus rapides étaient Vancouver (+14,3 %), Oshawa (+11,9 %), Toronto (+9,4 %) et Calgary (+9,0 %). Plus du tiers (36,2 %) de la population du Canada vivait dans les quatre plus populeuses régions métropolitaines : Toronto, Montréal, Vancouver et Ottawa-Hull.
Si l'on compare les données du Recensement de 1991 à celles de 1996, il faut noter que les données du Recensement de 1996 ne comprennent pas les personnes qui, le jour du recensement, étaient temporairement absentes et n'ont pas été dénombrées à leur lieu habituel de résidence. Le nombre de ces personnes sera évalué dans le cadre des études postcensitaires sur la couverture. En 1991, un nombre estimatif de 92 584 personnes dans cette catégorie avait été inclus dans les chiffres du recensement.
Dans la région métropolitaine de recensement de Toronto, on a dénombré 4 263 757 personnes, ce qui en faisait la première à dépasser les 4 millions. Sa population s'est accrue de 364 824 personnes, soit presque le quart de l'augmentation totale de la population du Canada. Plus de la moitié de la croissance de la région métropolitaine de recensement de Toronto est attribuable à la migration internationale.
Ottawa-Hull est la première région métropolitaine de recensement, depuis Vancouver en 1971, à atteindre le seuil d'un million de personnes. Sa population a augmenté de 7,3 %, pour atteindre 1 010 498 personnes. La partie du Québec s'est accrue plus rapidement (+8,9 %) que la partie ontarienne (+6,8 %).
La seule région métropolitaine de recensement qui s'est accrue plus rapidement au cours des cinq dernières années qu'elle ne l'avait fait de 1986 à 1991 était celle de Windsor. Sa population a atteint 278 685 personnes en 1996, en hausse de 6,3 %, comparativement à 3,2 % de 1986 à 1991.
Les variations de croissance ont mené à quelques changements dans les rangs. Sa croissance de 4,1 % a fait passer Québec devant Winnipeg comme septième plus grande région métropolitaine de recensement, tandis que Kitchener dépassait St. Catharines-Niagara pour prendre la onzième place.
Tableau: Population des régions métropolitaines de recensement en 1991 et en 1996 et nombre de logements en 1996 ______________________________________________________________________________ Rang Population ______________________________ _____________ 1996 1991 1996 ______________________________________________________________________________ Toronto 1 1 4 263 757 Montréal 2 2 3 326 510 Vancouver 3 3 1 831 665 Ottawa - Hull 4 4 1 010 498 Edmonton 5 5 862 597 Calgary 6 6 821 628 Québec 7 8 671 889 Winnipeg 8 7 667 209 Hamilton 9 9 624 360 London 10 10 398 616 Kitchener 11 12 382 940 St. Catharines - Niagara 12 11 372 406 Halifax 13 13 332 518 Victoria 14 14 304 287 Windsor 15 15 278 685 Oshawa 16 16 268 773 Saskatoon 17 17 219 056 Regina 18 18 193 652 St. John's 19 19 174 051 Sudbury 20 21 160 488 Chicoutimi - Jonquière 21 20 160 454 Sherbrooke 22 22 147 384 Trois-Rivières 23 23 139 956 Saint John 24 24 125 705 Thunder Bay 25 25 125 562 ______________________________________________________________________________ Population Logements ______________________________ _____________ 1991 1996 ______________________________________________________________________________ Variation en % Toronto 3 898 933 9,4 1 494 498 Montréal 3 208 970 3,7 1 350 677 Vancouver 1 602 590 14,3 697 429 Ottawa - Hull 941 814 7,3 388 977 Edmonton 841 132 2,6 321 258 Calgary 754 033 9,0 306 588 Québec 645 550 4,1 279 432 Winnipeg 660 450 1,0 262 673 Hamilton 599 760 4,1 236 342 London 381 522 4,5 157 739 Kitchener 356 421 7,4 141 739 St. Catharines - Niagara 364 552 2,2 145 655 Halifax 320 501 3,7 128 618 Victoria 287 897 5,7 130 119 Windsor 262 075 6,3 106 701 Oshawa 240 104 11,9 93 855 Saskatoon 210 949 3,8 85 616 Regina 191 692 1,0 75 115 St. John's 171 848 1,3 61 156 Sudbury 157 613 1,8 62 208 Chicoutimi - Jonquière 160 928 -0,3 60 424 Sherbrooke 140 718 4,7 62 416 Trois-Rivières 136 303 2,7 58 911 Saint John 125 838 -0,1 47 294 Thunder Bay 124 925 0,5 49 102 ______________________________________________________________________________
Tandis que la région métropolitaine de recensement de Montréal a connu, dans l'ensemble, une croissance de 3,7 %, deux grandes municipalités centrales ont connu des baisses de population. La population de la Ville de Montréal (la plus grande composante de la région métropolitaine de recensement de Montréal) était en baisse de 0,1 % et celle de Montréal-Nord, de 4,6 %.
La croissance au sein de plus petites municipalités faisant partie de la région métropolitaine de recensement de Montréal explique l'accroissement général de sa population. Plusieurs de ces plus petites municipalités ont enregistré de fortes croissances: La Plaine (+36,3 %, à 14 413 personnes), Blainville (+30,5 %, à 29 603 personnes), Varennes (+27,7 %, à 18 842 personnes), Mirabel (+26,3 %, à 22 689 personnes) et Chambly (+24,1 %, à 19 716 personnes).
Par contre, la forte croissance de la population dans les régions métropolitaines de recensement de Ottawa-Hull et Toronto était le résultat d'une combinaison de facteurs, c'est-à-dire de petites augmentations de population, environ 3 %, dans leurs municipalités centrales, jumelées à une forte croissance dans plusieurs de leurs municipalités de banlieue.
De même que la Colombie-Britannique a connu de hauts niveaux de croissance démographique, la région métropolitaine de recensement de Vancouver a enregistré une forte croissance dans presque toutes les municipalités qui la composent.
Graphique: Variation en %, 1986-1991 et 1991-1996Vingt-trois des 44 plus grandes municipalités canadiennes (celles ayant une population de plus de 100 000 personnes) ont enregistré des croissances modérées, soit entre 1 % et 10 %. Seulement huit ont connu une baisse, dont aucune de plus de 2,6 %. Onze des 44 plus grandes municipalités ont présenté une croissance de plus de 10 %.
Parmi ces plus grandes municipalités, celles qui ont enregistré la croissance la plus rapide se trouvaient toutes en Colombie-Britannique et en Ontario. Richmond Hill, au nord de Toronto, a dépassé le seuil des 100 000 pour atteindre 101 725 personnes. Sa croissance de 26,9 % était la plus élevée parmi les plus grandes municipalités.
Richmond Hill était suivie de trois municipalités de la Colombie-Britannique. Surrey a gagné près de 60 000 habitants, une croissance de 24,2 %, pour passer à 304 477 personnes. De même, Abbotsford a enregistré une augmentation de 21,3 %, passant à 105 403 personnes, et Coquitlam a connu un gain de 21,2 %, pour passer à 101 820 personnes.
Mississauga a excédé le seuil du demi-million, pour atteindre 544 382 personnes. Parmi les plus grandes municipalités, elle a enregistré le gain absolu le plus important (81 000 personnes).
Seulement huit municipalités comptant une population de plus de 5 000 habitants ont connu des augmentations de plus de 40 % au cours des cinq dernières années, comparativement à 22 de 1986 à 1991. Onze municipalités ont connu des baisses de plus de 6 % de 1991 à 1996, comparativement à 25 au cours de la période de cinq ans précédente.
Whistler, en Colombie-Britannique, a connu le pourcentage de croissance le plus élevé (+60,8 %) parmi toutes les municipalités de plus de 5 000 habitants. En nombres absolus, cependant, cela ne représente qu'une hausse de 2 713 personnes, faisant passer la population de Whistler à 7 172 personnes.
Tableau: Municipalités de 5 000 habitants et plus ayant présenté les plus fortes croissances de population 1991 à 1996 ______________________________________________________________________________ 1996 1991 ______________________________________________________________________________ Population Var. en % ______________________________ _____________ Municipalités ayant plus de 5 000 habitants Whistler 7 172 4 459 60,8 Saint-Colomban 5 569 3 638 53,1 University Endowment Area 6 833 4 534 50,7 Courtenay 17 335 11 698 48,2 Canmore 8 354 5 681 47,1 Saint-Émile 9 889 6 916 43,0 Cochrane 7 424 5 267 41,0 Sainte-Catherine 13 724 9 805 40,0 Masson-Angers 7 989 5 753 38,9 La Plaine 14 413 10 576 36,3 Wasaga Beach 8 698 6 457 34,7 Notre-Dame-de-l'Ile- Perrot 7 059 5 261 34,2 Lavaltrie 5 821 4 365 33,4 Saint-Lin 9 336 7 029 32,8 Ladysmith 6 456 4 875 32,4 Qualicum Beach 6 728 5 137 31,0 Blainville 29 603 22 679 30,5 Val-des-Monts 7 231 5 551 30,3 Central Okanagan, Subd. B 22 901 17 770 28,9 Parksville 9 472 7 381 28,3 Kanata 47 909 37 344 28,3 Airdrie 15 946 12 456 28,0 Varennes 18 842 14 758 27,7 Nanaimo, Subd. B 19 930 15 619 27,6 Saint-Jean-Chrysostome 16 161 12 717 27,1 ______________________________________________________________________________
Les deuxième et troisième municipalités de cette taille ayant connu les croissances les plus rapides ont des variations supérieures à 50 %. Saint-Colomban, au Québec, dans la région métropolitaine de recensement de Montréal, s'est accrue de 53,1 %, pour passer à 5 569 personnes et University Endowment Area, dans le centre-ville de Vancouver, en Colombie-Britannique, a gagné 50,7 %, pour passer à 6 833 personnes.
Annapolis, en Nouvelle-Écosse, a enregistré la plus forte baisse en pourcentage, soit 21,6 %, pour passer à 6 710 personnes. Cette baisse est principalement attribuable à la relocalisation du personnel d'une base militaire située dans la municipalité. Aucune autre municipalité, petite ou grande, n'a connu une baisse excédant 10 %.
Tableau: Municipalités de 5 000 habitants et plus ayant présenté les plus fortes baisses de population 1991 à 1996 ______________________________________________________________________________ 1996 1991 ______________________________________________________________________________ Population Var. en % ______________________________ _____________ Municipalités ayant plus de 5 000 habitants Annapolis, Subd. A 6 710 8 554 -21,6 Placentia 5 013 5 515 -9,1 Miramichi 19 241 21 165 -9,1 Yarmouth 7 148 7 820 -8,6 Flin Flon (Part) 6 572 7 119 -7,7 Portage la Prairie 6 627 7 156 -7,4 Channel-Port aux Basques 5 243 5 644 -7,1 Guysborough 5 942 6 389 -7,0 Labrador City 8 455 9 061 -6,7 LeMoyne 5 052 5 412 -6,7 Shawinigan 18 678 19 931 -6,3 New Liskeard 5 112 5 431 -5,9 Kirkland Lake 9 905 10 440 -5,1 Inverness, Subd. A 6 595 6 947 -5,1 Vanier 17 247 18 150 -5,0 Crowsnest Pass 6 356 6 680 -4,9 Iroquois Falls 5 714 5 999 -4,8 Montréal-Nord 81 581 85 516 -4,6 Port-Cartier 7 070 7 383 -4,2 Wood Buffalo 35 213 36 771 -4,2 Sudbury, Unorganized, North Part 7 147 7 463 -4,2 Sorel 23 248 24 253 -4,1 Chatham 6 321 6 594 -4,1 Bathurst 13 815 14 409 -4,1 Sillery 12 003 12 519 -4,1 ______________________________________________________________________________
Quelques-unes des plus petites municipalités vivant des ressources naturelles et des villes ne comptant qu'une industrie ont enregistré des diminutions significatives : Labrador City, Terre-Neuve (-6,7 %), New Liskeard, Ontario (-5,9 %), Kirkland Lake, Ontario (-5,1 %), Elliot Lake, Ontario (-3,6 %), Thetford Mines, Québec (-3,4 %) et Asbestos, Québec (-3,3 %).
Le nombre de logements privés occupés au Canada a continué de s'accroître à un rythme plus rapide que celui de la population du pays.
Alors que la population augmentait de 5,7 % au cours des cinq dernières années, le nombre de logements privés occupés augmentait de 8,1 %. Le Recensement de 1996 a dénombré 10 899 427 logements, comparativement à 10 079 442 il y a cinq ans.
Le nombre de logements privés occupés en Colombie-Britannique s'est accru de 14,6 %, pour passer à 1 433 533, soit la plus forte augmentation en pourcentage parmi les provinces.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de ce communiqué, communiquez avec les Relations avec les médias, au (613) 951-4636.
Statistique Canada a entrepris la consultation portant sur le contenu du Recensement de 2001 et sur les sujets d'enquêtes postcensitaires. Pour plus d'information à ce propos, écrivez à : Détermination du contenu du Recensement de 2001, Statistique Canada, Ottawa (Ontario),K1A 0T6. Internet : consultation2001@statcan.ca.
Calendrier des communiqués à Renseignement sur venir 15 avril 1997 Chiffres de population et des logements 14 octobre 1997 Age, sexe, état matrimonial, union libre, familles 4 novembre 1997 Immigration et citoyenneté 2 décembre 1997 Langue maternelle, langue parlée à la maison, langues officielles et non 13 janvier 1998 Données sur les Autochtones 17 février 1998 Origine ethnique 17 mars 1998 Activité sur le marché du travail, industrie et profession, activités à la maison, lieu de travail, moyen de 14 avril 1998 Scolarité, mobilité et migration 12 mai 1998 Sources de revenu, revenu des familles et des ménages 9 juin 1998 Caractéristiques socioéconomiques des familles, logements privés occupés, 9 juin 1998 Caractéristiques socioéconomiques des familles, logements privés occupés,
La publication Un aperçu national (93-357-XPB, imprimé, 40 $) donne les chiffres de population et des logements du Recensement de 1996 selon plusieurs niveaux géographiques, y compris le Canada, les provinces et territoires, les divisions et subdivisions de recensement, les régions métropolitaines de recensement et les agglomérations de recensement, les régions urbaines et rurales ainsi que les régions de tri d'acheminement (trois premiers caractères du code postal).
Nouveau produit en 1996, les Chiffres des codes postaux (92F0086XCB, CD-ROM, 60 $) renferme les chiffres de population et des logements selon les codes postaux et les régions de tri d'acheminement indiqués par les répondants. Le produit comprend un logiciel qui permet aux utilisateurs de rechercher l'ensemble de données correspondant à des codes postaux spécifiques ainsi que d'importer et d'exporter des groupes de codes postaux.
GéoRéf (92F0085XCB, CD-ROM, 60 $) présente les chiffres de population et des logements du Recensement de 1996 selon toutes les régions géographiques, à l'exception des codes postaux, et tous les renseignements de référence géographique dont l'utilisateur des données du recensement aura besoin, tels les codes et les noms géographiques. Le produit comprend un logiciel convivial d'extraction et d'interrogation.
Plusieurs produits et services géographiques accompagnent la diffusion de ces données. Parmi ceux-ci se trouvent :
Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour commander l'un de ces produits, communiquez avec le centre de consultation régional de Statistique Canada le plus près de chez vous.