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Le mardi 19 août 1997
Pour être diffusé à 8 h 30
Juillet 1997
Par rapport à juillet 1996, les consommateurs ont subi une augmentation moyenne de prix de 1,8 % pour les biens et les services contenus dans le panier de l'indice des prix à la consommation (IPC). Cette hausse annuelle est identique à celle notée en juin.
Graphique: Indice des prix à la consommation par rapport au mois correspondant de l'année précédenteLes frais de transport ont considérablement augmenté au cours de l'année écoulée, et on constate des hausses appréciables de prix dans le cas de l'assurance automobile, des tarifs aériens et des voitures neuves. L'incidence à la hausse du prix des voitures neuves en juillet n'est pas aussi forte que celles des années précédentes. On relève un grand nombre d'autres augmentations de prix, notamment pour les aliments, les services publics, la formation, les boissons alcoolisées, le tabac, le logement en location et l'habillement. Les consommateurs ont continué de bénéficier de coûts d'intérêt hypothécaire plus bas. Parmi les autres produits dont le prix a baissé depuis juillet 1996 figurent les ordinateurs, le matériel audio et vidéo, les appareils ménagers, les meubles et les outils.
Dans l'ensemble, les prix à la consommation sont restés inchangés entre juin et juillet. La baisse du prix des voitures neuves, de l'essence, de l'habillement, des chaussures et de la bière a été compensée par la hausse du prix des voyages aériens, de l'hébergement pour voyageurs et des aliments.
Le prix des véhicules neufs est fixé en règle générale au moment du lancement des nouveaux modèles à l'automne de chaque année. Ces prix sont ensuite rajustés pendant toute l'année. Lorsque les modèles de 1997 ont été présentés en novembre de l'année dernière, leur prix avait été fixé à un niveau supérieur de 3,9 % à celui qui avait été relevé lors de l'introduction des nouveaux modèles de 1996. On avait observé plusieurs baisses légères de prix au début de 1997. En juillet, le prix des voitures neuves a reculé de 1,4 % lorsque les fabricants ont annoncé ou accru des rabais sur certains modèles. Cette réduction des prix à la mi-année est l'une des plus importantes observées au cours de la présente décennie. À la suite de ces rajustements, l'augmentation annuelle de 3,9 % observée en novembre 1996 est tombée à 1,9 % en juillet, ce qui en fait l'accroissement sur 12 mois le plus faible depuis 1992.
Le prix de l'essence a diminué de 2,5 % en juillet, après avoir augmenté de 0,6 % en mai et de 0,9 % en juin. Une partie de la baisse du prix au détail de l'essence en juillet peut s'expliquer par le comportement des prix du pétrole brut. L'indice de l'huile minérale brute (qui entre dans le calcul de l'indice des prix des matières brutes de Statistique Canada) s'est replié pendant cinq des six premiers mois de 1997. En juin, le prix du pétrole brut a baissé de 8,3 %.
La composante de l'habillement et des chaussures a diminué de 1,0 %, les prix des vêtements, des chaussures et des accessoires ayant diminué. La plus grande partie de cette diminution est de nature saisonnière. En juillet, la baisse de l'indice de l'habillement a été attribuable à des diminutions de prix dans le cas des vêtements pour femmes et pour enfants. Une partie de la diminution générale a été freinée par une majoration du prix des vêtements pour hommes.
Le prix de la bière achetée au magasin a diminué de 1,8 % en juillet. La cause principale de cette baisse est la guerre des prix que se livrent deux grandes brasseries en Ontario.
Les tarifs aériens étaient en hausse de 10,2 % en juillet. Habituellement, les prix s'accroissent en juillet, en raison de l'augmentation de la demande saisonnière, mais la hausse de cette année a été supérieure à la normale.
Les tarifs de l'hébergement pour voyageurs ont progressé de 6,3 %, à mesure que les tarifs des hôtels et des motels ont atteint leurs sommets pour l'été. Les taux en juillet ont dépassé de 34,5 % ceux de décembre et de janvier, mais ne sont que très légèrement supérieurs à ceux de l'été dernier.
Les prix des aliments ont augmenté de 0,5 % en juillet, après s'être accrus de 0,4 % en juin et en mai. Cette dernière augmentation s'explique dans une large mesure par la majoration du prix des légumes frais. Les pommes de terre ont été particulièrement touchées, car les bas prix de l'an dernier ont incité les producteurs des États-Unis à réduire les surfaces ensemencées cette année. Les prix des fruits frais, du jambon et du bacon, du porc et des produits laitiers ont également augmenté. La progression des prix des aliments a été freinée légèrement par une diminution du prix du poulet.
Les frais de logement sont restés dans l'ensemble inchangés en juillet. La hausse du prix du gaz a été compensée par la diminution du coût d'intérêt hypothécaire.
Entre juillet 1996 et juillet 1997, la hausse des indices d'ensemble des provinces a varié de 0,9 % à l'Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique à 2,5 % à Terre-Neuve. Le niveau peu élevé dans le cas de l'Île-du-Prince-Édouard s'explique par la baisse du prix des aliments achetés au magasin. En Colombie-Britannique, les consommateurs ont payé beaucoup moins cher l'essence et le logement en propriété qu'il y a un an. Par ailleurs, les taux de l'assurance automobile sont restés les mêmes, tandis que les frais de scolarité ont relativement peu augmenté. À Terre-Neuve, l'augmentation annuelle relativement forte s'explique par des majorations supérieures à la moyenne dans le cas de l'essence, de l'électricité et du mazout.
Entre juin et juillet, les variations mensuelles des IPC des provinces étaient comprises entre une diminution de 0,1 % au Québec, au Manitoba et en Colombie-Britannique et une augmentation de 0,4 % à Terre-Neuve. On constate des baisses supérieures à la moyenne des indices de l'habillement et des transports dans chacune des trois provinces qui ont enregistré une diminution de leur IPC. À Terre-Neuve, les indices des transports, de l'habillement ainsi que des dépenses et de l'équipement du ménage étaient en hausse, tandis que ces mêmes indices étaient en baisse à l'échelle nationale.
Données stockées dans CANSIM: matrices 7440 à 7454, 7477 et 7478.
Les données sont disponibles à 7 h sur Internet à l'adresse http://www.statcan.ca sous la rubrique «Nouvelles informations de Statistique Canada».
Le numéro de juillet 1997 de L'indice des prix à la consommation (62-001-XPB, 11 $ / 103 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les publications.
L'IPC d'août sera diffusé le 19 septembre.
Pour plus de renseignements, communiquez avec Paul-Roméo Danis au (613) 951-9606, Division des prix. Télécopieur: (613) 951-2848. Internet: danipau@statcan.gc.ca.
Tableau: Indice des prix à la consommation et composantes principales 1986=100 ______________________________________________________________________________ Juillet 1997 Juin 1997 Juillet 1996 ______________________________________________________________________________ données non désaisonnalisées _______________________________________________ Ensemble 138,0 138,0 135,6 Aliments 131,0 130,4 128,3 Logement 134,5 134,5 134,1 Dépenses et équipement du ménage 125,4 125,5 124,5 Habillement et chaussures 131,4 132,7 129,5 Transports 147,2 148,0 142,4 Santé et soins personnels 139,3 139,6 136,6 Loisirs, formation et lecture 152,3 151,4 149,2 Boissons alcoolisées et produits du tabac 150,6 151,3 146,3 Biens 130,5 131,0 128,5 Services 147,1 146,6 144,4 Ensemble sans les aliments et l'énergie 140,3 140,4 138,2 Énergie 132,8 133,9 129,7 Pouvoir d'achat du dollar à la consommation (en cents) par rapport à 1986 72,5 72,5 73,7 Ensemble (1981=100) 182,7 ______________________________________________________________________________ Juin à Juillet 1996 juillet 1997 à juillet 1997 ______________________________________________________________________________ données non désaisonnalisées ______________________________ variation en % ______________________________ Ensemble 0,0 1,8 Aliments 0,5 2,1 Logement 0,0 0,3 Dépenses et équipement du ménage -0,1 0,7 Habillement et chaussures -1,0 1,5 Transports -0,5 3,4 Santé et soins personnels -0,2 2,0 Loisirs, formation et lecture 0,6 2,1 Boissons alcoolisées et produits du tabac -0,5 2,9 Biens -0,4 1,6 Services 0,3 1,9 Ensemble sans les aliments et l'énergie -0,1 1,5 Énergie -0,8 2,4 Pouvoir d'achat du dollar à la consommation (en cents) par rapport à 1986 Ensemble (1981=100) ______________________________________________________________________________
Tableau: Indice des prix à la consommation selon la province et pour Whitehorse et Yellowknife 1986=100 ______________________________________________________________________________ Juillet 1997 Juin 1997 Juillet 1996 ______________________________________________________________________________ données non désaisonnalisées _______________________________________________ Terre-Neuve 132,6 132,1 129,4 Ile-du-Prince-Édouard 135,3 135,0 134,1 Nouvelle-Écosse 135,2 135,0 132,3 Nouveau-Brunswick 133,3 133,0 130,9 Québec 135,2 135,4 133,2 Ontario 139,3 139,3 136,5 Manitoba 141,6 141,8 138,9 Saskatchewan 140,3 140,0 138,5 Alberta 138,6 138,5 136,1 Colombie-Britannique 139,7 139,9 138,5 Whitehorse 136,4 136,2 133,2 Yellowknife 136,4 135,3 135,5 ______________________________________________________________________________ Juin à Juillet 1996 juillet 1997 à juillet 1997 ______________________________________________________________________________ données non désaisonnalisées ______________________________ variation en % ______________________________ Terre-Neuve 0,4 2,5 Ile-du-Prince-Édouard 0,2 0,9 Nouvelle-Écosse 0,1 2,2 Nouveau-Brunswick 0,2 1,8 Québec -0,1 1,5 Ontario 0,0 2,1 Manitoba -0,1 1,9 Saskatchewan 0,2 1,3 Alberta 0,1 1,8 Colombie-Britannique -0,1 0,9 Whitehorse 0,1 2,4 Yellowknife 0,8 0,7 ______________________________________________________________________________
1996
Les Canadiens n'hésitent pas à offrir leur aide à ceux qui sont atteints d'une incapacité ou d'un problème de santé de longue durée, et ce même si les exigences de l'aide qu'ils prodiguent peuvent être lourdes de conséquences pour certains.
Selon de nouvelles données de l'Enquête sociale générale (ESG) de 1996, environ 2,8 millions d'adultes, hommes et femmes, ont donné de l'aide en 1996, sous quelque forme que ce soit, à des personnes ayant un problème de santé de longue durée, de la préparation des repas aux soins personnels, en passant par les achats à l'épicerie.
Cependant, les données ont aussi révélé que cette aide peut être lourde de conséquences pour les aidants eux-mêmes. Pour environ la moitié d'entre eux, les obligations qu'elle leur impose ont des répercussions sur leur emploi rémunéré. D'autres ont fait état de conséquences financières, tandis que d'autres encore ont dit que leur santé en a souffert, ne serait-ce que par manque de sommeil.
En 1996, plus de 1 Canadien sur 8 âgé de 15 ans et plus (environ 2,8 millions de personnes) a donné de l'aide à quelqu'un souffrant d'une incapacité de longue durée liée à la santé ou à l'état physique.
Une proportion importante d'hommes ont fourni de l'aide, mais les femmes étaient plus nombreuses qu'eux dans une proportion de 3 contre 2. Environ 14 % de toutes les femmes âgées de 15 ans et plus, soit un peu plus de 1,6 million, ont donné de l'aide par rapport à 10 % de tous les hommes, dont le nombre dépassait tout juste 1,1 million.
La plus forte proportion d'aidants étaient âgés de 45 à 64 ans. Environ 19 % des femmes de ce groupe d'âge, par rapport à 11 % des hommes, ont dit aider quelqu'un. Cette constatation n'a rien d'étonnant étant donné qu'un grand nombre de ces personnes aidaient leurs parents âgés pour diverses tâches. Un nombre considérable d'aidants étaient également des aînés s'occupant de leur conjoint, d'amis et de voisins.
Graphique: Les aidants sont proportionnellement plus nombreux chez lea 45-64 ansStatistique Canada publie aujourd'hui de nouvelles données tirées de l'Enquête sociale générale (ESG) de 1996 sur le soutien social ou l'aide de l'entourage (cycle 11), qui présentent un premier aperçu de l'aide que les Canadiens ont fournie aux personnes ayant une incapacité ou un problème de santé de longue durée. C'est la première fois que Statistique Canada mène une enquête-ménage à grande échelle sur le sujet. En outre, l'enquête a recueilli de l'information sur l'usage du tabac et a été parrainée par Santé Canada.
La population cible était formée de toutes les personnes de 15 ans et plus, à l'exception des résidents du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest ainsi que des résidents à temps plein des institutions. Entre février et décembre 1996, quelque 13 000 personnes ont été interviewées dans le cadre de l'enquête, dont le taux de réponse a été de 85,3 %.
L'ESG de 1996 a mis l'accent sur l'aide donnée ou reçue dans des périodes de difficultés temporaires ou en raison d'une incapacité ou d'un problème de santé de longue durée. L'objectif de l'enquête était de déterminer la nature de l'aide reçue et donnée, de comprendre la dynamique entre le réseau social de la personne et l'aide reçue et donnée et de cerner les besoins non comblés ainsi que les raisons des besoins.
Un problème de santé de longue durée est toute situation qui dure depuis ou devrait durer plus de six mois. L'aide est définie comme l'aide donnée, en raison d'un problème de santé de longue durée, dans le cadre de l'une ou de plusieurs des activités suivantes: soins des enfants; préparation des repas; ménage de la maison; entretien à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison; achats à l'épicerie; déplacements; affaires bancaires ou paiement de factures ou soins personnels.
Seuls les résultats sur l'aide apportée hors du cadre institutionnel et en raison de problèmes de santé de longue durée sont publiés aujourd'hui. Un article plus approfondi sur le sujet paraîtra dans le numéro d'hiver de la revue Tendances sociales canadiennes .
Le travail rémunéré à l'extérieur du foyer n'a pas empêché les aidants de fournir de l'aide en cas de nécessité. En fait, 15 % des femmes et 10 % des hommes qui avaient un emploi à l'extérieur du foyer étaient des aidants. Parmi les personnes en quête de travail, 16 % des femmes et 12 % des hommes combinaient leurs activités de recherche d'emploi avec les tâches liées au soutien qu'ils apportaient. Les proportions relativement élevées de chômeurs qui étaient des aidants reflètent peut-être le fait qu'ils n'avaient pas d'horaire de travail à respecter et qu'ils avaient donc plus de temps pour donner de l'aide. Environ 15 % des femmes travaillant au foyer étaient également des aidantes. (Le travail à la maison comprend le fait de prendre soin des enfants.) Chez les retraités, 11 % des femmes et des hommes offraient de l'aide.
La composition du ménage de l'aidant semblait également n'avoir que peu d'incidence sur l'aide donnée. Parmi les femmes habitant avec leur conjoint et des enfants, 16 % donnaient de l'aide. Environ 14 % des femmes habitant seulement avec leur conjoint en donnaient, soit le même pourcentage que les femmes vivant seules. Des femmes qui n'habitaient qu'avec leurs enfants, 12 % fournissaient de l'aide.
Chez les hommes, environ 11 % de ceux qui habitaient avec leur conjointe et des enfants étaient des aidants; le même pourcentage d'hommes qui habitaient avec leur conjointe seulement prêtaient leur assistance. Parmi les hommes qui vivaient seuls, 9 % étaient des aidants.
Un aidant sur 5 estimait presque toujours qu'il devrait faire davantage pour les personnes aidées, alors que plus de 1 sur 10 aurait voulu faire mieux. Par contre, plus de la moitié des aidants ne considéraient pas que leurs tâches représentaient un fardeau.
Le changement le plus grave cité par les aidants était la détérioration de leur santé. Un aidant sur 5 a dit que la tâche a nui à sa santé, tandis que plus d'un quart des aidants ont dit qu'ils avaient modifié leurs heures de sommeil à cause de l'aide à donner.
La moitié des aidants ayant un emploi à l'extérieur du foyer ont subi des répercussions sur leur travail, citant des problèmes comme les retards au travail ou les départs avant l'heure, ou l'obligation de manquer une ou plusieurs journées de travail. L'aide prodiguée a obligé près de la moitié de tous les aidants à rajuster leurs activités sociales. En outre, plus de 4 aidants sur 10 ont dû engager des dépenses supplémentaires parce qu'ils fournissaient de l'aide à quelqu'un.
Un quart des aidants ont modifié leurs projets de vacances en raison de leurs responsabilités. Environ 12 % des aidants ont dit qu'eux-mêmes ou les personnes qu'ils aidaient avaient déménagé pour se rapprocher les uns des autres, tandis que plus de 1 aidant sur 20 a effectivement emménagé avec la personne aidée. Environ 6 % des aidants avaient même été forcés de différer des projets d'études en raison de leurs responsabilités d'aide à autrui.
Près de la moitié des aidants ont dit qu'ils n'ont besoin de rien pour les aider dans leurs tâches. Cependant, de nombreux autres ont évoqué diverses sources susceptibles de leur donner la chance de maintenir le soutien qu'ils apportent.
Environ 15 % des aidants ont dit qu'une compensation financière pour leur travail non rémunéré les aiderait à persévérer. Un pourcentage égal d'aidants auraient voulu que quelqu'un se charge de leurs responsabilités de temps à autre afin de leur laisser un répit. Parmi ceux qui travaillaient à l'extérieur du foyer ou qui étaient aux études, 15 % ont aussi fait valoir que des changements à l'environnement de travail ou scolaire leur seraient utiles. Par ailleurs, près de 12 % des aidants souhaitaient recevoir de l'information expliquant comment devenir plus efficaces, tandis que 13 % voulaient de l'information sur la nature des incapacités et des maladies de longue durée. Environ 5 % ont dit qu'ils auraient eux-mêmes avantage à recevoir du counseling pour continuer à donner de l'aide.
Pour plus de renseignements, communiquez avec Pierre Parent au (613) 951-0244, Division des statistiques sociales, du logement et des familles. Internet: parentp@statcan.gc.ca.
Des tableaux documentant l'analyse qui précède et donnant plus de détails sont également en vente (50 $). Pour commander les tableaux, communiquez avec Jennifer Hubbard au (613) 951-5979. Internet: hubbjen@statcan.gc.ca.
Juin 1997 (données provisoires)
Les ventes de gaz naturel en juin ont totalisé 3 667 695 milliers de mètres cubes, en hausse de 9,3 % par rapport à juin 1996. Les trois secteurs (résidentiel, commercial et industriel) ont tous enregistré des hausses de ventes. La forte hausse de 9,8 % des ventes au secteur industriel (incluant les ventes directes) par rapport à juin 1996 vient d'une demande plus élevée des services d'électricité, des mines et de l'industrie de produits chimiques.
Tableau: Ventes de gaz naturel ______________________________________________________________________________ Juin 1997(p) Juin 1996 Juin 1996 à juin 1997 ______________________________________________________________________________ milliers de mètres cubes var. en % ______________________________ _____________ Ventes totales 3 667 695 3 356 857 9,3 Résidentielles 534 993 494 384 8,2 Commerciales 386 328 361 689 6,8 Industrielles 1 757 983 1 646 317 9,8 Directes 988 391 854 467 ______________________________________________________________________________ Janv. à juin(p) Janv. à juin Janv.-juin 1997 1996 1996 à janv.-juin 1997 ______________________________________________________________________________ milliers de mètres cubes var. en % ______________________________ _____________ Ventes totales 37 823 354 36 909 890 2,5 Résidentielles 10 618 612 10 717 279 -0,9 Commerciales 7 509 503 7 636 988 -1,7 Industrielles 12 591 851 12 364 382 6,1 Directes 7 103 388 6 191 241 ______________________________________________________________________________ (p) Données provisoires.
Les ventes cumulatives en 1997 se sont accrues de 2,5 % comparativement à la même période en 1996. Au cours des six premiers mois de 1997, les ventes du secteur résidentiel ont chuté de 0,9 %, tandis que celles du secteur commercial ont diminué de 1,7 % en raison d'un temps plus doux que celui de la même période en 1996. Les ventes au secteur industriel (incluant les ventes directes) maintiennent toujours leur croissance, enregistrant une augmentation de 6,1 % par rapport à la même période en 1996.
Données stockées dans CANSIM: matrices 1052 à 1055.
Le numéro de juin 1997 de Services de gaz (55-002-XPB, 17 $ / 165 $) paraîtra en septembre. Voir Pour commander les publications.
Pour plus de renseignements, communiquez avec Gary Smalldridge au (613) 951-3567, Section de l'énergie, Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. Internet: smalgar@statcan.gc.ca .
1995 (données provisoires)
L'industrie des pâtes et papier a investi 952,3 millions de dollars en projets d'immobilisations au titre de la protection de l'environnement en 1995, de loin le montant le plus élevé pour une industrie canadienne.
Cette dépense en immobilisations représentait une augmentation de 55,3 % par rapport aux 613,3 millions de dollars déboursés par l'industrie des pâtes et papier l'année précédente. La part de cette industrie dans l'investissement au titre de la protection de l'environnement des industries visées par l'enquête est passée de 39 % à 42 % de 1994 à 1995.
Au total, les industries visées ont dépensé 2,3 milliards de dollars en projets d'immobilisations à des fins environnementales en 1995. En ajoutant des dépenses d'exploitation de 2,4 milliards de dollars, les dépenses de l'industrie au titre de la protection de l'environnement s'élevaient à 4,7 milliards de dollars en 1995.
La majeure partie de l'investissement de l'industrie des pâtes et papier s'adressait à des projets de dépollution, principalement afin d'assurer la conformité aux réglementations environnementales entrées en vigueur à la fin de 1994.
L'industrie du pétrole brut et du gaz naturel vient au deuxième rang en ce qui touche les dépenses en immobilisations, qui ont atteint 324,4 millions de dollars. Cette industrie représentait 14,4 % des dépenses en immobilisations au titre de la protection de l'environnement des industries visées par l'enquête.
En 1995, la majorité des dépenses en immobilisations en matière de protection de l'environnement portaient sur des projets de dépollution. Comme l'année précédente, près des deux tiers de ces dépenses finançaient des procédés en bout de chaîne, lesquels réduisent les substances nuisibles émises durant l'activité de production, sans incidence sur le procédé de production. Toutefois, les dépenses en procédés de dépollution intégrés, lesquels préviennent l'émission de polluants à partir du procédé de production même, ont connu un accroissement important.
Le secteur manufacturier était responsable de 63,3 % des dépenses d'exploitation au titre de la protection de l'environnement des industries sélectionnées, suivi de l'industrie de première transformation des métaux (15,6 %) et de l'industrie des pâtes et papier (12,3 %).
Plus d'un milliard de dollars, soit près de la moitié des dépenses d'exploitation au titre de la protection de l'environnement des industries visées, était alloué à des projets de dépollution, la majorité portant sur des procédés en bout de chaîne. L'achat de services de gestion des déchets et de services d'égout représentait 18 % des dépenses d'exploitation au titre de la protection de l'environnement. De plus, les dépenses de protection de la faune et de l'habitat ont connu une hausse significative en 1995.
Les données provisoires de l'Enquête sur les dépenses de protection de l'environnement de 1995 sont maintenant disponibles. Cette enquête portait sur les dépenses en immobilisations et les dépenses d'exploitation effectuées par des entreprises en raison d'une réglementation ou d'une convention environnementale. Certaines sociétés peuvent aussi avoir investi dans des activités liées à l'environnement lorsque la protection de l'environnement était un objectif secondaire ou un bénéfice additionnel provenant de l'investissement. Ce type d'investissement n'est pas traité dans le présent communiqué.
Quelques changements ont été apportés à l'enquête de 1995. Ainsi, en plus des industries visées par l'enquête de 1994, l'industrie de la transmission de pétrole et de gaz a été incluse, tandis qu'un échantillon du reste du secteur manufacturier était effectué.
De l'information additionnelle sera disponible dans le rapport complet d'analyse des résultats de l'enquête, dont la diffusion est prévue en novembre. Ce rapport inclura une répartition provinciale et industrielle des dépenses en immobilisations et des dépenses d'exploitation pour la protection de l'environnement par type d'activité; une répartition des dépenses en immobilisations pour des procédés de dépollution en bout de chaîne et pour des procédés de dépollution intégrés par domaine environnemental; des données sur les achats de services de gestion des déchets, de services d'égout et autres services environnementaux ainsi que de l'information sur les méthodes de dépollution employées pour réduire les déchets et polluants actuels et futurs.
Pour plus de renseignements, communiquez avec l'agent d'information au (613) 951-3640, Division des comptes nationaux et de l'environnement.
Tableau: Dépenses au titre de la protection de l'environnement par type d'activité et par industrie 1995 ______________________________________________________________________________ Industrie Dépenses de Services de Autres lutte contre gestion des dépenses de la pollution déchets et protection services de d'égout l'environnem- ent ______________________________________________________________________________ millions de dollars _______________________________________________ Dépenses d'exploitation Exploitation forestière 6,8 5,3 87,7 Mines 133,5 6,2 101,2 Pétrole brut et gaz naturel 71,0 46,5 76,4 Aliments 29,6 41,6 11,1 Boissons 2,7 11,4 4,2 Pâtes et papier 214,2 27,3 56,2 Première transformation des métaux 268,1 60,5 51,0 Produits minéraux non métalliques 14,7 7,0 14,4 Produits raffinés du pétrole et du charbon x 7,7 x Produits chimiques 75,7 36,9 42,9 Autres industries manufacturières 183,0 176,3 107,3 Transport par pipelines et systèmes de distribution de gaz(1) 12,8 2,6 15,7 Énergie électrique x 11,1 x Total, dépenses d'exploitation 1 189,0 440,5 799,9 Dépenses en immobilisations Exploitation forestière 4,0 ... 3,8 Mines 62,5 ... 22,7 Pétrole brut et gaz naturel 233,6 ... 90,8 Aliments 23,2 ... 1,2 Boissons 6,7 ... 0,8 Pâtes et papier 940,1 ... 12,2 Première transformation des métaux 108,7 ... 0,9 Produits minéraux non métalliques 51,6 ... 1,5 Produits raffinés du pétrole et du charbon 95,6 ... 0,9 Produits chimiques 65,5 ... 17,8 Autres industries manufacturières 301,9 ... 6,1 Transport par pipelines et systèmes de distribution de gaz(1) 21,7 ... 8,0 Énergie électrique 84,3 ... 84,6 Total, dépenses en immobilisations 1 999,4 ... 251,3 ______________________________________________________________________________ Industrie Total ______________________________________________________________________________ millions de dollars Dépenses d'exploitation Exploitation forestière 99,8 Mines 241,0 Pétrole brut et gaz naturel 194,0 Aliments 82,3 Boissons 18,3 Pâtes et papier 297,7 Première transformation des métaux 379,6 Produits minéraux non métalliques 36,1 Produits raffinés du pétrole et du charbon 102,1 Produits chimiques 155,4 Autres industries manufacturières 466,6 Transport par pipelines et systèmes de distribution de gaz(1) 31,1 Énergie électrique 325,2 Total, dépenses d'exploitation 2 429,3 Dépenses en immobilisations Exploitation forestière 7,9 Mines 85,2 Pétrole brut et gaz naturel 324,4 Aliments 24,4 Boissons 7,5 Pâtes et papier 952,3 Première transformation des métaux 109,6 Produits minéraux non métalliques 53,1 Produits raffinés du pétrole et du charbon 96,5 Produits chimiques 83,3 Autres industries manufacturières 308,0 Transport par pipelines et systèmes de distribution de gaz(1) 29,7 Énergie électrique 168,9 Total, dépenses en immobilisations 2 250,7 ______________________________________________________________________________ (1) Inclut les deux industries suivantes: transport de pétrole brut et de gaz naturel par pipelines et systèmes de distribution de gaz naturel. (...) N'ayant pas lieu de figurer. (x) Nombres supprimés afin de protéger la confidentialité. Note: Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux. Les dépenses au titre de la lutte contre la pollution (LCP) incluent les dépenses en procédés de LCP en bout de chaîne, en procédés de LCP intégrés, de même que les dépenses de surveillance environnementale. Les autres dépenses au titre de la protection de l'environnement incluent les dépenses de vérification et d'évaluations environnementales, les dépenses d'assainissement et de désaffectation de site et les dépenses de protection de la faune et de l'habitat.
L'indice des prix à la consommation, juillet 1997
Numéro du catalogue: 62-001-XPB
B>
(Canada: 11$/103$; à l'extérieur du Canada: 11$US/103$US).
Touriscope - Voyages internationaux, renseignements
préliminaires, vol. 13, no 6
Numéro du catalogue: 66-001-PPB
B>
(Canada: 8$/73$; à l'extérieur du Canada: 8$US/73$US).
Les prix n'incluent pas les taxes de vente.