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Le lundi 14 décembre 1998
Pour être diffusé à 8 h 30

PRINCIPAUX COMMUNIQUÉS

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ARTICLES VEDETTES

NOUVELLES PARUTIONS


PRINCIPAUX COMMUNIQUÉS


Les langues autochtones du Canada

1996

Au cours des quelque 100 dernières années, environ dix langues autochtones du Canada, à une époque florissantes, ont disparu et au moins une douzaine sont aujourd'hui sur le point de disparaître.

En 1996, seulement trois des quelque 50 langues autochtones - le cri, l'inuktitut et l'ojibway - étaient parlées par une population suffisamment large pour être considérées comme véritablement à l'abri d'une menace d'extinction à long terme, ce qui n'a rien de surprenant dans la situation actuelle. En effet, des quelque 800 000 personnes qui ont déclaré être Autochtones en 1996, seulement 26 % ont indiqué que leur langue maternelle était une langue autochtone et une proportion encore plus faible ont déclaré parler une langue autochtone à la maison.

Les 50 langues autochtones se divisent en 11 grandes familles linguistiques, soit dix langues des Premières nations et l'inuktitut. Certaines de ces familles sont nombreuses et bien vivantes; d'autres sont restreintes et vulnérables.

Les trois familles linguistiques les plus vastes représentent 93 % de la population de langue maternelle autochtone. Les langues algonquines, qui incluent le cri et l'ojibway, sont la langue maternelle d'environ 147 000 personnes. L'inuktitut est pour sa part la langue maternelle de 28 000 personnes, et 20 000 personnes ont une langue athapascane comme langue maternelle. Les huit autres familles linguistiques ne représentent que 7 % de la population de langue maternelle autochtone, ce qui illustre bien leur taille relative.

Comme un des facteurs indispensables à la viabilité d'une langue à long terme est l'existence d'un large bassin de personnes qui parlent cette langue, plus le nombre de personnes qui parlent une langue est élevé, meilleures sont ses chances de survie. De fait, l'inuktitut, le cri et l'ojibway sont toutes trois la langue maternelle de plus de 20 000 personnes.

À l'opposé, les langues menacées sont rarement parlées par plus de quelques milliers de personnes et leur nombre se compte souvent même par centaines seulement. À titre d'exemple, seulement 120 et 145 personnes se disent respectivement de langue maternelle kutenai et tlingit - les deux groupes linguistiques les plus petits et les plus faibles.


Note aux lecteurs

Le présent communiqué est basé sur un article de Tendances sociales canadiennes, qui trace un portrait des langues autochtones florissantes au Canada et de celles en danger de disparition.

Dans cet article, l'auteur examine les facteurs qui distinguent les langues viables des langues menacées. On y compare également les profils d'utilisation et de maintien des langues autochtones entre 1981 et 1996, pour tenter de comprendre ce qu'il est advenu des langues autochtones au fil des ans et ce que l'avenir leur réserve.

Cet article s'appuie sur les données des recensements de 1981 à 1996, ainsi que sur les données de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 1991. La population autochtone de 1996 inclut les personnes qui ont déclaré appartenir à au moins un des trois groupes autochtones, c'est-à-dire les Indiens de l'Amérique du nord, les Métis ou les Inuit. En 1991 et durant les recensements précédents, la population autochtone avait été définie à partir de la question sur l'origine ethnique, laquelle était basée essentiellement sur l'ascendance. En raison des changements qui ont été apportés aux concepts et aux mesures de la population autochtone au fil des ans, l'analyse des séries chronologiques basées sur le recensement se limite uniquement aux données basées sur la langue.


Les langues autochtones ont subi une érosion constante entre 1981 et 1996

Entre 1981 et 1996, la vitalité linguistique de la plupart des langues autochtones n'a cessé de diminuer. Bien que le nombre de personnes déclarant une langue maternelle autochtone ait augmenté de près de 24 % durant cette période de 15 ans, le nombre de personnes parlant une langue autochtone à la maison n'a augmenté que de 7 %.

Par conséquent, pour chaque groupe de 100 personnes de langue maternelle autochtone, le nombre dont la langue parlée à la maison était surtout une langue autochtone est passé de 76 à 65 entre 1981 et 1996.

Les langues menacées sont celles qui affichent les plus fortes baisses. Par exemple, pour chaque groupe de 100 personnes qui ont une langue salish comme langue maternelle, le nombre qui parle cette langue à la maison est passé de 35 en 1981 à 12 seulement en 1996. Pour leur part, le tlingit et le kutenai ont pratiquement disparu durant les années 1990 comme langue la plus souvent parlée à la maison.

L'usage du cri à la maison a lui aussi diminué, quoique dans une proportion beaucoup moindre que les autres langues. Ainsi, pour chaque tranche de 100 personnes de langue maternelle crie, le nombre parlant cette langue à la maison est passé de 78 à 65 entre 1981 et 1996.

Plus les personnes qui parlent une langue sont jeunes, plus cette langue est florissante

L'âge a un effet important sur le maintien d'une langue. Plus les personnes qui parlent une langue sont jeunes, plus cette langue est florissante. Les problèmes de vitalité d'une langue surviennent lorsque l'âge moyen des personnes qui parlent cette langue augmente. La langue risque en effet de disparaître lorsque mourront les aînés de la communauté qui parlent la langue.

L'âge moyen de la population de langue maternelle autochtone a augmenté, passant de 28 ans à 31 ans entre 1981 et 1996. L'âge moyen des personnes qui parlent une langue autochtone à la maison a lui aussi augmenté durant cette période de 15 ans, quoique dans une moindre mesure, passant de 25 ans à 27 ans.

Deux raisons expliquent ce vieillissement de la population de langue maternelle autochtone. Premièrement, même si les taux de fécondité demeurent élevés dans cette population, ces taux sont néanmoins en baisse, ce qui se traduit par un nombre relativement moindre d'enfants. Deuxièmement, la proportion des Autochtones de langue maternelle autochtone diminue chez les générations plus jeunes.

En 1996, un cinquième seulement (20 %) des enfants de moins de cinq ans étaient de langue maternelle autochtone, comparativement à des proportions de 60 % chez les 85 ans et plus et de 30 % chez les 40 à 44 ans.

C'est parmi la population d'âge actif que le déclin des langues autochtones est le plus prononcé

La perte d'une langue semble étroitement liée au stade de la vie. Les jeunes enfants, par exemple, n'ont pas encore eu le temps, ou les raisons, d'abandonner leur langue maternelle pour une autre langue et, pour la plupart d'entre eux, la langue maternelle est la même que la langue parlée à la maison.

C'est ce qui explique que, pour chaque groupe de 100 enfants âgés de moins de cinq ans en 1981, on en comptait 91 dont la langue maternelle était la langue parlée à la maison. En 1996, toutefois, alors que ces mêmes enfants avaient atteint le milieu ou la fin de l'adolescence, seulement 76 parlaient encore leur langue maternelle à la maison et ce déclin déjà significatif de l'usage de la langue maternelle à la maison ne s'arrête pas là.

En effet, lorsque le jeune quitte le domicile familial, le mariage, l'entrée sur le marché du travail et l'établissement dans un milieu urbain - différent et souvent vaste - ne font qu'accélérer le déclin de la langue. Ce phénomène se remarque chez les deux sexes, mais il est particulièrement notable chez les femmes, ce qui pourrait être dû au fait que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de quitter les réserves pour aller s'installer ailleurs, là où les chances de marier un non-Autochtone sont plus grandes.

Il peut être difficile de contrer l'érosion d'une langue, lorsque la personne ne peut compter sur l'appui d'une communauté étroitement liée et qu'elle est plongée dans la langue et la culture de la société dominante.

Conscients de la gravité de la situation linguistique, les aînés, les enseignants et les autres dirigeants autochtones prennent diverses mesures en vue de préserver les langues autochtones. Au nombre de ces mesures, mentionnons les programmes d'enseignement de la langue, la production d'émissions en langues autochtones dans les médias et l'enregistrement d'histoires, de chansons et de récits des aînés en langues autochtones.

Le numéro d'hiver 1998 de Tendances sociales canadiennes (11-008-XPF, 11 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les publications.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mary Jane Norris au (613) 951-2316, Division de la démographie.



AUTRES COMMUNIQUÉS


Finances publiques fédérales - actif et passif

31 mars 1998

Au 31 mars 1998, la dette nette (l'excédent du passif sur l'actif financier de l'administration fédérale) a atteint 584,4 milliards de dollars, en baisse de 4,0 milliards de dollars (-0,7 %) par rapport à celle du 31 mars 1997. L'actif financier s'établissait à 64,3 milliards de dollars et le total du passif à 648,7 milliards de dollars.

La dette nette en proportion du produit intérieur brut diminue pour une troisième année consécutive, passant de 71,0 % en 1997 à 67,5 % en 1998. La dette nette par habitant pour l'année 1998 s'établit à 19 342 dollars, en baisse de 1,7 % comparativement à l'année précédente.

Le Système de gestion financière (SGF) est une présentation normalisée de la comptabilité publique pour les administrations publiques fédérale, provinciales et locales au Canada. Les systèmes comptables des différentes administrations publiques ne sont pas directement comparables en raison des différences de politiques et de structures des administrations publiques proprement dites.

Le SGF ajuste les données des comptes publics des administrations publiques et d'autres enregistrements pour produire des données détaillées permettant des comparaisons entre administrations publiques ainsi que des agrégats nationaux compatibles qui sont cohérents dans le temps. Autrement dit, les statistiques basées sur le SGF peuvent ne pas correspondre aux chiffres publiés dans les états financiers des administrations publiques. Un tableau de rapprochement des deux présentations est disponible.



Tableau: Dette nette de l'administration fédérale
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                             Dette nette      Dette nette      Dette nette    
                              au 31 mars               en     par habitant    
                                              pourcentage                     
                                                   du PIB                     
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                           millions de $                %                $    
                                                                              
1971                              18 581             20,6              863    
                                                                              
1975                              24 769             16,1            1 075    
                                                                              
1980                              72 555             25,9            2 971    
                                                                              
1985                             209 891             46,7            8 143    
                                                                              
1990                             362 920             55,3           13 160    
1991                             395 071             58,3           14 141    
1992                             428 682             62,7           15 162    
1993                             470 046             67,3           16 425    
1994                             513 219             70,8           17 735    
1995                             550 685             72,2           18 820    
1996                             578 718             71,7           19 566    
1997                             588 465             71,0           19 677    
1998                             584 449             67,5           19 342    

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Données stockées dans CANSIM: matrices 3198 à 3200.

Des données sont fournies sous forme de totalisations spéciales. Pour plus de renseignements sur les produits et services de la Division des institutions publiques, communiquez avec Viola Jabbour au (613) 951-0767. Courriel: jabbvio@statcan.gc.ca.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les méthodes, les concepts et la qualité des données, communiquez avec Robert Larocque au (613) 951-1836 ou avec A.J. Gareau au (613) 951-1826, Division des institutions publiques.


Chargements ferroviaires

Période de neuf jours se terminant le 30 novembre 1998

Les quantités de marchandises transportées en wagons complets (à l'exclusion du trafic intermodal) pendant la période de neuf jours se terminant le 30 novembre 1998 ont diminué de 1,7 % par rapport à la même période de 1997, pour atteindre 6,0 millions de tonnes métriques. Le nombre de wagons chargés a également diminué de 1,6 %.

Les 452 000 tonnes dont le transport a été assuré par mode intermodal (rail-route) sont en hausse de 6,5 % par rapport à la même période en 1997. Le total cumulatif de l'année révèle une réduction de 1,3 %.

L'ensemble du trafic (en charge complète et intermodal) a diminué de 1,1 % pendant la période de référence. Le total cumulatif de l'année a atteint 236,0 millions de tonnes, en baisse de 3,0 % par rapport à l'année précédente.

Toutes les données cumulées ont été révisées.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les méthodes, les concepts et la qualité des données, communiquez avec Robert Larocque au (613) 951-2486, Division des transports. Télécopieur: (613) 951-0009. Courriel: laroque@statcan.gc.ca.


Huiles et corps gras

Octobre 1998

En octobre 1998, les fabricants d'huiles désodorisées de tout genre en ont produit 112 662 tonnes, en hausse de 1,9 % par rapport aux 110 531 tonnes produites en septembre 1998. La production cumulative pour l'année 1998 est de 1 032 731 tonnes, en baisse de 0,4 % comparativement aux 1 036 444 tonnes pour la même période en 1997.

Les ventes intérieures d'huile de margarine désodorisée se sont chiffrées à 12 434 tonnes, celles d'huile de friture désodorisée, à 29 551 tonnes et celles d'huile à salade désodorisée, à 34 677 tonnes.

Données stockées dans CANSIM: matrice 185.

Le numéro d'octobre 1998 d'Huiles et corps gras (32-006-XIB, 5 $ / 47 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les publications.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les méthodes, les concepts et la qualité des données, communiquez avec Peter Zylstra au (613) 951-3511, Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. Courriel: zylspet@statcan.gc.ca.


Ciment

Octobre 1998

En octobre 1998, les fabricants ont livré 1 305 211 tonnes de ciment, en hausse de 4,3 % par rapport aux 1 250 574 tonnes livrées en octobre 1997 et en baisse de 4,4 % par rapport aux 1 365 137 tonnes livrées le mois précédent.

De janvier à octobre 1998, les livraisons étaient de 10 243 350 tonnes, en hausse de 3,1 % comparativement aux 9 938 086 tonnes pour la même période de 1997.

Données stockées dans CANSIM: matrices 92 et 122 (série 35).

Le numéro d'octobre 1998 de Ciment (44-001-XIB, 5 $ / 47 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les publications.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les méthodes, les concepts et la qualité des données, communiquez avec Donna Faghali au (613) 951-3518, Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie.



ARTICLES VEDETTES


Tendances sociales canadiennes

Hiver 1998

Le numéro d'hiver 1998 de Tendances sociales canadiennes présente les articles suivants : «Les langues autochtones du Canada», «Le remboursement des prêts étudiants», «Alphabétisme : La langue parlée fait-elle une différence?», «Compétences insuffisantes chez les jeunes» et «La tempête de verglas de 1998!».

Chaque trimestre, des données provenant de diverses sources sont regroupées dans Tendances sociales canadiennes afin de cerner les nouvelles tendances et questions sociales. La publication présente aussi les indicateurs sociaux les plus récents ainsi que des renseignements sur les produits et services de Statistique Canada.

Le numéro d'hiver 1998 de Tendances sociales canadiennes (11-008-XPF, 11 $ / 36 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les publications.

Pour plus de renseignements, communiquez avec Susan Crompton au (613) 951-2556, Division de la statistique sociale, du logement et des familles.



NOUVELLES PARUTIONS


Tendances sociales canadiennes, hiver 1998
Numéro du catalogue: 11-008-XPF
(Canada: 11$/36$; à l'extérieur du Canada: 11$US/36$US).

Huiles et corps gras, octobre 1998
Numéro du catalogue: 32-006-XIB
(Canada: 5$/47$; à l'extérieur du Canada: 5$US/47$US).

Ciment, octobre 1998
Numéro du catalogue: 44-001-XIB
(Canada: 5$/47$; à l'extérieur du Canada: 5$US/47$US).

Produits chimiques industriels et résines synthétiques, octobre 1998
Numéro du catalogue: 46-002-XPB
(Canada: 7$/62$; à l'extérieur du Canada: 7$US/62$US).

Transport du pétrole par pipelines, septembre 1998
Numéro du catalogue: 55-001-XPB
(Canada: 12$/114$; à l'extérieur du Canada: 12$US/114$US).

Les prix n'incluent pas les taxes de vente.

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