De retour à Statistique Canada

5 octobre 2016

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Le Canada a un nouveau statisticien en chef.

En septembre, M. Anil Arora est devenu le 12e statisticien en chef de l'organisme.

Son nouveau poste constitue en réalité un retour au bercail pour M. Arora, qui a entrepris sa carrière à Statistique Canada en 1988 comme gestionnaire du traitement des données dans un bureau régional de sa ville natale d'Edmonton. Au cours des 20 années qui ont suivi, il s'est déplacé au bureau central à Ottawa et y a gravi les échelons en occupant un large éventail de postes, pour finalement remanier et gérer le Recensement de 2006 avec succès. En 2008, il est devenu statisticien en chef adjoint du Secteur de la statistique sociale, des institutions et du travail.

En 2010, M. Arora est passé au rôle d'utilisateur des données de Statistique Canada lorsqu'il a été nommé au poste de sous-ministre adjoint à Ressources naturelles Canada; il a par la suite été sous-ministre adjoint responsable de la Direction générale des produits de santé et des aliments à Santé Canada. Dans ces deux ministères, les données jouent un rôle important sur le plan de l'élaboration des politiques.

Quand il a reçu l'appel, il était donc bien préparé pour le poste.

Quelle est la suite pour Statistique Canada?

M. Arora estime qu'il est privilégié d'avoir hérité d'un organisme qui figure parmi l'élite des organismes statistiques dans le monde, une institution qui « aspire toujours à ce qu'il y a de mieux ».

Son objectif est de maintenir la motivation et le désir d'excellence qu'il a connus en travaillant avec ses prédécesseurs Wayne R. Smith, Munir Sheikh et Ivan Fellegi.

« Ma contribution réside dans mon excellente compréhension du travail de chacun à Statistique Canada, de l'importance de l'information de haute qualité pour les Canadiens et de la façon dont nous fonctionnons en étroite collaboration avec nos divers partenaires », a-t-il déclaré lors d'une récente entrevue.

Ses principaux objectifs? « Que nous demeurions pertinents. Que nous demeurions crédibles. Que nous demeurions une source fiable de statistiques grâce à notre indépendance. »

Le pays est confronté à de nombreuses réalités : l'incertitude budgétaire au Canada et dans le monde, l'évolution des relations avec les provinces et les territoires, les changements démographiques, la mondialisation des chaînes d'approvisionnement, l'importance de respecter les intérêts des peuples autochtones, l'environnement et les changements climatiques ainsi que l'instabilité du secteur des ressources naturelles dans l'ouest du Canada.

« Nous disposons de données et d'analyses à la fois riches et uniques sur chacun de ces plans », indique M. Arora. Parallèlement, l'organisme doit constamment s'adapter à de nouvelles demandes de données au fur et à mesure que les besoins et les priorités évoluent.

Atténuation des risques

Statistique Canada est aussi confronté à un défi sur le plan technologique. Une technologie fiable, sécurisée et adéquate est essentielle à toutes les activités de l'organisme, de la collecte au traitement et à la diffusion des données.

M. Arora est d'avis que — malgré les obstacles et, parfois, les contretemps — les avantages d'un système centralisé l'emportent sur les risques. « Nous vivons dans un monde interconnecté. Les organisations ne peuvent plus se permettre d'avoir des sous-systèmes en double, car ils ne sont pas optimaux », déclare-t-il. « Les systèmes d'entreprise sont plus économiques et offrent des niveaux de confidentialité et de sécurité que ne peuvent offrir une centaine de systèmes différents. »

M. Arora rappelle sa propre expérience du Recensement de 2006, quand il a dirigé une refonte qui visait notamment la mise en ligne du questionnaire du recensement pour la première fois. Le travail alors réalisé a jeté les bases du Recensement de 2016, qui s'est avéré un franc succès. À mesure de la transition vers le questionnaire en ligne du recensement, l'organisme a traité et atténué les risques dès qu'ils se présentaient. Nous avons fait appel à de bons fournisseurs de services sans se compromettre en matière d'indépendance ou de protection de la confidentialité des réponses.

« Notre organisme vient de mettre en œuvre, avec beaucoup de succès, des transformations très importantes. Aujourd'hui, Services partagés Canada fait essentiellement ce que Statistique Canada a fait à l'interne par le passé, mais à un niveau macro », explique-t-il. « Nous devons saisir les occasions de passer aux technologies et aux normes les plus récentes, et de vraiment nous concentrer sur nos propres domaines d'expertise. »

« Si des problèmes de capacité nuisent à l'exécution des programmes et des projets, Statistique Canada continuera à travailler avec Services partagés Canada pour les régler dans le cadre de pratiques de gestion saines et prudentes », ajoute M. Arora. « L'organisme a constamment fait preuve de vigilance, et il continuera à le faire, pour veiller à la prestation des programmes essentiels aux Canadiens. Nous ferons notre part, et nous nous assurerons que nos fournisseurs de services font la leur. »

La confidentialité sera toujours primordiale. « À Statistique Canada, on nous encourage dès notre arrivée à accorder une grande importance à la confidentialité. Nous baignons constamment dans l'univers de la confidentialité », mentionne-t-il. « À Statistique Canada, la confidentialité et la sécurité des renseignements que nous recueillons et hébergeons vont de soi. Nous ne ferons jamais de compromis à ce sujet. »

Indépendance

Un des premiers gestes de M. Arora est de travailler avec le gouvernement pour que ce dernier puisse donner suite à une promesse électorale sur le renforcement de l'indépendance de Statistique Canada. Dans les faits, l'organisme travaille déjà de façon indépendante. Néanmoins, la plupart des pays dotés de bureaux statistiques nationaux organisés ont maintenant codifié de telles pratiques dans la loi.

« En jouissant d'une indépendance sur le plan juridique, Statistique Canada pourra s'occuper de ce qu'il fait le mieux », affirme M. Arora. « Nous connaissons la statistique, nous connaissons les méthodologies, nous savons comment recueillir et diffuser des renseignements de bonne qualité qui répondent aux besoins de notre pays — un pays moderne. Partout dans le monde, nous sommes considérés comme une norme de référence. »

Pour M. Arora, un des nombreux avantages de revenir travailler à Statistique Canada, c'est de faire partie d'une organisation où les employés viennent au travail chaque jour avec enthousiasme en sachant que leur travail importe aux Canadiens. D'ailleurs, lorsque la nouvelle de sa nomination au poste de statisticien en chef a été diffusée, il a reçu un déluge de courriels de collègues et d'amis de Statistique Canada lui souhaitant un bon retour. Il demeure reconnaissant d'avoir le privilège d'être à la tête de cet organisme et il a hâte d'occuper ses nouvelles fonctions.

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