Immigrants et résidents non permanents

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Tout (8)

Tout (8) ((8 résultats))

  • Articles et rapports : 11F0019M2003197
    Géographie : Canada
    Description :

    L'assimilation économique des immigrants est une préoccupation clé pour les économistes et les responsables de l'élaboration des politiques. De nombreuses études portent sur l'assimilation des immigrants en ce qui a trait au revenu. La présente examine la question du point de vue de la richesse à partir des données de l'Enquête de 1999 sur la sécurité financière.

    Nous constatons, dans le cas des famille ayant à leur tête des conjoints, du 40e au 90e centile de la répartition de la richesse, le niveau de richesse des familles d'immigrants est plus élevé que celui des familles nées au Canada et que l'écart de richesse se situe entre 20 000 $ et 78 000 $. Dans le cas des familles mono-parentales, du 55e au 95e centile, le niveau de richesse des familles d'immigrants est plus élevé que celui des familles nées au Canada et l'écart de richesse se situe entre 14 000 $ et 145 000 $. Dans la tranche inférieure de la distribution, cependant, des éléments probants suggèrent que les immigrants ont une richesse inférieure, quoique, l'écart est inférieur à 10 000 $. Les différents résultats des décompositions montrent que l'âge du soutien économique principal (et celui de son conjoint dans le cas des familles mariées) de même que les facteurs qui influent le revenu permanent, expliquent une part significative de l'écart de richesse dans les cas où les familles immigrantes ont une plus grande richesse que les familles nées au Canada. Dans la tranche inférieure de la répartition de la richesse, cependant, l'écart de richesse ne s'explique pas par l'âge du soutien économique principal, le revenu permanent et la taille de la famille (ou la situation de famille monoparentale), ce qui laisse supposer que les familles d'immigrants dont le niveau de richesse est faible peuvent agir autrement dans leur processus d'accumulation de richesse, que les familles nées au Canada.

    L'étude examine également l'écart de richesse selon la cohorte. Comme on pouvait s'y attendre, le niveau de richesse des immigrants récents est inférieur. Les immigrants qui sont arrivés au Canada avant 1976, ont une richesse supérieure au premier groupe de nouveaux arrivants.. Même si l'on croit de façon générale que les immigrants qui sont entrés au Canada entre 1976 et 1985 ont éprouvé au début un plus grand désavantage sur le plan des revenus que leurs prédécesseurs par rapport aux personnes nées au pays, l'étude démontre dans la tranche supérieure de la répartition, le niveau de richesse des familles d'immigrants membres de cette cohorte n'est pas sensiblement différent de celui des familles comparables nées au Canada, mais que dans la tranche inférieure de la répartition, leur niveau de richesse est inférieur à celui des familles comparables nées au Canada.

    Date de diffusion : 2003-11-18

  • Articles et rapports : 81-003-X20020036672
    Géographie : Canada
    Description :

    À partir des données de l'Enquête sur l'éducation et sur la formation des adultes, on examine dans ce rapport l'incidence et la durée de la formation chez les immigrants et on établit des comparaisons avec les Canadiens en général.

    Date de diffusion : 2003-10-20

  • Articles et rapports : 11F0019M2003215
    Géographie : Canada
    Description :

    À l'aide des données de recensement de 1980 à 2000, on examine quelles seraient les conditions nécessaires pour que les cohortes de nouveaux immigrants parviennent à la parité de gains avec les travailleurs nés au Canada. Selon les résultats, il faudrait que les gains des nouveaux immigrants s'améliorent considérablement et rapidement pour que leur profil relatif se rapproche de celui des travailleurs nés au Canada. La raison est simple : la plus forte croissance relative des gains des cohortes de nouveaux immigrants n'a que partiellement compensé la baisse très marquée de leurs gains relatifs au moment de leur arrivée au Canada.

    Date de diffusion : 2003-10-08

  • Articles et rapports : 11-008-X20030026633
    Géographie : Canada
    Description :

    Cet article porte sur les premières expériences d'emploi de trois groupes d'immigrants en âge de travailler, soit ceux qui sont arrivés en 1981, en 1991 et en 1996.

    Date de diffusion : 2003-09-09

  • Articles et rapports : 11F0019M2003203
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le cadre de cette étude, on présente les effets des conditions macroéconomiques sur les résultats obtenus sur le marché du travail par les immigrants. On expose les effets distincts des conditions macroéconomiques au moment de l'entrée sur le marché du travail et au moment de l'enquête, et ce, tout en tenant compte des effets de cohorte. En outre, ce document est le premier du genre à examiner les répercussions sur la participation au marché du travail en même temps que les résultats au chapitre de l'emploi. Dans cette étude, on utilise les données transversales tirées de 19 cycles annuels de l'Enquête sur les finances des consommateurs de 1979 à 1997. Les résultats laissent supposer que la plus faible assimilation des immigrants récents est attribuable en partie à une conjoncture économique défavorable au moment de leur entrée sur le marché du travail et des années subséquentes. Les conditions macroéconomiques au moment de l'entrée sur le marché du travail ont des répercussions négatives tant sur la participation au marché du travail que sur l'emploi. L'inclusion des variables de contrôle tenant compte des conditions macroéconomiques a pour effet d'accroître la signification et la grandeur du coefficient mesurant l'assimilation. Par conséquent, tout comme les effets de cohorte estimés, les profils d'assimilation sont sensibles à l'inclusion de variables de contrôle pour tenir compte des cycles économiques.

    Date de diffusion : 2003-07-31

  • Articles et rapports : 11F0019M2003206
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Depuis les années 1960, la nature sociale du paysage urbain de Toronto s'est modifiée de façon irréversible en raison de l'arrivée de nouvelles vagues d'immigrants venus d'Afrique, d'Asie, des Caraïbes, ainsi que d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, remplaçant ainsi les flux traditionnels d'immigrants européens de race blanche. Ce produit permet d'analyser les modèles très différents d'établissement des trois minorités raciales les plus importantes de Toronto, soit les Noirs, les Chinois et les Asiatiques du Sud.

    Contrairement aux études antérieures fondées sur des données au niveau agrégé et sur des corrélations « écologiques », on évalue la capacité de la théorie conventionnelle de l'assimilation spatiale expliquant ces différences, à partir de modèles d'« établissement réussi » estimés à l'aide des microdonnées du recensement de 1996 au Canada. Les conclusions montrent que les modèles d'établissement des Asiatiques du Sud et, de façon plus marquante, ceux des Noirs, correspondent assez bien aux attentes du modèle conventionnel de l'assimilation spatiale. L'établissement initial se fait dans des enclaves immigrantes défavorisées, d'où les immigrants de longue date ayant réussi partent afin d'acheter des maisons dans des quartiers plus aisés. Même si les « quartiers noirs » de Toronto sont, en définitive, plus pauvres que les autres quartiers de minorités, la plupart des Noirs n'y vivent pas. Par comparaison, les immigrants chinois sont rapidement prêts à acheter des maisons dans des collectivités ethniques un peu plus aisées et durables. Dans ce produit, on montre également que les Chinois n'innovent pas en la matière, mais plutôt qu'ils reproduisent, dans une large mesure, les modèles d'établissement des Européens du Sud, particulièrement les Italiens, et ce, pour les mêmes raisons (à savoir, les avantages relatifs sur le marché du logement et les faibles niveaux d'assimilation linguistique).

    Date de diffusion : 2003-07-30

  • Articles et rapports : 11F0019M2003204
    Géographie : Canada, Région métropolitaine de recensement
    Description :

    À l'aide des données des recensements de 1981, 1986, 1991 et 1996, cette étude permet d'examiner le rapport entre le fait de vivre dans une enclave de minorité visible et les résultats sur le marché du travail des immigrants dans les trois plus grandes villes au Canada. Les résultats montrent que le nombre de ces enclaves, définies comme des secteurs de recensement dont la population comprend au moins 30 % de membres d'une même minorité visible (soit des Chinois, des habitants de l'Asie du Sud ou des Noirs), est passé de 6 en 1981 à 142 en 1996, cette augmentation se produisant surtout à Toronto et à Vancouver. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi est parfois négative, mais généralement non significative. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi dans une profession cloisonnée est positive, mais souvent peu significative. Le rapport entre l'exposition et les gains provenant d'un emploi est très faible. Toutefois, on constate certaines différences importantes entre les groupes. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et les résultats sur le marché du travail est de façon générale très faible chez les immigrants chinois, mais souvent négative et forte chez les immigrants noirs.

    Date de diffusion : 2003-07-09

  • Articles et rapports : 11F0019M2003198
    Géographie : Canada
    Description :

    Fondée sur des données de recensement, cette étude du faible revenu chez les immigrants vise à déterminer 1) si le taux de faible revenu a augmenté chez les cohortes successives de nouveaux immigrants, en valeur absolue, et relativement à celui observé chez les Canadiens de naissance, 2) le cas échéant, si l'augmentation est due à l'évolution des caractéristiques des immigrants (comme le niveau de scolarité, l'âge, le pays d'origine, la langue (comme ce fut le cas), 3) si le taux de faible revenu diminue plus rapidement, à mesure qu'augmente l'expérience de la société canadienne chez les cohortes de nouveaux immigrants arrivées le plus récemment, dont le taux de faible revenu au moment de l'entrée au Canada est plus élevé que chez les autres cohortes, donnant lieu ainsi à un certain « rattrapage » et 4) dans quelle mesure, dans les grandes villes du Canada, la hausse du taux de faible revenu est concentrée chez les immigrants. L'analyse couvre la période de 1980 à 2000, en accordant une attention particulière aux changements survenus de 1980 à 1990 et de 1990 à 2000, quatre années qui correspondent approximativement aux sommets du cycle économique.

    Essentiellement, au cours des deux dernières décennies, le taux de faible revenu a baissé chez les Canadiens de naissance et augmenté chez les immigrants. Une discussion des déterminants éventuels des tendances susmentionnées est incluse dans la revue bibliographique ainsi que dans la conclusion.

    Date de diffusion : 2003-06-19
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Analyses (8)

Analyses (8) ((8 résultats))

  • Articles et rapports : 11F0019M2003197
    Géographie : Canada
    Description :

    L'assimilation économique des immigrants est une préoccupation clé pour les économistes et les responsables de l'élaboration des politiques. De nombreuses études portent sur l'assimilation des immigrants en ce qui a trait au revenu. La présente examine la question du point de vue de la richesse à partir des données de l'Enquête de 1999 sur la sécurité financière.

    Nous constatons, dans le cas des famille ayant à leur tête des conjoints, du 40e au 90e centile de la répartition de la richesse, le niveau de richesse des familles d'immigrants est plus élevé que celui des familles nées au Canada et que l'écart de richesse se situe entre 20 000 $ et 78 000 $. Dans le cas des familles mono-parentales, du 55e au 95e centile, le niveau de richesse des familles d'immigrants est plus élevé que celui des familles nées au Canada et l'écart de richesse se situe entre 14 000 $ et 145 000 $. Dans la tranche inférieure de la distribution, cependant, des éléments probants suggèrent que les immigrants ont une richesse inférieure, quoique, l'écart est inférieur à 10 000 $. Les différents résultats des décompositions montrent que l'âge du soutien économique principal (et celui de son conjoint dans le cas des familles mariées) de même que les facteurs qui influent le revenu permanent, expliquent une part significative de l'écart de richesse dans les cas où les familles immigrantes ont une plus grande richesse que les familles nées au Canada. Dans la tranche inférieure de la répartition de la richesse, cependant, l'écart de richesse ne s'explique pas par l'âge du soutien économique principal, le revenu permanent et la taille de la famille (ou la situation de famille monoparentale), ce qui laisse supposer que les familles d'immigrants dont le niveau de richesse est faible peuvent agir autrement dans leur processus d'accumulation de richesse, que les familles nées au Canada.

    L'étude examine également l'écart de richesse selon la cohorte. Comme on pouvait s'y attendre, le niveau de richesse des immigrants récents est inférieur. Les immigrants qui sont arrivés au Canada avant 1976, ont une richesse supérieure au premier groupe de nouveaux arrivants.. Même si l'on croit de façon générale que les immigrants qui sont entrés au Canada entre 1976 et 1985 ont éprouvé au début un plus grand désavantage sur le plan des revenus que leurs prédécesseurs par rapport aux personnes nées au pays, l'étude démontre dans la tranche supérieure de la répartition, le niveau de richesse des familles d'immigrants membres de cette cohorte n'est pas sensiblement différent de celui des familles comparables nées au Canada, mais que dans la tranche inférieure de la répartition, leur niveau de richesse est inférieur à celui des familles comparables nées au Canada.

    Date de diffusion : 2003-11-18

  • Articles et rapports : 81-003-X20020036672
    Géographie : Canada
    Description :

    À partir des données de l'Enquête sur l'éducation et sur la formation des adultes, on examine dans ce rapport l'incidence et la durée de la formation chez les immigrants et on établit des comparaisons avec les Canadiens en général.

    Date de diffusion : 2003-10-20

  • Articles et rapports : 11F0019M2003215
    Géographie : Canada
    Description :

    À l'aide des données de recensement de 1980 à 2000, on examine quelles seraient les conditions nécessaires pour que les cohortes de nouveaux immigrants parviennent à la parité de gains avec les travailleurs nés au Canada. Selon les résultats, il faudrait que les gains des nouveaux immigrants s'améliorent considérablement et rapidement pour que leur profil relatif se rapproche de celui des travailleurs nés au Canada. La raison est simple : la plus forte croissance relative des gains des cohortes de nouveaux immigrants n'a que partiellement compensé la baisse très marquée de leurs gains relatifs au moment de leur arrivée au Canada.

    Date de diffusion : 2003-10-08

  • Articles et rapports : 11-008-X20030026633
    Géographie : Canada
    Description :

    Cet article porte sur les premières expériences d'emploi de trois groupes d'immigrants en âge de travailler, soit ceux qui sont arrivés en 1981, en 1991 et en 1996.

    Date de diffusion : 2003-09-09

  • Articles et rapports : 11F0019M2003203
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le cadre de cette étude, on présente les effets des conditions macroéconomiques sur les résultats obtenus sur le marché du travail par les immigrants. On expose les effets distincts des conditions macroéconomiques au moment de l'entrée sur le marché du travail et au moment de l'enquête, et ce, tout en tenant compte des effets de cohorte. En outre, ce document est le premier du genre à examiner les répercussions sur la participation au marché du travail en même temps que les résultats au chapitre de l'emploi. Dans cette étude, on utilise les données transversales tirées de 19 cycles annuels de l'Enquête sur les finances des consommateurs de 1979 à 1997. Les résultats laissent supposer que la plus faible assimilation des immigrants récents est attribuable en partie à une conjoncture économique défavorable au moment de leur entrée sur le marché du travail et des années subséquentes. Les conditions macroéconomiques au moment de l'entrée sur le marché du travail ont des répercussions négatives tant sur la participation au marché du travail que sur l'emploi. L'inclusion des variables de contrôle tenant compte des conditions macroéconomiques a pour effet d'accroître la signification et la grandeur du coefficient mesurant l'assimilation. Par conséquent, tout comme les effets de cohorte estimés, les profils d'assimilation sont sensibles à l'inclusion de variables de contrôle pour tenir compte des cycles économiques.

    Date de diffusion : 2003-07-31

  • Articles et rapports : 11F0019M2003206
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Depuis les années 1960, la nature sociale du paysage urbain de Toronto s'est modifiée de façon irréversible en raison de l'arrivée de nouvelles vagues d'immigrants venus d'Afrique, d'Asie, des Caraïbes, ainsi que d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, remplaçant ainsi les flux traditionnels d'immigrants européens de race blanche. Ce produit permet d'analyser les modèles très différents d'établissement des trois minorités raciales les plus importantes de Toronto, soit les Noirs, les Chinois et les Asiatiques du Sud.

    Contrairement aux études antérieures fondées sur des données au niveau agrégé et sur des corrélations « écologiques », on évalue la capacité de la théorie conventionnelle de l'assimilation spatiale expliquant ces différences, à partir de modèles d'« établissement réussi » estimés à l'aide des microdonnées du recensement de 1996 au Canada. Les conclusions montrent que les modèles d'établissement des Asiatiques du Sud et, de façon plus marquante, ceux des Noirs, correspondent assez bien aux attentes du modèle conventionnel de l'assimilation spatiale. L'établissement initial se fait dans des enclaves immigrantes défavorisées, d'où les immigrants de longue date ayant réussi partent afin d'acheter des maisons dans des quartiers plus aisés. Même si les « quartiers noirs » de Toronto sont, en définitive, plus pauvres que les autres quartiers de minorités, la plupart des Noirs n'y vivent pas. Par comparaison, les immigrants chinois sont rapidement prêts à acheter des maisons dans des collectivités ethniques un peu plus aisées et durables. Dans ce produit, on montre également que les Chinois n'innovent pas en la matière, mais plutôt qu'ils reproduisent, dans une large mesure, les modèles d'établissement des Européens du Sud, particulièrement les Italiens, et ce, pour les mêmes raisons (à savoir, les avantages relatifs sur le marché du logement et les faibles niveaux d'assimilation linguistique).

    Date de diffusion : 2003-07-30

  • Articles et rapports : 11F0019M2003204
    Géographie : Canada, Région métropolitaine de recensement
    Description :

    À l'aide des données des recensements de 1981, 1986, 1991 et 1996, cette étude permet d'examiner le rapport entre le fait de vivre dans une enclave de minorité visible et les résultats sur le marché du travail des immigrants dans les trois plus grandes villes au Canada. Les résultats montrent que le nombre de ces enclaves, définies comme des secteurs de recensement dont la population comprend au moins 30 % de membres d'une même minorité visible (soit des Chinois, des habitants de l'Asie du Sud ou des Noirs), est passé de 6 en 1981 à 142 en 1996, cette augmentation se produisant surtout à Toronto et à Vancouver. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi est parfois négative, mais généralement non significative. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi dans une profession cloisonnée est positive, mais souvent peu significative. Le rapport entre l'exposition et les gains provenant d'un emploi est très faible. Toutefois, on constate certaines différences importantes entre les groupes. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et les résultats sur le marché du travail est de façon générale très faible chez les immigrants chinois, mais souvent négative et forte chez les immigrants noirs.

    Date de diffusion : 2003-07-09

  • Articles et rapports : 11F0019M2003198
    Géographie : Canada
    Description :

    Fondée sur des données de recensement, cette étude du faible revenu chez les immigrants vise à déterminer 1) si le taux de faible revenu a augmenté chez les cohortes successives de nouveaux immigrants, en valeur absolue, et relativement à celui observé chez les Canadiens de naissance, 2) le cas échéant, si l'augmentation est due à l'évolution des caractéristiques des immigrants (comme le niveau de scolarité, l'âge, le pays d'origine, la langue (comme ce fut le cas), 3) si le taux de faible revenu diminue plus rapidement, à mesure qu'augmente l'expérience de la société canadienne chez les cohortes de nouveaux immigrants arrivées le plus récemment, dont le taux de faible revenu au moment de l'entrée au Canada est plus élevé que chez les autres cohortes, donnant lieu ainsi à un certain « rattrapage » et 4) dans quelle mesure, dans les grandes villes du Canada, la hausse du taux de faible revenu est concentrée chez les immigrants. L'analyse couvre la période de 1980 à 2000, en accordant une attention particulière aux changements survenus de 1980 à 1990 et de 1990 à 2000, quatre années qui correspondent approximativement aux sommets du cycle économique.

    Essentiellement, au cours des deux dernières décennies, le taux de faible revenu a baissé chez les Canadiens de naissance et augmenté chez les immigrants. Une discussion des déterminants éventuels des tendances susmentionnées est incluse dans la revue bibliographique ainsi que dans la conclusion.

    Date de diffusion : 2003-06-19
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