Section 1 : Conditions économiques actuelles

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Aperçu 1 

Le PIB réel a augmenté de 0,5 % au premier trimestre de 2012, soit un taux similaire à celui du trimestre précédent. D'une année à l'autre, la croissance se situait à 1,8 % comparativement à 2,2 % au quatrième trimestre de 2011. L'emploi a été inchangé en mai, à la suite de deux mois de solides gains. Le taux de chômage est ainsi demeuré constant à 7,3 %. Après cinq excédents mensuels consécutifs du commerce de marchandises, une baisse des exportations a entraîné un déficit commercial en avril.

La croissance de la demande intérieure finale a continué de ralentir, ayant crû de 0,3 % au premier trimestre.

En ce qui a trait aux économies du G7, la hausse de 0,5 % affichée par le Canada au premier trimestre correspond à celles de l'Allemagne et des États-Unis. L'économie du Japon a crû de 1 %, tandis que celle de la France a été stationnaire et que celles de l'Italie et du Royaume-Uni ont enregistré des baisses.

Marchés du travail

L'emploi a été inchangé en mai, à la suite de hausses mensuelles de 0,5 % en mars et de 0,3 % en avril. Le taux de chômage est demeuré inchangé à 7,3 %.

L'emploi a crû de 0,3 % dans le secteur des biens, les hausses affichées par la fabrication et l'agriculture ayant fait contrepoids aux baisses enregistrées par la construction, les services publics et les autres industries primaires. L'emploi dans le secteur de la fabrication a augmenté depuis novembre 2011, tandis que l'emploi dans la construction a perdu du terrain par rapport à ses précédents gains puisque les températures sont revenues à des normales saisonnières.

L'emploi dans le secteur des services a fléchi légèrement, les augmentations enregistrées par le commerce et l'administration publique ayant été plus que contrebalancées par les diminutions survenues ailleurs dans le secteur.

L'Alberta et le Nouveau-Brunswick ont affiché des gains d'emplois en mai, alors que l'Île-du-Prince-Édouard a connu une baisse. L'emploi a peu varié dans les autres provinces.

Indicateurs avancés

L'indice avancé composite a crû de 0,3 % en avril, une hausse qui correspond à celle affichée en mars. Il s'agissait d'une dixième augmentation mensuelle consécutive. Des 10 composantes, 7 ont progressé au cours du mois.

L'augmentation enregistrée en avril a été soutenue par les composantes liées à la demande des ménages et surtout par la hausse des mises en chantier. Tant les ventes de meubles que les ventes d'autres biens durables ont affiché une troisième augmentation mensuelle. Les composantes financières sont demeurées positives, tout comme l'emploi dans les services. La durée hebdomadaire moyenne de travail a toutefois diminué, après être demeurée inchangée au cours des deux mois précédents. L'indicateur avancé américain a augmenté pour un troisième mois d'affilée, en raison surtout des composantes financières et des permis de construction.

Dans le secteur de la fabrication, les nouvelles commandes ont fléchi pour un deuxième mois consécutif, alors que le ratio des livraisons aux stocks est demeuré inchangé.

Production

Le PIB réel a augmenté de 0,5 % au premier trimestre de 2012, soit un taux inchangé par rapport à celui du quatrième trimestre de 2011. La croissance a été alimentée par l'investissement résidentiel et l'investissement des entreprises puisque tant les dépenses de consommation que les exportations ont ralenti.

L'investissement des entreprises a progressé pour un neuvième mois d'affilée, en hausse de 1,2 %, stimulé par la hausse affichée par les machines et le matériel. Les mises en chantier de nouvelles maisons ont rebondi, ce qui a fait en sorte que l'investissement résidentiel a affiché une cinquième augmentation trimestrielle consécutive. Les dépenses de consommation ont connu une hausse de 0,2 %, soit un ralentissement par rapport au taux de 0,7 % du trimestre précédent. Cela reflète la demande plus faible de biens durables et de biens non durables. Les exportations ont été freinées par la diminution enregistrée par les services puisque les biens ont affiché une hausse, en raison surtout de la hausse de 5,9 % des produits énergétiques.

Le PIB réel a crû légèrement de 0,1 % en mars, à la suite d'une baisse de 0,2 % enregistrée en février. La production industrielle a reculé pour un deuxième mois d'affilée puisque l'augmentation de la fabrication n'a pas réussi à contrebalancer de nouveaux reculs dans le secteur minier et dans les services publics. La production de la construction a continué de progresser, comme la plupart des services à l'exception de l'enseignement.

Graphique 1.2
PIB

La fabrication a rebondi de 0,9 % en mars, stimulée par une production accrue de matériel de transport, de produits métalliques fabriqués et de machines. Le secteur minier a continué d'être freiné par des difficultés persistantes liées à l'entretien et à la production dans les champs pétroliers, alors que la production dans les mines de potasse et de nickel s'est redressée à la suite de fermetures temporaires en février. Des températures inhabituellement chaudes pour la saison ont continué de faire diminuer la demande d'électricité et de gaz naturel.

La construction a crû pour un cinquième mois consécutif en mars, les mises en chantier d'immeubles résidentiels et non résidentiels ayant affiché des hausses. Le commerce de détail a récupéré d'un creux de deux mois, alors que le commerce de gros a continué d'être stimulé par une demande constante d'automobiles, de pièces d'automobiles et de produits pétroliers. La production dans toutes les autres industries de service a augmenté au cours du mois, à l'exception de la production du secteur public qui a connu un fléchissement en raison de la diminution des services d'enseignement attribuable aux manifestations de certains étudiants des cégeps et des universités au Québec.

Demande des ménages

Les volumes des ventes au détail ont augmenté de 0,4 % en mars, en hausse pour la septième fois en huit mois, alors que la demande de voitures neuves s'est redressée après avoir diminué en février. Les volumes des ventes de biens durables ont légèrement augmenté en mars, tandis que les biens semi durables ont affiché une cinquième hausse mensuelle consécutive. Des températures inhabituellement chaudes ont fait en sorte que les ventes de produits printaniers ont eu lieu plus tôt. Les détaillants de matériaux de construction et de matériel de jardinage ont affiché les gains les plus élevés pour un deuxième mois de suite. La demande de nouveaux modèles printaniers a stimulé les ventes de vêtements et de chaussures, tant les volumes que les prix ayant augmenté. Les volumes des ventes de biens non durables ont reculé, les consommateurs ayant diminué leurs achats d'essence et d'aliments.

Le rythme des mises en chantier d'habitations en avril ne s'est pas poursuivi en mai, les mises en chantier de nouvelles maisons étant revenues à un taux annuel désaisonnalisé de 211 400 unités. Les mises en chantier d'immeubles à logements multiples ont continué de mener le bal, diminuant en Ontario, au Québec et dans les Prairies, et augmentant dans les provinces de l'Atlantique et en Colombie-Britannique.

Les ventes de maisons existantes ont augmenté de 0,8 % en avril, à la suite d'une hausse de 2,5 % en mars. La progression a été principalement attribuable aux ventes dans les Prairies et le centre du Canada, qui ont contrebalancé les baisses enregistrées en Colombie-Britannique et dans les provinces de l'Atlantique. Le prix moyen des ventes a crû de 0,9 % par rapport à un an plus tôt pour se situer à 375 810 dollars, les prix plus élevés en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario ayant fait contrepoids à une deuxième diminution mensuelle d'affilée en Colombie-Britannique.

Commerce de marchandises

Le déficit du compte courant s'est élargi pour se situer à 10,3 milliards de dollars au premier trimestre, l'excédent plus bas des biens ayant été partiellement contrebalancé par un déficit moins élevé des revenus de placements. La diminution de l'excédent des biens s'explique par la baisse des exportations, les importations étant demeurées stables. Toutefois, l'excédent des biens avec les États-Unis a atteint son niveau le plus élevé depuis le troisième trimestre de 2008, principalement en raison des exportations d'énergie.

Graphique 1.3

En valeur nominale, les exportations de marchandises ont reculé de 1,2 % en avril, tandis que les importations ont crû légèrement de 0,1 %, ce qui a eu pour résultat le premier déficit commercial en six mois.

Le volume des exportations a crû de 0,7 % en avril, une demande plus élevée d'énergie et de produits automobiles ayant plus que contrebalancé les diminutions affichées par les biens industriels et les machines et le matériel. Les prix ont reculé de 1,9 %, surtout en raison de la baisse de 6,7 % des prix de l'énergie. Tant les volumes que les prix des importations sont demeurés inchangés au cours du mois.

L'excédent commercial avec les États-Unis s'est contracté en avril pour s'établir à 3,8 milliards de dollars, en baisse de 36 % comparativement à son récent sommet atteint en décembre 2011.

Prix

L'Indice des prix à la consommation désaisonnalisé a affiché une hausse de 0,2 % en avril, soit une augmentation identique à celle de mars. D'une année à l'autre, le taux d'inflation était de 1,9 % en avril comparativement à 2,0 % en mars. L'indice de référence a crû de 0,4 % au cours du mois, soit la hausse mensuelle la plus élevée en 14 mois. Sur une base annuelle, l'indice de référence a progressé de 2,0 % comparativement à 1,9 % en mars.

Les prix des vêtements et des chaussures se sont redressés en avril, en hausse de 1,1 % après avoir accusé un recul de 0,6 % en mars, les détaillants ayant offert leurs nouvelles gammes de vêtements d'été. Les coûts liés au transport ont augmenté de 0,4 %, stimulés par les prix plus élevés de l'essence. Les prix à la hausse de la viande et des produits céréaliers ont entraîné une augmentation des coûts des aliments, tandis que les prix des soins de santé et des soins personnels sont demeurés inchangés pour un deuxième mois d'affilée, après avoir crû pendant sept mois consécutifs.

Marchés financiers

Dans le compte financier et de capital, les non-résidents ont continué d'investir dans les obligations gouvernementales au premier trimestre, mais ils ont réduit leurs avoirs d'autres instruments, ce qui a eu pour résultat que les acquisitions étrangères trimestrielles de valeurs mobilières canadiennes ont été les plus basses en plus de trois ans. L'investissement des non-résidents a diminué pour passer de 27,2 milliards de dollars au quatrième trimestre de 2011 à 6,3 milliards de dollars au premier trimestre de 2012.

Le dollar canadien a descendu sous la parité avec le dollar américain en mai pour la première fois depuis le début de l'année.

Graphique 1.4

Le cours des actions à Toronto a diminué de 6,3 % en mai, soit la baisse d'un mois la plus forte depuis septembre 2011. Les reculs enregistrés ont été généralisés, exception faite de l'immobilier et des services de télécommunications, qui sont demeurés stationnaires. Les métaux et les produits miniers ont affiché une baisse de 16,9 % et l'énergie, une diminution de 10,8 %, puisque les prix des produits de base ont continué de reculer au cours du mois.

Économies régionales

En Ontario, les ventes du secteur de la fabrication ont progressé de 1,9 % en mars, à la suite de deux baisses mensuelles, ce qui s'explique par les hausses enregistrées par le pétrole, l'assemblage d'automobiles, les produits chimiques et les recettes tirées des aliments. Tant la demande de biens durables que celle de biens non durables ont récupéré de leurs baisses affichées en février. Les ventes au détail ont crû pour la quatrième fois en cinq mois puisque des températures inhabituellement chaudes pour la saison ont stimulé les achats liés à l'arrivée du printemps en mars. Les mises en chantier d'habitations ont augmenté pour un troisième mois d'affilée en avril, alimentées par une hausse de 18,6 % des mises en chantier d'immeubles à logements multiples à Toronto, qui ont maintenant presque triplé par rapport à leur niveau de février.

Les ventes du secteur de la fabrication dans les Prairies ont progressé pour un deuxième mois consécutif en mars, ce qui a été attribuable à l'Alberta puisque les ventes ont diminué tant au Manitoba qu'en Saskatchewan. Les gains affichés par les livraisons de métaux fabriqués et de machines ont plus que contrebalancé la diminution des recettes tirées du pétrole. Les ventes au détail ont repris au cours du mois, alors que les mises en chantier d'habitations ont affiché une quatrième augmentation mensuelle consécutive en avril, surtout en raison des mises en chantier d'immeubles à logements multiples en Alberta.

Le rythme de croissance des mises en chantier d'habitations a presque doublé au Québec en avril, principalement grâce à la hausse des mises en chantier d'immeubles à logements multiples. Les ventes du secteur de la fabrication ont affiché un deuxième gain d'affilée en mars, stimulées par une augmentation des produits aérospatiaux et de la fabrication de pièces. Les ventes au détail ont fléchi légèrement au cours du mois.

Les ventes du secteur de la fabrication ont crû à nouveau en Colombie-Britannique en mars, stimulées par de nouvelles augmentations affichées par le bois et le papier, alors que la demande de minéraux non métalliques diminuait. Les ventes au détail ont diminué, à la suite de deux mois de gains, alors qu'une reprise des mises en chantier d'immeubles à logements multiples est venue stimuler les mises en chantier d'habitations.

Les ventes du secteur de la fabrication ont augmenté dans les provinces de l'Atlantique en mars, après trois baisses mensuelles, les ventes de biens non durables au Nouveau-Brunswick ayant atteint leur deuxième plus haut niveau jamais enregistré. Les mises en chantier d'habitations en avril ont été entraînées à la hausse par une augmentation des mises en chantier d'immeubles à logements multiples à Terre-Neuve-et-Labrador, tandis que les ventes au détail ont reculé pour un troisième mois de suite en mars.

Économies internationales

Aux États-Unis, le PIB réel pour le premier trimestre de 2012 a été révisé légèrement à la baisse, étant passé à 0,5 %. La production industrielle a crû de 1,1 %, des gains ayant été enregistrés dans tous les principaux secteurs. La production des services publics a augmenté de 4,5 %, stimulée par un retour à des températures plus fraîches. La production du secteur de la fabrication a été entraînée à la hausse par les automobiles, dont la production a progressé de 3,9 %. La production autre que celle des automobiles a augmenté de 0,3 %.

Le déficit commercial s'est creusé en mars alors que les importations ont augmenté de 5,2 %, surtout en raison des biens de consommation. Les exportations ont augmenté de 3 % et celles vers l'Europe se sont situées à un niveau jamais atteint.

Une baisse de la confiance des consommateurs et un retour à des températures saisonnières ont freiné les ventes au détail en avril. Les recettes tirées des centres de matériel de construction et de matériel de jardin ont affiché une baisse, tout comme celles tirées des vêtements et des postes d'essence. Les prix à la consommation sont demeurés inchangés au cours du mois, les coûts de l'énergie à la baisse ayant été contrebalancés par les prix des aliments et du logement à la hausse.

Les employeurs ont créé 69 000 emplois en mai, soit la plus faible hausse en un an, tandis que le nombre d'emplois créés en mars et en avril a été révisé à la baisse de 49 000. L'emploi a crû dans les soins de santé, le transport et le commerce de gros, mais il a diminué dans la construction. Le taux de chômage a augmenté légèrement pour s'établir à 8,2 % par rapport à 8,1 % en avril.

Le PIB réel est demeuré inchangé dans la zone euro au premier trimestre de l'année, à la suite d'une baisse de 0,1 % au dernier trimestre de 2011. La production industrielle a fléchi de 0,3 % en mars, principalement en raison d'une diminution de 8,5 % de la production d'énergie qui s'explique par des températures plus chaudes. La construction s'est redressée après trois baisses mensuelles, une hausse qui est surtout attribuable à la reprise en Allemagne. L'excédent commercial extérieur s'est élargi, la hausse du déficit lié à l'énergie ayant été plus que neutralisée par une augmentation de l'excédent lié aux biens manufacturés. Les consommateurs ont recommencé à dépenser en mars, bien que le taux de chômage ait augmenté légèrement pour se situer à 10,9 %. Le taux annuel d'inflation a ralenti pour s'établir à 2,6 % en avril comparativement à 2,7 % le mois précédent.

L'économie allemande a progressé de 0,5 % au premier trimestre, après avoir connu une contraction de 0,2 % à la fin de 2011. La hausse du premier trimestre a été soutenue par les gains affichés par les exportations et les dépenses de consommation. La production industrielle a augmenté de 1,3 % en mars, soit la troisième augmentation mensuelle, attribuable surtout à une augmentation de 30 % de la construction après que des conditions météorologiques difficiles ont entravé la construction en février. Les exportations ont progressé de 0,9 %, soit un rythme plus lent que celui du début de l'année. Les volumes des ventes au détail ont augmenté en mars, tandis que le taux de chômage est resté stable à 5,6 %. L'inflation a ralenti pour s'établir à un taux annuel de 2,2 % en avril.

Le PIB réel en France est resté stable au premier trimestre, après avoir affiché une hausse de 0,1 % au dernier trimestre de 2011. La production industrielle a baissé en mars, alors que des températures plus chaudes ont entraîné une baisse de la demande d'électricité et de gaz pour le chauffage, ce qui est venu contrebalancer l'augmentation de la production manufacturière. La construction a rebondi après les violentes tempêtes hivernales de février. Les dépenses de consommation ont augmenté pour un troisième mois d'affilée en mars et le taux de chômage est demeuré inchangé à 10 %. Le taux annuel d'inflation est tombé à 2,4 % en avril, comparativement à 2,6 % en mars.

Le PIB réel du premier trimestre au Royaume-Uni a été révisé à la baisse et est donc passé d'un recul de 0,2 % à une contraction de 0,3 %, la diminution des dépenses personnelles ayant plus que contrebalancé les hausses des dépenses du gouvernement pour la santé et la défense. La production industrielle a fléchi en mars, la hausse affichée par la fabrication n'ayant pas réussi à neutraliser les déclins enregistrés par les secteurs de l'énergie et des mines. La construction a crû pour un deuxième mois d'affilée en mars, alors que des températures plus chaudes ont stimulé les dépenses de consommation. Le taux annuel d'inflation a reculé pour s'établir à son rythme le plus lent en plus de deux ans en avril, ralentissant à 3 %, les prix des vêtements, de l'alcool et du transport aérien et maritime ayant accusé des reculs.

Le PIB réel s'est contracté pour un troisième trimestre consécutif en Italie, en baisse de 0,8 %, après avoir affiché des diminutions de 0,2 % et de 0,7 % au troisième et au quatrième trimestres de 2011, respectivement. La production industrielle a rebondi en mars, en raison d'une reprise de la fabrication. La construction s'est redressée après deux mois de fléchissement. Les dépenses de consommation ont été inchangées et le taux de chômage a crû pour se situer à 9,8 % en mars, comparativement à 9,6 % en février.

L'économie du Japon a progressé de 1 % au premier trimestre de 2012, stimulée par les dépenses de consommation et les dépenses du gouvernement. La demande d'automobiles a été alimentée par les incitatifs gouvernementaux pour stimuler les achats de voitures économes en carburant, tandis que la reconstruction post-tsunami a continué. Le déficit commercial s'est creusé en avril, alors que les importations de pétrole et de gaz ont continué de grimper à la suite de la fermeture de tous les réacteurs nucléaires. Les prix à la consommation ont légèrement augmenté en avril, en raison de la hausse de l'énergie et des coûts des produits alimentaires frais.

La production industrielle en Chine a augmenté de 9,3 % en avril par rapport à an plus tôt. Il s'agit d'un ralentissement comparativement au taux de 11,9 % enregistré en mars. L'investissement des entreprises et la croissance des ventes au détail ont également ralenti au cours du mois. Les importations se sont contractées en avril, ce qui a entraîné la plus forte augmentation mensuelle de l'excédent commercial depuis février 2009. Le rythme de l'inflation a ralenti en avril pour s'établir à un taux annuel de 3,4 %.

La croissance économique en Inde a ralenti au premier trimestre pour se situer à 5,3 % d'une année à l'autre, soit le rythme le plus lent depuis 2004, la production manufacturière s'étant contractée et la production d'électricité, du secteur minier et de l'agriculture ayant décru.

Le PIB réel au Mexique a augmenté de 4,6 % d'une année à l'autre au premier trimestre, soit le rythme le plus rapide en un an et demi. Une augmentation des exportations vers les États-Unis ont soutenu la production manufacturière.

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