Peuples autochtones

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Même avant la récession de 2008-2009, les Autochtones (Indiens de l'Amérique du Nord ou Premières Nations, Métis et Inuits) avaient plus de mal à trouver du travail et chômaient plus que les non-Autochtones. L'écart s'est creusé depuis, car les Autochtones de 15 ans et plus (excluant les personnes vivant sur des réserves ou dans les territoires) ont enregistré des baisses plus marquées des taux d'emploi que les non-Autochtones.

En 2009, le taux d'emploi moyen des Autochtones s'élevait à 57,0 %, contre 61,8 % chez les non-Autochtones. L'écart des taux d'emploi est passé de 3,5 points de pourcentage en 2008 à 4,8 points l'année suivante.

Par ailleurs, le taux de chômage a augmenté rapidement chez les Autochtones, passant de 10,4 % en 2008 à 13,9 % en 2009. Dans le cas des non-Autochtones, il est passé de 6,0 % à 8,1 %.

En 2009, l'employeur le plus important des Autochtones du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans) était le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, suivi des secteurs du commerce, de la construction et de la fabrication. Chez les non-Autochtones du principal groupe d'âge actif, le secteur du commerce était l'employeur le plus important, suivi des secteurs de la fabrication, des soins de santé et de l'assistance sociale ainsi que des services professionnels, scientifiques et techniques.

En 2009, près de 15 % des Autochtones du principal groupe d'âge actif travaillaient dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale. L'emploi des Autochtones dans ce secteur a augmenté de 12 % (4 000 emplois) par rapport à 2008, devançant ainsi la progression de 2 % chez les non-Autochtones.

Des pertes d'emploi plus importantes chez les Autochtones

Le secteur canadien de la fabrication a affiché en 2009 les pertes d'emploi les plus marquées. Chez les travailleurs manufacturiers non autochtones du principal groupe d'âge actif, l'emploi a reculé de 8 % (14 000 emplois), principalement en Ontario. Parallèlement, l'emploi dans la fabrication s'est replié de 30 % (7 000 emplois) chez leurs homologues autochtones, principalement dans les provinces de l'Ouest.

Dans le secteur de la construction, l'emploi des Autochtones a reculé de 16 % (4 000 emplois), contre une baisse de 5 % (45 000 emplois) chez les travailleurs non autochtones.

Les jeunes durement touchés par le repli de l'emploi

Le ralentissement du marché du travail a touché particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. De 2008 à 2009, le taux d'emploi des jeunes autochtones hors réserve a chuté de 6,8 points de pourcentage, alors qu'il a baissé de 4,2 points chez les jeunes non autochtones. Ces deux replis étaient nettement plus marqués que ceux observés au cours de la même période chez les travailleurs de 25 à 54 ans.

En 2009, le taux d'emploi des jeunes autochtones était de 45,1 %, contre 55,6 % chez leurs homologues non autochtones.

Si les jeunes et les adultes du principal groupe d'âge actif ont connu une période d'agitation sur le marché du travail, les Autochtones et les non-Autochtones de 55 ans et plus arrivaient toutefois à trouver du travail; leur taux d'emploi a donc augmenté légèrement.

Comparativement à leurs homologues des autres provinces, les Autochtones du principal groupe d'âge actif de deux des provinces les plus durement touchées par la récession, soit l'Alberta et la Colombie-Britannique, ont connu des variations plus prononcées des taux d'emploi et de chômage.

En Alberta, le taux d'emploi des Autochtones du principal groupe d'âge actif est passé de 75,1 % en 2008 à 69,5 % en 2009, soit un recul de plus du double de celui des non-Autochtones. En Colombie-Britannique, le taux d'emploi des Autochtones du principal groupe d'âge actif s'est replié de 5,6 points de pourcentage pour s'établir à 65,1 %, c'est-à-dire le taux le plus bas chez les Autochtones de toutes les provinces.

Le niveau de scolarité avantage les travailleurs

Le niveau de scolarité a également joué un rôle avant et pendant la récession. De 2008 à 2009, les Autochtones ayant terminé des études postsecondaires ont été moins touchés : leur taux d'emploi a baissé pour s'établir à 79,4 %, soit une baisse de 1,8 point de pourcentage. Le taux d'emploi des Autochtones sans diplôme d'études secondaires a chuté de 5,5 points de pourcentage pour se chiffrer à 47,7 %. Les titulaires d'un diplôme d'études secondaires ayant fait des études postsecondaires partielles s'en sont mieux tirés, puisque leur taux d'emploi a fléchi de 3,3 points de pourcentage pour s'établir à 66,3 %.

Le taux d'emploi des non-Autochtones ayant terminé leurs études postsecondaires était supérieur à celui de leurs homologues autochtones, malgré un repli comparable de 1,5 point de pourcentage.

Graphique 19.1 Taux d'emploi de la population autochtone et non autochtone
Voir la source des données du graphique 19.1

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