Agriculture

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L'augmentation des prix de nombreux produits agricoles ces dernières années a fait grimper les revenus moyens des agriculteurs. Au même moment, plusieurs grandes dépenses agricoles ont diminué. La croissance des bénéfices s'est toutefois concentrée dans les fermes canadiennes ayant les revenus les plus élevés.

Prix et recettes monétaires

Les recettes monétaires agricoles des agriculteurs canadiens ont augmenté de 11,2 % pour atteindre 49,4 milliards de dollars en 2011. Cette hausse fait suite à des baisses consécutives observées en 2009 et en 2010.

Les recettes du marché ont crû de 11,2 % pour s'établir à 46,0 milliards de dollars. Les recettes des cultures, en hausse de 13,3 % pour se fixer à 25,4 milliards de dollars, représentaient, pour une troisième année consécutive, plus de la moitié des recettes monétaires agricoles totales. Les recettes du bétail ont crû de 8,7 % pour se situer à 20,6 milliards de dollars, soit la plus forte hausse annuelle depuis 2001.

L'augmentation des prix a fait augmenter les recettes de la plupart des céréales et graines oléagineuses. Les recettes du canola et du blé ont connu les plus fortes hausses en dollars. En 2010, les recettes du canola ont crû de 30,6 % (1,7 milliard de dollars) pour atteindre 7,3 milliards de dollars et celles du blé, de 31,5 % (1,2 milliard de dollars) pour atteindre 5,1 milliards de dollars.

En moyenne, les prix du canola ont grimpé de 26,8 % de 2010 à 2011 et ceux du blé de 34,6 %. Pour une deuxième année consécutive, le canola était la culture dont les recettes brutes étaient les plus élevées au Canada.

Les prix des porcs, des bovins et des veaux, qui ont commencé à croître au printemps 2010, ont poursuivi leur ascension en 2011, en raison des faibles stocks nord-américains et du coût élevé des céréales fourragères.

Les recettes des porcs ont progressé de 14,9 %, pour s'établir à 3,9 milliards de dollars. En 2011, le prix moyen des porcs (en hausse de 14,5 % par rapport à 2010) a atteint son plus haut niveau depuis 2001.

Les recettes des bovins et des veaux ont crû de 5,8 % pour atteindre 6,5 milliards de dollars, la hausse des prix de 20,5 % excédant la baisse de 10,6 % du nombre de têtes mises en marché. La réduction des stocks à la ferme a restreint l'approvisionnement d'animaux de marché, entraînant une baisse de 7,5 % du nombre de bovins et de veaux vendus pour l'abattage au pays et une baisse de 34,7 % des exportations internationales. Dans le secteur assujetti à la gestion de l'offre (produits laitiers, volaille, œufs), les recettes monétaires agricoles ont crû de 7,9 %, stimulées surtout par la montée des prix due à la hausse des coûts des céréales fourragères et d'autres coûts de production.

Les recettes du poulet ont augmenté de 14,9 % pour atteindre 2,3 milliards de dollars, et les recettes laitières, de 5,3 % pour se situer à 5,8 milliards de dollars. Les produits assujettis à la gestion de l'offre représentaient presque 45 % des recettes totales du bétail.

Dépenses

En 2010, les dépenses d'exploitation agricole ont diminué pour une deuxième année consécutive : elles ont chuté de 2,9 %, pour se fixer à 35,0 milliards de dollars. La baisse des dépenses en engrais, en aliments pour animaux et en pesticides a dépassé la hausse des coûts de main-d'œuvre et de carburant pour les machines.

La baisse des prix durant presque toute l'année 2010 a réduit les dépenses en engrais de 15,5 % et a grandement contribué au repli de 10,3 % des dépenses en pesticides. Cependant, le printemps humide en Saskatchewan et au Manitoba a aussi entraîné une réduction des superficies ensemencées et une utilisation moindre de ces produits.

Les dépenses en aliments commerciaux pour animaux ont baissé de 7,6 %. Les prix des céréales fourragères ont diminué presque toute l'année, tout comme les stocks de bovins et de porcs.

Bénéfices nets d'exploitation

Des revenus plus élevés et des coûts modérés devraient accroître les bénéfices. Cependant, les hausses se concentraient dans les exploitations agricoles générant plus de 250 000 $. En 2010, les bénéfices nets moyens d'exploitation agricole variaient entre -1 617 $ pour les fermes dans la fourchette des revenus de 10 000 $ à 49 999 $ et 249 362 $ dans celle des 500 000 $ ou plus.

La marge d'exploitation moyenne s'établissait à 16,08 cents par dollar de revenu en 2010. Les marges moyennes variaient entre -6,28 cents dans la fourchette des revenus de 10 000 $ à 49 999 $ et 21,40 cents dans celle des 250 000 $ à 499 999 $.

L'Indice des prix des produits agricoles, mesurant la variation des prix reçus par les agriculteurs au fil du temps, a crû de 14,8 % en 2011, soit la première hausse depuis 2008. Si les prix totaux du bétail et des produits d'origine animale ont crû lentement depuis 2007, ils ont grimpé de 12,5 % en 2011. Les prix des bovins et des veaux ont augmenté de 19,5 % et ceux du porc, de 13,0 % (20,4 % en 2010).

Les prix des céréales et des oléagineux ont crû de 24,8 % en 2011. Les cultures spéciales (haricots secs, pois secs, lentilles, graines de moutarde, graines de tournesol, pois chiches) ont crû de presque 16 % par rapport à 2010. Les pommes de terre (7,1 %), les légumes (2,2 %) et les fruits (1,3 %) ont affiché de plus faibles hausses.

Graphique 1.1 Bénéfice net d'exploitation moyen par ferme selon la catégorie de revenu, 2000 à 2010
Voir la source des données du graphique 1.1

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