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La présente étude rend compte des tendances d’emploi des travailleurs qui ont quitté un emploi à long terme (ELT), c’est-à-dire un travail d’une durée d’au moins 12 années consécutives, à titre de salariés à l’âge de 50 ans et plus, pendant les 10 années suivant ce départ, de la fin des années 1990 au début des années 2000.

L’analyse est fondée sur le Fichier de données longitudinales sur la main-d’oeuvre, qui est un ensemble de données de panel administratif. L’étude tire parti de plusieurs caractéristiques de cet ensemble de données : la base du panel répartie sur une période de 28 ans; l’information sur la mobilité entre les employeurs et sur les gains auprès de divers employeurs; et la grande taille de l’échantillon, c’est-à-dire un échantillon aléatoire de 10 % des travailleurs au Canada.

Parmi les travailleurs qui ont quitté un ELT entre l’âge de 50 et 66 ans, 33 % des hommes et 27 % des femmes ont été réemployés la même année; tandis que chez les autres, 27 % des hommes et 24 % des femmes ont été réemployés l’année suivante. La probabilité de réemploi diminue de façon considérable après cette période. Cette tendance persiste généralement lorsqu’on effectue l’analyse selon l’âge au moment du départ de l’ELT, la raison du départ, la province de résidence et la situation financière.

La nature du réemploi chez les travailleurs dont les gains d’emploi provenaient uniquement d’un emploi rémunéré (c’est-à-dire qui n’ont pas tiré un revenu provenant d’un travail autonome) au cours des 10 années suivantes dépend largement de l’âge du travailleur au moment où il a quitté son ELT. Une grande part des travailleurs qui ont quitté leur emploi au début de la cinquantaine semble poursuivre leur carrière en occupant un emploi durable et en ayant des gains comparables pour la période de référence. La probabilité de réemploi diminue avec l’âge, et les gains médians sont très inférieurs aux gains de l’ELT.

La probabilité d’avoir des gains de réemploi faibles ou élevés (par rapport aux gains de l’ELT) est liée à des facteurs comme la raison du départ, la participation à un régime de pension agréé de l’employeur à long terme, l’état matrimonial ainsi que la province de résidence.

Une grande proportion de travailleurs qui ont quitté un ELT à titre de salariés a déclaré toucher un revenu de travailleur autonome d’une entreprise non constituée en société à un moment donné au cours des 10 années suivantes. Pendant les deux premières années après avoir quitté un ELT, moins de travailleurs choisissent d’occuper un travail autonome plutôt qu’un emploi rémunéré. Deux tiers des travailleurs qui déclarent toucher un revenu à titre de travailleurs autonomes au sein d’une entreprise non constituée en société déclarent aussi des gains d’un emploi rémunéré pendant la période de référence. Le revenu net provenant d’un travail autonome est modeste comparativement aux gains obtenus dans le cadre de l’ELT.

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